Light Pupil Dilate - Snake Wine
Chronique
Light Pupil Dilate Snake Wine
C'est fort d'une pochette plus laide qu'un DVD porno amateur dégueulant ses anus dilatés sur un stand de station-service d'autoroute espagnole que j'ai reçu le deuxième album de Light Pupil Dilate. (LPD pour la suite si vous le voulez bien, et vraiment, on se demande pourquoi vous ne voudriez pas. A part, évidemment, si vous faites partie de ces enculés du FPAA – Front Populaire des Anti-Acronyme - qui se battent pour qu'on n'utilise plus SNCF, mais qu'on énonce systématiquement Syndicat National des Cheminot Fainéants ou RAssemblement des Travailleurs Paresseux à la place de RATP. Ah, on me dit dans mon oreille que ça veut pas dire ça, SNCF et RATP ? N'importe quoi, je l'ai lu sur vannesachier.com, alors ça doit bien être ça).
Donc, LPD sort son deuxième album "Snake Wine" sur Lifeforce après un premier album auto-produit, sorti à 12 exemplaires sur label du batteur et vendu dans son garage. Autant vous dire que je ne connaissais rien à la musique du groupe. Celui-ci donne pour faire un portrait grossier mais néanmoins concis dans le prog-stoner à la High On Fire/Mastodon à tel point que le batteur se prend pour Bränn Dailor, sauf que lui il a pas des trémas sur son prénom et qu'il s'appelle Michael. Par contre au niveau du style on retrouve les grandes lignes de ce que peut faire le batteur poulpesque de Mastodon, à savoir beaucoup de breaks, de descente de Toms (à ne pas confondre avec la descente de Tome, pour les savoyards) et de roulements de caisse claire (à ne pas confondre avec les roulements de caisse foncée, qui servent uniquement pour les chassis de Twingos noires) comme sur "Twinkly". Finalement, ça partait bien cette affaire (à part la pochette, plus laide qu'une photo de testicule nécrosé ou qu'un gros plan sur Michèle Alliot-Marie, je sais déjà plus si je vous l'ai dit). Jusqu'à ce que j'entende le chanteur.
Qu'on me comprenne, je suis pas un fana des voix ultra-pures du genre de ce qu'on peu entend chez Epica, Nightwish, ou n'importe quel groupe a peu près aussi gothique que mon père (qui est soudeur chez Mittal-Arcelor) et qui mets une gonzesse avec des gros seins en corset décolleté pour vendre ses disques à des gothiques mâles inhibés pour qu'ils puissent se masturber dessus. Mais bon, il y des limites, et encore une fois, le chanteur, c'est pas qu'il a une voix de merde, quand il lui prends de chanter en voix claire, c'est assez juste et ça passe bien ("Phlebitis"). Cependant, qu'il lui vienne l'idée de tente de gueuler, et là je tombe des nues. Et c'est haut, les nues, alors je peux vous dire que je me suis fait vachement mal. En plus je suis tombé sur le genou et maintenant ça fait une croûte.
Il suffit qu'il se mette a hurler, ou du moins à tenter de le faire, et j'ai l'impression d'entendre le bâillement d'une hyène enrouée, mais qui fait même pas peur, comme sur "Poly Viral". (remplacer hyène par lynx pour ceux qui veulent vraiment être des winners au grand tournoi de scrabble de la Maison de retraite "Maréchal nous-voilà" d'Eguzon-chantome 1er prix : 2 paires de Bas de contention Scholl portés par Josephine Baker - 2ème prix : une poire à lavement avec le dernier roman de Bernard-Henri Levy – 3ème prix : un sonotone d'occasion dédicacé par Christian Morin ) La voix, ce n'est donc par leur meilleur atout. Quand il n'arrive pas a gueuler, il se lance dans des espèces de scansions déclamées ("Big Open"), un peu à la manière de At The Drive-in, en moins talentueux. Eux-mêmes ont dû le comprendre car la composition des morceaux ressemble un peu à celle de Mastodon pour cela, avec de longues parties instrumentales, dynamiques et variées, bien plus intéressantes que les parties chantées ("Shower me with your love). L'autre comédon (un genre de point noir) de ce disque, c'est la production, qui est un peu étouffée, je ne saurai dire s'il y a trop de basse ou trop de couvertures, mais le résultat est identique, les guitares sont un peu trop en retrait, et la basse trop envahissante.
Bref, un bon album du genre si on arrive à outrepasser le chant parfois énervant, les chansons valant quand même le coup d'y jeter une oreille.
| $am 14 Février 2008 - 2255 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | Bonjour j'ai déjà commandé les produits du site http://www.asian-snake-wine.com mais je cherche toutes les autres sortes de produits en rapport avec les serpents ou médecine chinoise naturelle pour une exposition scientifique merci pour votre aide. |
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1 COMMENTAIRE(S)
23/06/2011 17:36