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Neuraxis - The Thin Line Between

Chronique

Neuraxis The Thin Line Between
Le milieu des années 2000 fût une époque bénie pour la scène québécoise. Souvenez-vous, c'était il n'y a pas si longtemps : en 2004 sortaient Concealed et Defiant Imagination, respectivement premier et troisième albums de Augury et Quo Vadis. L'année suivante sortait le quatrième opus de Neuraxis, Trilateral Progression, qui comme les deux albums précédemment cités, est un chef d'œuvre de death technique. En un an et trois albums, toute la scène d'une ancienne province française a rayonné d'une aura incontestable et incontestée : pas besoin de chercher plus loin, la meilleure scène death metal du monde était là. Si le Canada n'était auparavant connu que pour Gorguts et Cryptopsy, tous les Martyr, Atheretic, Unexpect et autres Beneath The Massacre ont profité de l'aubaine pour se faire un nom.
Si je trouve que notre ex-chroniqueur Holy a eu un peu la main lourde en mettant 10/10 au néanmoins excellent Truth Beyond, je suis on ne peut plus d'accord sur le 9,5/10 largement mérité qui a été attribué au génial Trilateral Progression. Alors vous imaginez un peu ma joie à l'idée d'entendre la nouvelle offrande de Neuraxis. Maintenant, à mon tour de vous décrire mon immense déception à l'écoute de The Thin Line Between.

Quand j'ai appris que Ian Campbell, emblématique vocaliste de génie, et Steven Henry, guitariste et parmi les fondateurs du groupe, quittaient Neuraxis, j'ai été très inquiet. Mais mon inquiétude s'est dissipée très vite quand j'ai appris le nom des deux remplaçants : Alex Leblanc, vocaliste des excellents Atheretic, et William Seghers qui a fait une énorme prestation sur le fantastique Defiant Indoctrination de Quo Vadis. Les prestations live de Neuraxis ont fini de me convaincre que les deux musiciens avaient parfaitement le niveau pour remplacer ces deux départs.
Alors quand j'ai entendu pour la première fois Darkness Prevails sur le myspace du groupe, je me suis dit qu'ils avaient juste un peu raté un mid-tempo en oubliant les variations de voix et les mélodies habituelles. Malheureusement quand j'ai reçu le promo, je me suis rendu compte que c'était le deuxième meilleur morceau de l'album…

Pour peu que vous ayez déjà écouté les autres albums de Neuraxis (et si tel n'est pas le cas je vous le conseille vivement, ils sont tous excellents), vous n'êtes pas sans savoir que chaque nouvel opus marque une évolution musicale nette, tantôt vers plus de brutalité, tantôt vers plus de mélodie, de technique… Bref, sans surprise, The Thin Line Between marque une rupture avec l'opus précédent, qu'ont-ils bien pu faire cette fois-ci pour nous surprendre ? La réponse est simple : un mauvais album.
D'après Rob Milley lui-même (rendons à César ce qui lui appartient : ces propos sont tirés de l'interview du formidable Tonton de VS) : « On n'avait pas envie d'être plus brutal, mélodique, ou technique… ». L'embêtant quand on fait du death metal (et a fortiori du death mi-technique, mi-mélodique comme Neuraxis), c'est que la brutalité, la technicité et la mélodicité sont les principaux points qui font l'intérêt du style. Résultat, cet album, en plus d'être moins brutal, technique et mélodique que ses prédécesseurs, est en définitive surtout largement moins bon.
Mais encore, sans être brutal ou technique, cet album aurait peut être pu être plus entraînant, plus accrocheur, ou simplement plus agréable à écouter. Mais non, rien n'y fait, les seuls adjectifs que j'arrive à coller à The Thin Line Between sont « mou, plat, soporifique et sans saveur (pour ne pas dire sans intérêt) ». Un constat certes cruel, mais auquel on peut trouver de nombreuses raisons.

En premier lieu, je me demande où passée l'intensité qui était le maître mot des précédentes réalisations de Neuraxis. Cette hargne et cette énergie que l'on retrouvait dans toutes les transitions d'un refrain à l'autre sur Trilateral Progression ne sont plus d'actualité. Oubliez les montées en puissance véloces et mélodiques, les blasts furieux qu'un jeu de cymbale millimétré vient souligner à la perfection, les refrains qui donnent une furieuse envie d'headbanguer. Tout ça a presque complètement disparu dans The Thin Line Between, au profit d'incessants riffs qui, si ils étaient avant des breaks, font maintenant office d'intro, de couplets, de refrains, de breaks et d'outro. Résultat, cet album n'a vraiment aucune intensité, et est désespérément plat et soporifique, à tel point que je passe totalement au travers à chaque écoute. Si avant ces passages plus posés et graves étaient présents, ils n'étaient là que pour faire la transition entre deux lignes mélodiques et plus rapides, et toujours soutenus par les variations vocales de Ian Campbell. Aujourd'hui c'est l'inverse.
Une ou deux fois par morceau, un passage un peu plus inspiré que les autres, qu'il soit mélodique ou technique, vient sauver l'écoute du désastre, avant que des passages communs ou carrément mauvais ne viennent plomber le tout à nouveau. On se surprend parfois à croire que le morceau va être bien après une intro un peu soutenue, ou que l'intensité va monter après une ligne de guitare acoustique, mais non. Je ne me doutais même pas que le groupe puisse tomber dans les bas-fonds de la musicalité avec l'innommable break qui arrive à 2 :30 dans « Dreaming The End », une succession d'accords saccadés que l'on croirait tout droit sorti d'un vulgaire morceau de néo metal ou de metalcore. Il ne manquait plus que les « Jump motherfucker ! » et j'aurais vraiment vomi de dégoût. Je ne me doutais pas que le groupe qui a sorti Trilateral Progression puisse tomber aussi bas.

Mais non content de perdre la hargne, la brutalité et la mélodie, Neuraxis perd aussi en clarté sonore. Très honnêtement, ça fait longtemps que je n'avais pas entendu une production d'un album de death metal aussi ratée. C'est simple, il n'y a aucune notion d'espace dans cette production, où tous les instruments et la voix s'entassent les uns sur les autres en se couvrant mutuellement. La plupart du temps, les guitares – que l'on devine accordées plus bas qu'avant tellement leur son est ignoblement grave (ou alors c'est que la production est vraiment encore plus ratée que je le crois) – couvrent à peu près tout sauf les toms et la grosse caisse, reléguant loin derrière les cymbales, et annihilant toute ligne de basse (instrument que je n'ai pas entendu une seule fois en 47 minutes). Et quand les guitares se font plus mélodiques (ce qui arrive une ou deux fois par morceau), c'est la batterie qui se charge de les couvrir à son tour, avant que le chant ne s'en mêle et ne recouvre joyeusement le tout. Il est vraiment surprenant de voir qu'un groupe qui a bénéficié des services de Yannick St Amand, le meilleur producteur du Canada, ait pu à ce point se vautrer sur la production. C'est bien simple, voici le seul album que je possède qui sonne mieux encodé en mp3, sur myspace, ou écouté depuis une autre pièce que dans des conditions normales d'écoute, en face d'une belle paire d'enceintes. C'est quand même assez incroyable, au point que j'ai cru qu'il y avait un problème sur le promo que Prosthetic Records m'a envoyé.

Heureusement, tout n'est pas non plus à jeter sur ce The Thin Line Between, Alex Leblanc en tête. Soyons clair : non, il n'est pas techniquement aussi bon que Ian Campbell, je dirais même que son manque de variations dans le timbre renforce l'extrême monotonie de l'album. C'est pourtant le seul reproche que l'on peut lui faire. Car oui, il reste un excellent vocaliste, comme nous l'ont déjà prouvé ses prestations au sein de Atheretic et Neuraxis. C'est vraiment le seul musicien qui trouve grâce à mes yeux, le pire étant le batteur, dont le jeu est devenu plus brouillon et largement moins efficace de par sa volonté d'être plus « groovy » (et même ça, c'est raté).
Outre Darkness Prevails qui se laisse écouter, la fin de l'album est un peu meilleure que les morceaux 02 à 06. L'instrumental à la guitare « Standing Despite… » est heureusement réussi, et les morceaux « Oracle » et « Phoenix » qui le suivent sont un peu moins mous et plus mélodiques que les précédents, malgré encore une fois de mauvais riffs parmi d'autres bien plus convaincants. Mais si il y a un morceau qui trouve vraiment grâce à mes yeux, c'est bien « The All And The Nothing ». Comme d'habitude chez Neuraxis, le meilleur est celui qui clôture l'album. Alors ne vous attendez pas à un morceau de la trempe du génialissime « The Apex », car « The All And The Nothing » ne vaut même pas le plus mauvais morceau de Trilateral Progression (si tant est qu'il y ait un mauvais morceau dans cet album). Mais on y retrouve la recette de ce qui fait la magie du groupe : intensité et mélodie. De savoureux riffs de guitares parsèment ce morceau, où même l'alternance vocale est de retour grâce au judicieux guest de Chris Aslop, ex-vocaliste du groupe, présent sur la démo In Silence. Malgré un break central un tantinet ennuyeux, ce morceau arrive à captiver l'attention. Et c'est vraiment ça qui m'horripile : voir que le groupe est encore capable de composer de bons morceaux ! Est-ce compliqué de composer 10 morceaux de cette trempe ? Il faut croire que non, vu que le groupe n'avait jusqu'à présent fait qu'encore mieux. Et pourtant, il n'y a pas grand-chose d'autre à sauver que « The All And The Nothing » dans The Thin Line Between.

Plus j'écoute cet album et plus je me demande où est passé le Neuraxis qui a sorti il y a seulement trois ans un album qui se classe sans peine dans le top 10 des meilleurs albums de death metal de la décennie. Je ne m'attendais certes pas à une redite de Trilateral Progression, mais je ne m'attendais pas non plus à un album aussi mauvais. A trop vouloir marquer la différence avec ses précédentes réalisations, Neuraxis a juste laissé sur le bord de la route tout ce qui fait son charme. On ne demandait pas au groupe de faire plus brutal, plus technique ou plus mélodique que Trilateral Progression, on lui demandait juste de garder cette optique qui a fait évoluer sa musique vers des morceaux toujours plus immédiatement efficaces sans être simplistes à un seul moment. Seulement The Thin Line Between est en définitive tout l'inverse.
C'est marrant, mais quand j'ai écouté les nouveaux morceaux de Descend Into Nothingness il y a un peu plus d'un an, je me disais que c'est à ça que ressemblerait le futur Neuraxis. Étrangement, le départ de Ian Campbell chez l'un a entraîné un désastre, alors que son arrivée chez l'autre a marqué un gain de maturité conséquent dans un groupe pourtant déjà excellent… Et très honnêtement, je ne pense pas que ce soit une coïncidence, les vraies raisons de la médiocrité de The Thin Line Between sont probablement le départ de Steven Henry et de Ian Campbell, qui bien que remplacés par d'excellents musiciens, faisaient partie de l'identité du groupe depuis bien longtemps.
« On n'avait pas envie d'être plus brutal, mélodique, ou technique…etc . On voulait, tout simplement, composer et de la musique que nous serions heureux de jouer. » Voilà la phrase qui résume bien ce The Thin Line Between. Maintenant tant mieux si ils prennent du plaisir à jouer les morceaux de cet album, car moi je n'en prends aucun à les écouter. Et sachez que je n'ai aussi pris aucun plaisir à écrire cette chronique, car Neuraxis étant un groupe que j'adore, j'aurais été vraiment ravi de lui remettre un 9,5/10, si l'album l'avait mérité…

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18 COMMENTAIRE(S)

NORDDD citer
NORDDD
04/01/2011 01:30
note: 9/10
Très bon album pour ma part, le plus aboutit de Neuraxis !
Ant'oïn citer
Ant'oïn
27/07/2009 15:19
Ben en tout cas ce que j'aime chez Thrasho c'est que c'est justement pas objectif. Au moins on a l'avis de personne qui sont bien encres dans le milieu qui sont passione et qui en plus savent bien ecrire, avec de l'humour, des tournures de phrase vraiment cultissime par moment, et surtout une personnalite, un style une ame.

Alors faire des chroniques objective, ce serais de ne pas connaitre les albums precedent du groupe et de ne pas etre fan du groupe, de ne rien attendre du groupe, d'etre un foutu ordinateur qui analyse la musique.

Cela dit malgres qu'il y'ai sur thrasho des albums "premiere ecoute" (ce qui est normal apres tout Moqueur) les chroniques sont souvent bien faites et pas souvent objective. Donc on saura pertinement si le chroniqueur aime ou pas le CD. Generalement le chroniqueur le precise, quand il ne connait pas un groupe, qu'il n'aime pas le style ou qu'il est jaloux du guitariste.

Ca rend les chroniques plus vivante et interressante. Au lieu de rechercher la verite universel pour decrire un album, on a l'avis de "pro", alors c'est quoi le mieux ? Une chronique vrai qui decris la musique dans les moindres details sans avis ni idees ? Ou des personnes qui font partager leur avis avec des lecteurs qui s'identifie aux chroniqueur ? (exemple Yaourt propose souvent des albums que j'aime) Moi je choisis la deuxieme solution, car je suis la pour savoir si je vais aimer, pas si j'ai tord ou raison d'aimer.

Et puis cet album est VRAIMENT pas terrible du tout quand on a connus les anciens album...Heuresement qu'ils ont sortis le live avant celui la !
von_yaourt citer
von_yaourt
24/07/2009 17:52
note: 4.5/10
Je connais des sites où on aurait supprimé d'office ton second commentaire (pas le premier, tu as le droit de dire des énormités sur la piètre qualité mélodique de cet album Clin d'oeil ), vu qu'il n'est qu'une remise en cause de ce qu'est une chronique telle tout chroniqueur au monde la fait. Mais comme on n'est méchant qu'avec les groupes ici, je vais te répondre. Mr Green

STUART a écrit : Dernière chose, une chro doit être, logiquement, un descriptif de l'album avant écoute

Ah merde, là il va falloir que j'explique comment je fais pour décrire l'album avant de l'écouter, parce que ça j'ai pas encore réussi à le faire, malgré toute ma mauvaise foi. Tu veux que je décrive la pochette peut être ? Moqueur

Citation : L'avis ultra négatif d'un chroniqueur quel qu'il soit, on s'en fiche et puis ce n'est pas le but "du jeu" à la base ! Je ne dis pas tout ceci simplement parce que j'aime bien cet opus, mais cela devrait s'appliquer à toutes les chroniques ! Une chronique doit être vivante et en mouvement, histoire de faire saliver le lecteur, même sur les parties négatives, et non de le dégouter d'entrée au bout de la 2ème phrase.

Première chose : j'ai décrit l'album de manière objective (riffing, parties de batterie, chant, production) contrairement à ce que tu soutiens. Mais si je n'avais pas fait la partie critique, qui est forcément subjective, et nécessaire à toute chronique digne de ce nom, personne n'aurait su si cet album est bien ou pas. C'est là le réel intérêt d'une chronique, on n'est pas juste une vitrine descriptive et chiante comme la pluie (ou ce The Thin Line Between Mr Green ). Tout ça me fait dire que je n'aurais pas envie de lire les mêmes chroniques que toi !

Citation : Franchement, l'industrie du disque va très mal, ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Voulez vous faire disparaître vos groupes préférés, sous prétexte qu'ils ont, à vos yeux, sorti un album moyen ?!?! Pour vous c'est un album moyen, mais quant vous chroniquez de cette façon, pour eux (en l'occurence NEURAXIS) ce sont plusieurs ventes en moins !

A mon avis, je n'ai pas dissuadé grand monde d'acheter cet album. Les gens se font un avis propre sur l'objet en l'écoutant eux-mêmes, c'est-à-dire en l'achetant directement (ça m'est arrivé d'acheter un album d'un groupe que j'aime sans me fier à personne et de me retrouver avec une bouse), via les extraits ou illégalement (rappel : télécharger rend con), et comme tu peux le voir dans les commentaires, tous les intervenants l'ont fait. Les chroniques ne dissuadent pas, et poussent presque aussi rarement à l'achat. Tout au plus servent-elles à la promotion qui aura le même impact (car la même visibilité) qu'elle soit bonne ou mauvaise.
Et quand bien même deux personnes n'auraient pas eu envie d'acheter le dernier Neuraxis après avoir lu cette chronique, j'ai envie de dire que c'est de la faute au groupe, qui n'avait qu'à pas faire un si mauvais album ! Dois-je rappeler qu'il fait partie des 10 déceptions de l'année chez nos lecteurs ?

Citation : On peut chroniquer un album objectivement, tout en ne l'aimant pas, sans être négatif ! Chroniquer objectivement en n'aimant pas un album est beaucoup plus dûr que de faire sans arrêt ressortir "son" avis perso, qui plus est négatif, pour au final ne pas dire grand chose ^^

Mince, alors je dois dire que c'est mauvais sans émettre un avis négatif ? Pffiou, là effectivement ça devient difficile ! Moqueur

Citation : Je ne demande pas de réponse à ça, car je ne reviendrais probablement pas sur cette chronique, mais réfléchissez-y ^^

Si, reviens me dire comment faire une chronique objective s'il te plaît ! Mr Green
citer
STUART
24/07/2009 16:17
(... oui, j'ai fais quelques fautes, autant pour moi)

Une dernière chose que je n'ai jamais comprise ... quand un chroniqueur s'attaque à une chro, il est censé decrire l'album, oui, c'est logique, puis éventuellement donner son avis, dac ! mais dans cette chro, on a bien compris que le chroniqueur n'aimait pas cet album, bien, mais de là à descendre le groupe en flèche, et à en dégouter l'acheteur potentiel, je trouve cela inapproprié et un peu hors sujet ! Au final, cela aurait été plus simple de dire en 5 mots "je n'aime pas cet album" et de laisser la chro a une autre personne un peu plus objective, je pense.

Dernière chose, une chro doit être, logiquement, un descriptif de l'album avant écoute. L'avis ultra négatif d'un chroniqueur quel qu'il soit, on s'en fiche et puis ce n'est pas le but "du jeu" à la base ! Je ne dis pas tout ceci simplement parce que j'aime bien cet opus, mais cela devrait s'appliquer à toutes les chroniques ! Une chronique doit être vivante et en mouvement, histoire de faire saliver le lecteur, même sur les parties négatives, et non de le dégouter d'entrée au bout de la 2ème phrase. Franchement, l'industrie du disque va très mal, ce n'est pas la peine d'en rajouter ! Voulez vous faire disparaître vos groupes préférés, sous prétexte qu'ils ont, à vos yeux, sorti un album moyen ?!?!

Pour vous c'est un album moyen, mais quant vous chroniquez de cette façon, pour eux (en l'occurence NEURAXIS) ce sont plusieurs ventes en moins !

On peut chroniquer un album objectivement, tout en ne l'aimant pas, sans être négatif ! Chroniquer objectivement en n'aimant pas un album est beaucoup plus dûr que de faire sans arrêt ressortir "son" avis perso, qui plus est négatif, pour au final ne pas dire grand chose ^^

Je ne demande pas de réponse à ça, car je ne reviendrais probablement pas sur cette chronique, mais réfléchissez-y ^^
citer
STUART
24/07/2009 15:24
Cet album est tout simplement génial !

les parties mélodique sont plus mélodique et travaillées, elles sont plus longues qu'avant également, ce qui permet de plus les appréciées, limite de se les appropriées ! Quelques partie acoustique sont enfin de la partie , puis, ca ne blast plus du début à la fin (quasi) et pour finir, les parties de chant grind, finish, et c'est tant mieux, car la variété dans le metal, oui, mais les groupes qui ont sans arrêt le cul entre 2 chaises, perso, ca m'enmerde grave !

Je le redis, cette opus est de loin leur meilleur, leur plus mature aussi, et quant au son, je suis ingé son, et justement je trouve le son relativement bon, voila en bref ! Après, chacun sion avis ^^
von_yaourt citer
von_yaourt
06/12/2008 16:08
note: 4.5/10
Ah, on a enfin trouvé la deuxième personne du net à apprécier cet album ! Mr Green
michtonjuju citer
michtonjuju
05/12/2008 21:57
note: 9/10
C'est un scandale!!! Cet album est magnifiquement bien fait!!!
Des parties guitare destructrice (deviation occurs, versus...)
ça blast quand il faut, du technique mais pas trop (j'entent par la bien placé sans en faire trop...) et des parties batterie...Pffff
Etre deçu par rapport aux ancien, je veut bien éventuellement comprendre mais de la a mettre 4,5... Bref je trouve que yaourt porte bien son nom... Je recommande

Ander citer
Ander
06/08/2008 23:58
note: 5.5/10
Cet album n'est pas ultra mauvais en soit, c'est juste dur de voir que c'est Neuraxis qui a sorti ça... Le Yaourt a assez bien résumé les choses, même si je suis pas d'accord sur tout les points (basse que je trouve un peu plus audible que sur Trilateral Progression, j'aime bien le riff jumpant de Dreaming The End, Phoenix coincée entre deux des meilleurs titres de l'album...), c'est belle et bien une grosse déception, et certainement celle de l'année, en espérant que Necrophagist, Anata, Severed Savior et consorts ne tombent pas aussi bas...
2nd° Decapitation citer
2nd° Decapitation
22/07/2008 11:18
note: 9.5/10
Franchement bien qu'étant très bonne je n'ai pas pu lire ta chro jusqu'au bout tellement mon avis est a l'opposé du tiens sur cet album, que je trouve vraiment EXCELLENT!
Bien qu'étant tres loin de la complexité de trilateral progression, je trouve cet album extremement jouissif et addictif.
Je le place tout simplement directement dans mon top 10 cette année.
getz citer
getz
17/07/2008 16:54
note: 5.5/10
Putain l'année 2008 c'est l'année de la déception! Cryptopsy, Neuraxis, Emeth...
Enfin, cet album est clairement en dessous de Trilateral Progression, mais il se laisse écouter...sans que rien ne ressorte réellement.
von_yaourt citer
von_yaourt
17/07/2008 11:11
note: 4.5/10
Ant'oïn a écrit : Il manque plus qu'a chroniquer le live en CD qui est magistral et fantastique, et vous aurez fait toute la discographie non ?

Outre le live, il y a aussi Imagery qui n'est pas encore chroniqué. Clin d'oeil
peporc citer
peporc
17/07/2008 09:24
note: 3/10
Quelle déception, je déteste leur production.
Aucun morceau n'a la gouache, et le chant avec 4 effets par dessus ça me dépasse... c'est fin cette époque bordel !
Ant'oïn citer
Ant'oïn
17/07/2008 02:18
Tres bonne chronique ! (longue mais c'est pas un defaut je trouve Moqueur) le morceau en ecoute est a chier, et il me semble qu'a un moment ils avaient mis plus de titre sur leur myspace et meme constat CE N'EST PLUS NEURAXIS !

Moi qui etait absolument fan du groupe ca me fait grave chier de penser que c'est devenus du Death Metal basique... Il manque plus qu'a chroniquer le live en CD qui est magistral et fantastique, et vous aurez fait toute la discographie non ? Apres je pense pas que c'est necessaire d'encore s'attarder sur ce groupe...
Ander citer
Ander
16/07/2008 21:14
note: 5.5/10
von_yaourt a écrit : Non, cette chronique n'est pas du tout trop longue. Moqueur

Sinon Ander, William Seghers n'a pas joué sur Defiant Imagination, mais bien sur le DVD : Defiant Indoctrination. Clin d'oeil



Ha merde pas au courant pour le DVD, je croyais que tu voulais dire Defiant Imagination. Mr Green Le seul de Quo Vadis que j'ai écouté d'ailleurs, pas mal mais à part Silence Calls The Storm j'avais pas été emballé. :/
von_yaourt citer
von_yaourt
16/07/2008 19:25
note: 4.5/10
Non, cette chronique n'est pas du tout trop longue. Moqueur

Sinon Ander, William Seghers n'a pas joué sur Defiant Imagination, mais bien sur le DVD : Defiant Indoctrination. Clin d'oeil
Ander citer
Ander
16/07/2008 19:01
note: 5.5/10
T'y es pas allé avec le dos de la cuillère pour savourer ton yaourt, Von. Mr Green

Un des albums que j'attendais le plus cette année et je sens qu'il va prendre le même chemin que le Cryptopsy niveau déception...

Triste de voir un groupe qui progresser techniquement et musicalement album après albums, se vauter comme ça... J'ai écouté Darkness Prevails en lisant ta kro et je trouve même ce morceau très plat (bien qu'assez mélodique quand même) alors si c'est un des meilleurs de l'album...

"Defiant Indoctrination de Qua Vadis..." Oula! xD

Bon, verdict final quand je le recevrais avec son beau T-Shirt. Moqueur
Mitch citer
Mitch
16/07/2008 18:43
Sévère le petit yaourt, ce que j'avais écouté me semblait pas si catastrophique... Devil
cglaume citer
cglaume
16/07/2008 17:01
Bientôt, sur Thrasho, les chroniques en 5 tomes ! Sourire

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Neuraxis
Death Metal
2008 - Prosthetic Records
notes
Chroniqueur : 4.5/10
Lecteurs : (13)  6.35/10
Webzines : (18)  7.51/10

plus d'infos sur
Neuraxis
Neuraxis
Death Metal - 1994 - Canada
  

tracklist
01.   Darkness Prevails
02.   Wicked
03.   Versus
04.   Deviation Occurs
05.   The Thin Line Between
06.   Dreaming The End
07.   Standing Despite...
08.   Oracle
09.   Phoenix
10.   The All And The Nothing

Durée : 47:41

line up
parution
29 Juillet 2008

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Neuraxis
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Trilateral Progression

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