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Dementor - God Defamer

Chronique

Dementor God Defamer
Ah Dementor ! Pris au hasard lors de ma seule et unique commande à la VPC d'Osmose, je ne regrette pas l'achat de ce « God Defamer », qui au coté d' « Enslave the Weak » (son prédécesseur, dont vous aurez peut être la chronique un jour), m'a procuré mon quota de brutalité nécessaire à l'époque.

Chez Dementor, on joue vite, on joue fort. La thématique de cet album est simple : NOUS DEFONCER LES TYMPANS JUSQU'A PLUS SOIF. Ici, pas de mid-tempo de tarlouze, pas de soli mélodeath : cette petite teigne d'album est brutale du haut de sa tignasse en bataille jusqu'à la pointe de sa Doc Marten's, qu'elle nous colle d'ailleurs bien profond là ou il faut.
Pas besoin d'être 15 pour faire du bruit : c'est un trio de musiciens qui anime cette entité Slovaque, mené par un guitariste vocaliste qui boude les growls typiques du brutal death, et leur préfère des éructations à la Krisiun, c'est-à-dire intelligibles dans leur discours anti-chrétien (et ouais, un de plus qui n'occupe pas ses dimanches matin à se gaver d'hosties !) et tout aussi brutales. Dementor partage avec ses collègues Brésiliens un amour immodéré pour l'aspect martial de certaines rythmiques (« Harvester of Christian Souls » aurait pu figurer sans souci sur l'un des derniers albums) ; mais il emprunte aussi, et c'est là un gage de qualité, ce coté « relentless », jusqu'au-boutiste qu'un « King of All Kings » d'Hate Eternal avait superbement illustré en son temps. Dementor ne relâche pas la pression une seconde, et vous tenez là un vrai album de Brutal Death, qui n'a signé aucun compromis sur l'intensité de ses 9 compositions. Certains passages blastés semblent sans fin, car animés par un riff un peu linéaire et sans chant, à tel point qu'au bout d'une dizaine de secondes le cerveau tique : le CD est rayé ? Non, c'est juste notre trio des ex-pays de l'Est qui essaye de repousser un peu plus loin la dose de souffrance sonore qu'ils feront subir au prochain cul béni qui passe à leur portée. Et ce n'est pas la pochette qui me fera mentir : aussi laide que dérangeante, on ne peut pas dire qu'il y ait tromperie sur la marchandise. La virulence du propos ne faiblit pas jusqu'à la dernière minute : je m'attendais à ce qu' « Unholy Hordes of Rot » baisse un peu le ton, en guise de conclusion d'album, quitte à pardonner au groupe de succomber aux sirènes du mid-tempo un peu malsain histoire de soulager les bras de leur pauvre batteur ; mais arrivé au dernier titre c'est tout simplement l'un des plus portés sur les BPMs à 3 chiffres qui se dévoile à nos esgourdes Le plus appréciable dans ce déferlement de blastitude assumé est que Dementor arrive à se faire accrocheur par moments : « Slaying Grace » et surtout « The Mighty Evil » (mis en avant sur leur Myspace) ont leur lot de riff dévastateur, signe de lendemains douloureux au niveau des cervicales. On en prend plein de partout, mais au moins l'esprit peut s'évader sur un riff ou deux, peut être une étincelle de pitié a-t-elle surgie au sein de ces esprits dérangés au moment de finaliser cette boucherie ?
Certes, tout cela est fortement influencé par l'Ange Morbide et ses innombrables incarnations, certes tout cela n'est pas bien neuf, ni bien original, ni bien fin (mais est-ce ce que vous cherchiez en venant lire cette chronique ?). On pourra argumenter que la production d'Andy Classen donne un son un peu plastique à la batterie, bien qu'elle soit déjà de meilleure qualité qu' « Enslave the Weak » ; mais dans l'absolu je prend juste mon pied à me vider la tête avec cette petite teigne dont je vous parlais précédemment, et de sa courte durée de 33 mn elle arrive à faire effet juste avant de devenir lourde ou inconvenante. Un bon défouloir sans prétention, mais fait avec passion et volonté de défoncer l'auditeur, personnellement j'adhère.

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2 COMMENTAIRE(S)

hurgh citer
hurgh
01/02/2018 23:50
Ressorti aujourd'hui après l'avoir laissé de côté pendant quelques années. C'est très bien foutu, pas d'approximations, c'est 100% maîtrisé. On ne peut pas dire que le groupe ait une identité bien marquée et certains riffs sont un peu passe partout, mais pour qui aime le death brutal sans fioriture, c'est hautement recommandable.
citer
backstaber
23/02/2010 21:35
ah wai carrément bon st'album !

Totalement inconnu et pas considéré du tout, si ça avait été fait par de grands pontes du genre, probable que ça aurait été mieux diffusé...

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Dementor
Brutal Death
2004 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (2)  7.75/10
Webzines : (10)  6.07/10

plus d'infos sur
Dementor
Dementor
Brutal Death - 1988 - Slovaquie
  

écoutez
tracklist
01.   Slaying Grace
02.   God Defamer
03.   The Mighty Evil
04.   My Ally Anger
05.   Devilish Obsession
06.   Harvester of Christian Souls
07.   Power of Crucifixion
08.   To Taste Divinity
09.   Unholy Hordes of Rot

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