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A Very Old Ghost Behind The Farm - Primary Septagon

Chronique

A Very Old Ghost Behind The Farm Primary Septagon
Parti sur d'autres fronts à coloniser, le général Thomas Johansson a chargé le troufion Ikea d'aller vérifier l'état de civilisation d'A Very Old Ghost Behind The Farm. Deuxième expédition mais premier pas dans ces marécages pour le bleu, pas de problème, il faut dire que le soldat suédois avait bien défriché cette terre encore appelée Bareste. Un an plus tard, la nouvellement nommée Primary Septagon laisse penser à un mieux avec sa pochette délicieusement occulte et une surpopulation bienvenue, le one man band un brin maladroit ayant subi une explosion démographique voyant chaque poste pourvu d'une personne à part entière. Alors, les paysans se sont-ils décidés à servir les rangs de l'excellence française ou doit-on lancer un « Je vous ai compris » de déroute en abandonnant écoles, administrations et émissaires coincés sur place ?

« Même sentence, même punition » serait-on tenté de dire tant les défauts embourbant Bareste semblent une nouvelle fois de mise, l'excursion dans la mangrove (située en Haute-Garonne précisément, paye ton tourisme glamour), faite d'Acid Bath dont on aurait remplacé les passages death par du rock sudiste et de vocaux râlés rappelant les anciennes victoires occidentales chez les zoulous de Forest Of Equilibrium, s'avérant décevante. Malgré un goût pour les tempos changeants, montrant que les anciens morceaux réenregistrés ont subi un ravalement de façade (et vas-y que ça aligne boue et gros sel sur « Bareste »), ou le groove ondulant du hara (« As Millions Rats ») permettant d'apporter en surprise ce qu'il manque en substance, Primary Septagon pêche surtout par une volonté de trop en faire donnant le sentiment d'assister à un imbroglio de moments inégaux. Surtout qu'une fois séparé le bon grain de l'ivraie, la balance penche du côté de la matière première appauvrie, section « backing vocals horripilants » (non mais c'est quoi ces montées rock du pauvre sur « Cross The Skull River » ?), « lancement mou du genou » (toi aussi apprend la distorsion bluesy lambda avec « Dead Horse » !) ou « on tapine un brin la brunette au fond de la salle » (les soli de beau gosse de « Bareste » et « As Million Rats », aussi raccords que Bon Jovi dans un bar PMU). Enfin, bien beau de ratiboiser à tour de bras mais avec une machette à la lame émoussée par une production javellisée (entendre à peine la basse dans un disque de sludge ! Crime !), on pense plus à une bagarre de basse-cour qu'à un massacre à la rwandaise, là où un son broussailleux aurait collé aux envies « nature » des compositions.

Cependant, n'allez pas croire que tout est à parquer dans une banlieue moderne que la grande muette aurait bâtie à la hâte pour oublier une histoire commune peu reluisante ! Les sympathiquement brise-nuques « Night Of The Hunter » et « Outbred », l'incursion de riffs à l'accroche gluante relevant parfois de la petite pépite (le démarrage de « Cross The Skull River » et sa déclinaison relançant la machine à mi parcours) montrent qu'il ne manque qu'une capacité à canaliser l'inspiration pour satisfaire l'uniforme. L'impression finale est que tout cela passerait mieux avec un rapport qualité/quantité réévalué, chaque morceau portant son passage intéressant à l'image de « A Possessed Man » et ses guitares tout en tongs et poils dépassant du slip. La galette réussit sans problème l'épreuve de l'écoute d'une traite bien que l'on aimerait moins chercher et plus trouver ce qui attire ici.

Bref, les consanguins d'A Very Old Ghost Behind The Farm n'ont pas l'air bien méchant et c'est globalement ce qu'on leur reproche. Pas de quoi crier au scandale jusqu'à l'alalie mais alors que le panneau d'entrée promettait un voyage ethnologique croisant cadavres, spiritisme et boissons capiteuses, on se retrouve à jouer au Dr Maboul avec des germains à casquette Diesel sentant la Budweiser éventée. Un « peut mieux faire » donc, mais quelques qualités et l'envie d'en découdre laissent penser qu'il manque peu de choses pour transformer ce pays en réserve de premier ordre pour les armées. État-major, laissez-y une ambassade, on ne sait jamais !

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3 COMMENTAIRE(S)

lkea citer
lkea
06/01/2011 16:45
note: 6/10
Il y a des titres en communs et des nouveaux. Les anciens morceaux ont été réenregistrés et modifiés par rapport aux premiers (par contre, impossible de te dire dans quelle mesure vue que je n'ai pas écouté le premier...).
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
06/01/2011 16:42
Ah c'est les mêmes titres que sur "Bareste"?! J'ai bien fait de te refiler le bébé alors. Aucun intérêt que je m'y colle de nouveau.
lkea citer
lkea
06/01/2011 07:42
note: 6/10
Des extraits sur leur myspace :

http://www.myspace.com/behindthefarm

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A Very Old Ghost Behind The Farm
Sludge / Rock
2010 - Ocinatas Industries
notes
Chroniqueur : 6/10
Lecteurs : (2)  7/10
Webzines : (7)  6.83/10

plus d'infos sur
A Very Old Ghost Behind The Farm
A Very Old Ghost Behind The Farm
Sludge/Doom/Stoner/Rock - 2009 - France
  

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vidéos
Bareste
Bareste
A Very Old Ghost Behind The Farm

Extrait de "Primary Septagon"
  

tracklist
01.   Bareste
02.   Cross The Skull River
03.   As Million Rats
04.   A Possessed Man
05.   Night Of The Hunter
06.   Dead Horse
07.   Outbred

Durée : 47 Mns

line up
parution
29 Novembre 2010

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