chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Harlots - Betrayer

Chronique

Harlots Betrayer
En manque de musique ultra chaotique et technique piochant autant dans le grind/death que dans le hardcore ? Les Américains d'Harlots devraient peut-être rassasier (ou simplement faire chier ton voisin) ton côté psychopathe skyzophrène « violeur-de-pékinois-et-fan-de-Frédéric-François » (Dead on t'a cramé !) une petite demi-heure. Formé dans l'Ohio en 2002, le groupe sort très vite deux albums et un EP puis enchaîne les concerts (300 à ce jour). Une réputation se crée dans le milieu underground et n'échappe au label germanique éclectique Lifeforce Records, signant le groupe le plus extrême de son catalogue. Betrayer est lancé.

A première écoute (trois premiers titres d'une violence sans équivoque) et vue la dénomination « technical grind/death » sur Metal-Archives©, le choix de chroniquer ce promo pourrait paraître totalement suicidaire, j'aurais pu le transmettre à mes collègues bourrinos… Que nenni, la définition de Metal-Archives n'est pas franchement exacte (peut-être leurs anciens albums ?) même si le collage d'étiquette reste assez périlleux. Ici, Harlots se situerait entre un Cephalic Carnage et un The Red Chord qui irait rencontrer le mathcore ouvert (vous verrez pourquoi) d'un The Dillinger Escape Plan. Comparaison sans exagération aucune, la (très) jeune bande possédant un niveau de jeu plutôt hallucinant ! Véritable foutoir que j'éviterai d'analyser si vous le voulez bien (un Doliprane en suppo svp ?), les riffs piochent dans toutes les sauces et proposent quelques leads death ou riffs alambiqués méchamment headbanguant (enfin secouage de tête avec camisole hein !). Relativement éprouvant la première fois, Betrayer nécessitera une petite mise en jambe avant de s'habituer à la chose mais aussi d'y découvrir ses subtilités, aidé d'une production exemplaire de Joel Lauver (Job For A Cowboy, Demericous, Destroyer Destroyer).

Effectivement, l'album ne se limite pas à un capharnaüm de 43 minutes (heureusement pour moi !) : Harlots ne cache pas son amour pour le post-core. Dans la veine d'un Isis, un titre complet comme « Dried Up Goliathan », « The Concept Of Existence » ou la sublime conclusion « Suicide Medley » démontre un nouvel Harlots entièrement méconnaissable ! Le pire c'est que la bande arrive à proposer son nouvel style avec une certaine réussite (il y a encore pas mal de boulot tout de même), les musicos passant du riff tremolo/blasts à du post-rock sans broncher. Le chanteur varie dans la course ses hurlements hybrides (death/hardcore très proche de Tommy de BTBAM) vers un chant parlé (PTW/Shaï Hulud) et clair (« Full Body Contortion », « Dried Up Goliathan » et « This Is A Test, No Flesh Shall Be Spared ») pas très juste certes, mais pardonnable. Tout pour faire un grand album malheureusement la technique ne fait pas tout et camoufle parfois des compos pas très fraîches voire carrément fadasses (notamment sur la fin : « Building An Empire Towards Destruction » ou « Consensus For The Locus Of Thought »), entendre par là de la branlette pour la branlette sans rien derrière (à quoi tu penses petit cochon ?!)… Dommage.

Bourrins ouverts d'esprits (« post-core » ne te fais pas peur) et autres adeptes d'un Silent Circus (Betrayer s'en rapproche beaucoup), cet album te défoulera bien comme il faut. Malgré un côté inégal (bourrin comme calme) et des transitions relativement grinçantes couplés à des critiques incendiaires pour la plupart, Betrayer annonce une suite de discographie extrêmement intéressante. Le groupe devrait affiner son style puis bientôt trouver un label plus imposant (comme 90% des groupes de Lifeforce) et marquer ainsi une plus grande partie du public.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Saku' citer
Saku'
10/02/2008 23:43
Mon frère écoute ça à fond avec les 1ers Ion Dissonance, et si on est pas friand du style, ça fait très mal au crâne !
citer
Personne
23/01/2008 01:49
http://www.myspace.com/harlots

Bien plus de son ici

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Harlots
Grind/Death/Mathcore
2008 - Lifeforce Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  7/10
Webzines : (23)  6.31/10

plus d'infos sur
Harlots
Harlots
Grind/Death/Mathcore - 2003 † 2009 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   The Weight Unweighable
02.   Avada Kedavra
03.   Full Body Contortion
04.   Dried Up Goliathan
05.   Duilding An Empire Towards Destruction
06.   Consensus For The Locus Of Thought
07.   This Is A Test No, Flesh Should Be Spared
08.   The Concept Of Existence
09.   Suicide Medley

line up
parution
11 Février 2008

Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique
Mortual
Evil Incarnation (EP)
Lire la chronique
Belore
Eastern Tales
Lire la chronique
Malicious
Merciless Storm (EP)
Lire la chronique
Hysteria
Heretic, Sadistic And Sexua...
Lire la chronique
Bilwis
Hameln
Lire la chronique
Terranovem
Valley of Pariahs
Lire la chronique
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Endemic
The Church Of Destruction
Lire la chronique
Tressekter
Occult Astral Decimation (EP)
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Carnifex
Dead In My Arms
Lire la chronique