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Death - Individual Thought Patterns

Chronique

Death Individual Thought Patterns
On ne le dira jamais assez, 1993 fût sans doute la plus belle année de l'histoire du metal extrême, et si je ne devais sélectionner qu'un seul album à retenir de ces cinquante deux semaines, ce serait sans le moindre doute Individual Thought Patterns. Pourtant, si 1993 a été une grande année pour Death, 1992 a été une année absolument horrible. Fort du succès commercial sans précédent de "Human" (Death technique) de Death">Human, le groupe est parti en tournée européenne de début janvier à fin mars, épaulé par Pestilence. Au début pas de problèmes apparents, et le public aura même l'occasion de voir quelques prestations de Cynic à l'improviste puisque Tony Choy était encore dans le groupe à l'époque et qu'il épaulait Pestilence en tournée. C'était sans compter sur une brouille avec les Hollandais qui les éjectera de la tournée (Mameli en tirera une rancoeur éternelle et Chuck écrira le titre « Jealousy » à son propos) et une autre avec le manager de l'époque, Eric Greif, pour une dette impayée de 14000 dollars envers la société de tour bus, ce qui avortera la tournée de deux semaines. De retour aux États Unis, Schuldiner prend le temps d'attaquer celui qu'il pensait responsable de la mascarade, et obtient finalement le retour du matériel musical du groupe, bloqué en Europe pendant cinq mois jusqu'à ce que la dette fût épongée. Ce délai retarda d'autant la sortie de Focus, ce qui laissait penser à Chuck que Sean Reinert serait à nouveau de la partie pour le cinquième album de Death. Hélas il déclina l'invitation pour se concentrer sur Cynic, c'est donc Gene Hoglan, ayant quitté Dark Angel (qui n'était pourtant pas en bons termes avec Death auparavant), qui devint le batteur attitré du groupe pendant presque trois ans. Steve DiGiorgio fût rappelé, lui qui était retourné chez Sadus sans participer aux trois tournées de "Human" (Death technique) de Death">Human. Paul Masvidal pour sa part avait déjà fait ses valises et Chuck, en bon fan de heavy metal et notamment de King Diamond, s'est décidé à travailler avec un guitariste qu'il admirait beaucoup : le formidable Andy LaRocque, dont le travail sur Individual Thought Patterns allait rentrer dans l'histoire.

Déjà à l'époque Schuldiner songeait à un nouveau projet, plus heavy metal et qui aurait un véritable chant clair – il pensait alors engager Christian Augustin, ancien chanteur des Français de Sortilège ! Ce qui ne s'appelait pas encore Control Denied et ne se réalisera qu'en 1996 trottera dans la tête de Chuck pendant des années, influençant largement la seconde période de Death, qui évoluera toujours plus vers une musique progressive et complexe. Les obtus et autres sourds et malentendants avaient déjà crié au scandale devant "Human" (Death technique) de Death">Human, bien trop difficile d'accès pour eux, sans se douter que Death venait d'établir le standard d'un genre qui se façonnerait à son image pendant plus de vingt ans. Avec Individual Thought Patterns, Death va encore plus loin en créant l'archétype de l'album de death technique, aux compositions moins brutales mais aux riffs plus complexes pour des mélodies toujours plus mémorables, tout en conservant le dynamisme du death metal classique. Sans faire dans la surenchère de technique, cet album marque un tournant, une étape franchie dans l'histoire du style, puisque là où Pestilence et Nocturnus étaient encore très binaires dans leur approche, que Atheist avait pratiquement délaissé toute agressivité depuis Unquestionnable Presence et que Cynic n'avait pas encore sorti l'album le plus difficile d'accès d'un genre qu'il transcendait largement, Individual Thought Patterns s'est imposé comme un album de death metal tout à la fois agressif, mélodique, au groove typique du groupe, avec des passages véritablement complexes sans pour autant être hermétiques une seule seconde.
Si ce n'est la polyrythmie du début de « Jealousy » il n'est en effet rien qui soit particulièrement traître pour l'amateur de death metal, qui trouvera aisément ses repères sur des compositions dont le rythme comme les mélodies ne sont pas le fruit d'un intense brainstorming sur l'agencement des mesures ou le développement harmonique adéquat. Dans le prolongement logique de "Human" (Death technique) de Death">Human, c'est l'apparition d'un death qui s'avère simplement être technique, là où ce qu'on appelait à l'époque techno-death était bien moins immédiat et beaucoup plus travaillé sur un plan théorique. L'efficacité des titres et la beauté des mélodies prime sur tout le reste, qu'importe la manière qui en l'occurrence se traduit par des riffs très aériens, des placements atypiques quoique toujours naturels, et surtout une liberté totale dans les parties de basse, de batterie ou dans l'ajout de leads qui permet d'apporter une richesse incroyable à la palette de Death. Quand vous pensez à Individual Thought Patterns, vous pensez aux accentuations du jeu de cymbales de Gene Hoglan, aux divins slides de Steve DiGiorgio, aux solos de Andy LaRocque qui embrassent si merveilleusement la dynamique des compositions, ou encore aux vibrants tappings de Chuck Schuldiner, dont le placement vocal demeure inégalé. Et pourtant vous headbanguez en rythme, parce que contrairement à The Sound Of Perseverance la structure des titres est encore à l'époque très classique. C'est une optique qui influencera très largement les groupes de death technique du vingt-et-unième siècle, Quo Vadis et Obscura en tête.

Quand on demande à Schuldiner s'il comprend les réactions de désapprobation qui se sont élevées après le virage technique entamé par "Human" (Death technique) de Death">Human, il répond simplement : « Well, if people felt that way, they're listening to music that they shouldn't be listening to. Death is not a limited band where I want the same, simple beat through everything. […] And to say being technical isn't proper in this type of band, I just think that's a narrow-minded statement. It's coming from someone who doesn't understand my direction. They don't have to like it. But if you really wanna get into the reasoning of it, Death isn't a band that I want to limit, let's put it that way. »
Cette volonté de ne pas limiter Death se fait ressentir tout au long de Individual Thought Patterns, dès les premières notes d'un « Overactive Imagination » qui malgré son efficacité redoutable tranche singulièrement avec le rouleau compresseur qu'était "Human" (Death technique) de Death">Human grâce aux patterns changeants de Hoglan qui feront plus tard le bonheur des amateurs de Strapping Young Lad, et à un Steve DiGiorgio qui livre la meilleure prestation de sa carrière. Évidemment, personne n'a eu à redire sur les compositions, Chuck ayant tout écrit ou presque avant d'engager ses acolytes, et comme d'habitude c'est surtout le second guitariste qui en fait les frais, puisque Andy LaRocque n'aura l'occasion de composer que quatre solos. Mais quels solos ! S'il ne fallait en retenir qu'un seul dans l'histoire du metal entier ce serait sans l'ombre d'un doute celui de « Trapped In A Corner », dont l'inspiration divine relèguerait presque ses prestations chez King Diamond au rang d'anecdote : épousant parfaitement la structure du morceau, il pave la route d'autant de notes aussi aériennes que sublimes pour aller tutoyer la perfection, laissant un Schuldiner galvanisé prendre le relais dans un déluge de tapping qui résonne encore aux oreilles de tous ceux qui ont eu la chance d'écouter ce travail d'orfèvre. Sur le plan musical Individual Thought Patterns demeure le seul album de Death dans lequel il n'y ait pas une seule petite imperfection : chaque titre de l'énergique « Overactive Imagination » à l'hymne « The Philosopher », tout de A à Z y est touché par cette grâce indescriptible qui démarque les rares œuvres irréprochables des simples chefs d'œuvre. Évidemment, Schuldiner n'est pas subitement devenu un grand écrivain, et quelques uns peuvent encore reprocher le manque de travail littéraire sur un titre comme « The Philosopher » ; ce serait pourtant bien vite oublier que le rythme des textes est en parfaite adéquation avec la musique, toujours avec ce placement si atypique et ces phrasés qui s'allongent pour se caler parfaitement dans les temps, là où d'autres se contentent encore de débiter les vocaux en cadence comme à l'armée.

Il est toutefois impossible de critiquer sérieusement un album aussi parfait que Individual Thought Patterns sans évoquer ce qui est considéré comme son principal défaut (son unique oserais-je même dire), à savoir sa production. Si le Morrisound est un studio à la réputation légendaire, c'est sans doute plus par le travail de Jim Morris que par celui de Scott Burns, dont les productions sont perfectibles là où celle de Symbolic et celle de The Sound Of Perseverance ne souffrent aucune critique. Pourtant le principal défaut de la production de "Human" (Death technique) de Death">Human s'est vu corrigé, et la basse de Steve DiGiorgio est devenue omniprésente, même pendant les rythmiques où son impact demeure palpable malgré une ligne de conduite souvent proche de celle des guitares. Scott Burns a bel et bien réussi à rendre tous les instruments et tous les éléments de la batterie parfaitement audibles à tout instant, et c'est déjà une prouesse que peu de producteurs actuels parviennent à répéter. On ne peut pour autant pas nier que Jim Morris apportera aux futures productions des albums de Death un élément essentiel : l'espacement. Individual Thought Patterns est un album qui sonne sûrement aujourd'hui aux néophytes comme étouffé et très compact là où Symbolic occupera tout l'espace sonore disponible et paraîtra plus naturel. C'est le genre de détail qui date instantanément un album et le fait vieillir plus qu'il ne devrait, alors que The Sound Of Perseverance pourrait sortir dans dix ans sans que l'on s'en rende compte.
Et malgré cela, je le clame haut et fort, cette production sied parfaitement à Individual Thought Patterns, non pas parce qu'elle l'ancre définitivement en 1993, mais bien parce qu'elle est à l'image de ses compositions : sèche, rugueuse, mais d'un équilibre qui touche à la perfection. Quand on connaît le jeu extrêmement tendu de Schuldiner, son style de composition qui repose avant tout sur le dynamisme et la progression, on peine à s'imaginer cet album avec un grain sonore différent qui nuirait à la lisibilité de l'ensemble.

Oui, mais quand on s'appelle Alan Douches, qu'on est le producteur à la mode et que Eric Greif, détenteur des droits de l'œuvre de Chuck depuis sa mort, vous appelle pour essayer de rajeunir le son d'un groupe largement oublié par la nouvelle génération de metalleux, on ne peine pas trop à augmenter le volume des basses au maximum. Volonté mercantile ou hommage aux dix ans de la disparition d'un génie, je vous laisse seul juge, mais encore plus que pour "Human" (Death technique) de Death">Human, Douches a complètement défiguré le son de l'album, bien plus étouffé que l'original mais bien moins défini car noyé sous trois tonnes de basses dégueulasses qui empiètent énormément sur les médiums et noient donc les détails des guitares et de la batterie dans une masse informe de graves. Et le pire c'est qu'à moins de l'écouter au casque, la basse de DiGiorgio n'est pas plus audible qu'avant, elle l'est au contraire moins ! Un véritable massacre en règle qui rompt le fragile équilibre de la production originale, à tel point qu'une bonne partie des fans sur facebook ont renommé l'assassin Alan Douchebag. Pour un roi de l'artificiel et du m'as-tu-vu, c'est mérité.
Alors certes, cette réédition parue en octobre comporte aussi, et l'initiative est très louable, l'enregistrement live de la deuxième date à Berlin lors de la tournée européenne de 1993, avec pour une fois Steve DiGiorgio dans le line-up. Et quel bonheur que d'entendre des titres qui ne sont pas présents sur les lives officiels du groupe comme « Leprosy », « Living Monstrosity », « Within The Mind » ou « In Human Form ». Les compositions des trois premiers albums sont d'ailleurs transfigurées par l'apport de Hoglan et DiGiorgio qui rompent avec la monotonie de la section rythmique de l'époque, et c'est une sensation orgasmique que d'écouter le génial « Living Monstrostiy » avec tant d'ajouts rythmiques comme mélodiques. En fait le seul véritable défaut de ce live, et il est de taille, c'est d'avoir été enregistré en automne, alors que Ralph Santolla n'était plus disponible. Et... comment dire ? Ah oui voilà j'ai trouvé : Craig Locicero, à l'époque dans Forbidden, est une insulte à James Murphy, Paul Masvidal et Andy LaRocque, voire à quiconque sait jouer un solo correct. S'il tient la route rythmiquement malgré quelques pains et quelques fausses notes, c'est quand j'ai entendu ses solos que j'ai eu envie de le retrouver et du lui envoyer toute la discographie d'Anthrax par la Poste comme châtiment (oui, c'est bien pire que la substance pathogène). Inutile de dire que le duel de « Living Monstrosity » y perd toute sa saveur, et qu'il est bien incapable de reproduire la moindre note du solo de « Flattening Of Emotions ». Mais le bouquet est atteint sur « Trapped In A Corner », où l'infâme engeance du démon se met à faire des... chromatismes. Oui, vous savez, cet exercice d'échauffement si utile. Putain, autant engager Michael Angelo Batio, même s'il ne sait faire que ça, lui au moins les exercices d'échauffement il les joue correctement. C'est d'autant plus dommage car, même si comme d'habitude Schuldiner n'est pas irréprochable en live, la prestation du reste du groupe comme la set list sont de qualité.

On ne sera véritablement conquis que par la présence de la reprise de Possessed faite en studio sur cette nouvelle réédition à la fois totalement dispensable et regorgeant de choix absurdes, en remerciant bien fort Eric Greif de faire la chasse aux bootlegs de bonne qualité tout en nous refilant un concert de la seule tournée de Death où le second guitariste était un branquignole. Le Individual Thought Patterns original est parfait et se suffit largement à lui même, même si la version de Relapse intéressera les collectionneurs. Par pitié, ne commencez pas par écouter le meilleur album de la discographie de Death avec cette réédition, au risque de vous faire l'oreille sur une version dénaturée, dont les détails qui font tout le génie de ces presque quarante minutes seront effacés par une production exclusivement destinée à un public de jeunes attirés par cette débilité qu'ils nomment « le gros son ». Chuck Schuldiner regrettait en 1993 que son album ne sorte qu'en CD, dont il jugeait le son trop artificiel et froid, et a du se rabattre sur le marché européen pour se procurer un vynil ! Mais il était très satisfait de la production de l'époque, et tout véritable amateur de Death devrait l'être également, car ce n'est pas par la nature du son que l'impact des titres se fait ressentir. C'est au contraire par la qualité des compositions d'un homme qui avait compris que c'est par le rythme et la mélodie aussi bien que par une intensité évolutive qu'on marque l'auditeur. Death est alors au milieu de la période la plus appréciée par les fans du groupe, et Chuck Schuldiner se tiendra à la philosophie qui lui est chère pour Symbolic : ne jamais sortir deux fois le même album. Délaissant les contrées de ce nouveau type de death technique qu'il venait d'inventer, il s'aventurera sur des terres plus intimistes deux ans plus tard, en proposant une musique plus simple mais tout aussi travaillée. Si par malheur je devais m'échouer en Seine Saint Denis ou dans toute autre zone hostile (comme une île déserte) en ne pouvant emporter qu'un seul album, ce serait définitivement celui-là.

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25 COMMENTAIRE(S)

InnerDam citer
InnerDam
15/08/2020 02:11
note: 10/10
Allez, je viens en rajouter une couche après l'avoir réécouter une enième fois. Que dire, si ce n'est que l'on tiens là LE chef-d'oeuvre du death metal. Ce mec etait un génie.. RIP Chuck.
MoM citer
MoM
28/07/2017 09:03
note: 9.5/10
Mera a écrit : Mon achat le plus récent dans l'écurie Chuck.
Pas hyper évident de le trouver hors réédition remasterisée et surtout vachement plus cher !


Bah les éditions remasterisées sont sympas, les livrets sont assez complets avec des textes de personnes proches de Schuldiner, ça permet d'en apprendre un peu plus sur la genèse et sur l'homme derrière tout ça.

Sinon, niveau musique qui tabasse : Nothing is Everything. Ouh la la.
Mera citer
Mera
26/07/2017 17:25
note: 9/10
Mon achat le plus récent dans l'écurie Chuck.
Pas hyper évident de le trouver hors réédition remasterisée et surtout vachement plus cher ! Mais des écoutes préalables sur YouTube ayant plus que largement confirmé la chro (mon dieu ces basses What the fuck?! ), ça valait le coup !

Même si je préfère d'un poil la direction musicale plus heavy / prog de Sound of Perseverance, cet album déborde quand même de riff puissants, de belles mélodies et de solo de tueurs !
Momos citer
Momos
04/10/2013 23:41
note: 10/10
Moue moue, je trouve qu'elle passe bien mais elle m'excite pas vraiment plus que ca. Y'a mieux, et y'a bien bien pire.
KPM citer
KPM
04/10/2013 21:37
note: 10/10
Elle est très bien la voix de Schuldiner.
Momos citer
Momos
04/10/2013 16:31
note: 10/10
J'ai pas la pretention de « m'y connaitre », c'est juste que je suis quelqu'un de bon gout, mon bon msieur.

C'est pas comme si j'etais le seul ici d'ailleurs.
KPM citer
KPM
04/10/2013 07:51
note: 10/10
Depuis quand tu t'y connais en death technique toi ? Mr Green
Momos citer
Momos
03/10/2013 21:20
note: 10/10
LANGOUSTE a écrit : donvar a écrit : Avec une vraie voix, une production correcte, ça pourrait être réellement un bon album.

La production est géniale, surtout la basse et je ne vois vraiment pas ce que tu as contre la voix de Chuck Schuldiner. C'est l'une des meilleures que j'ai entendu.

Hum hum, Chucky n'est pas specialement reconnu pour sa voix, en tout cas pas chez ouam.
Voix correcte, mais y'a mieux... et aussi pire (papy Robinson de DB Confus ).
LANGOUSTE citer
LANGOUSTE
03/10/2013 21:18
donvar a écrit : Avec une vraie voix, une production correcte, ça pourrait être réellement un bon album.

La production est géniale, surtout la basse et je ne vois vraiment pas ce que tu as contre la voix de Chuck Schuldiner. C'est l'une des meilleures que j'ai entendu.
donvar citer
donvar
14/12/2011 19:31
Avec une vraie voix, une production correcte, ça pourrait être réellement un bon album.
La_girondelle citer
La_girondelle
13/12/2011 23:16
note: 10/10
Je suis d'accord en tout point avec la chronique, la production est parfaite, avec ce son de gros caisse sec et rond à la fois, pas du tout plastique ; beau boulot vonyahourt !
Le meilleur album de metal de tout les temps, ouais.
hurgh citer
hurgh
13/12/2011 22:05
note: 9/10
9/10 pour cet excelent album et 10/10 pour la chronique détaillée et passionnante (comm d'hab' chez trasho) qui retranscrit parfaitement ce que je pense des albums rebidouillés en studio. Dans de rares cas, ça peut être bénefique, mais putain ici surtout pas. Et les bonus, beuark...

Mais tout de même, et je crois que je changerai jamais d'avis, Leprosy et Spiritual Healing resteront à définitivement mes préferés...
von_yaourt citer
von_yaourt
13/12/2011 14:53
note: 10/10
D'accord, rendez-vous dans dix ans. Si d'ici là t'aimes pas Human je te paye un resto.
Keyser citer
Keyser
13/12/2011 14:50
von_yaourt a écrit : Keyser a écrit : Par contre je me les suis tous tapés les Death! Si tu avais raison pour Leprosy et Spiritual Healing, les autres j'ai beaucoup de mal. En fait j'aime un peu moins à chaque sortie Mr Green

Keyser en 2007 : "Death c'est nul !"
Moi : "Tu as écouté SBG ?"
Keyser en 2009 : "Death c'est nul sauf SBG"
Moi : "Tu as écouté Leprosy ?"
Keyser en 2010 : "Death c'est nul sauf SBG et Leprosy"
Moi : "Tu as écouté Spiritual Healing ?"
Keyser aujourd'hui : "Death c'est nul après les trois premiers albums".

J'ai bon espoir que d'ici à la prochaine décennie tu apprécieras Human. Mais je sais que c'est pas facile quand on a pas trop d'expérience en matière de death metal. Moqueur


Ça va, tu forces pas trop le trait? Surtout que SBG je t'ai pas attendu pour l'apprécier.

Les autres pas de risques que je change d'avis!
von_yaourt citer
von_yaourt
13/12/2011 14:08
note: 10/10
Keyser a écrit : Par contre je me les suis tous tapés les Death! Si tu avais raison pour Leprosy et Spiritual Healing, les autres j'ai beaucoup de mal. En fait j'aime un peu moins à chaque sortie Mr Green

Keyser en 2007 : "Death c'est nul !"
Moi : "Tu as écouté SBG ?"
Keyser en 2009 : "Death c'est nul sauf SBG"
Moi : "Tu as écouté Leprosy ?"
Keyser en 2010 : "Death c'est nul sauf SBG et Leprosy"
Moi : "Tu as écouté Spiritual Healing ?"
Keyser aujourd'hui : "Death c'est nul après les trois premiers albums".

J'ai bon espoir que d'ici à la prochaine décennie tu apprécieras Human. Mais je sais que c'est pas facile quand on a pas trop d'expérience en matière de death metal. Moqueur
Keyser citer
Keyser
13/12/2011 13:59
von_yaourt a écrit : J'ai dit pour Death, pas pour le death metal couillon !

Sinon pas la peine de nous faire croire que tu l'as écouté on sait que ce n'est pas vrai. Mr Green


Mea culpa dans ce cas!

Par contre je me les suis tous tapés les Death! Si tu avais raison pour Leprosy et Spiritual Healing, les autres j'ai beaucoup de mal. En fait j'aime un peu moins à chaque sortie Mr Green
von_yaourt citer
von_yaourt
13/12/2011 13:47
note: 10/10
J'ai dit pour Death, pas pour le death metal couillon !

Sinon pas la peine de nous faire croire que tu l'as écouté on sait que ce n'est pas vrai. Mr Green
Keyser citer
Keyser
13/12/2011 13:45
"Parachèvement du Death Metal", lol!

Heureusement que Death a fait bien mieux que ça (SBG, Leprosy), bien d'accord Nikta!

Et en 1992 y'a eu plein de bons trucs. Non seulement le Massacra comme l'indique TJ mais aussi Slumber Of Sullen Eyes, Grey Misery, Tomb Of The Mutilated, Legion, Solstice, World Without God et sans doute plein d'autres qui ne me viennent pas à l'esprit. C'est quelques années après que le DM va tomber un peu dans l'oubli.
Momos citer
Momos
14/12/2011 02:00
note: 10/10
Le deuxième sommet avec Spiritual Healing.
Un des rares CD de techno-Death que je trouve écoutable et fluide. Un chef d'Å"uvre. Hail

EDIT: Gourré d'album.
Niktareum citer
Niktareum
13/12/2011 11:30
note: 7.5/10
Oh oui allez-y! Blamez moi!! Mr Green
cglaume citer
cglaume
13/12/2011 11:25
note: 10/10
Niktareum a écrit : Je préfère de loin la brutalité sauvage d'un "SBG" ou "Leprosy". Là ça commence à devenir presque chiant.

Nikta je te soutiendrai 99% du temps face au Danette au Vinaigre, mais là c'est un blâme !!!
korbendallas citer
korbendallas
13/12/2011 10:52
note: 10/10
Un chef d'oeuvre tout simplement !
Je passerai à côté de la réédition si le son n'est pas à la hauteur ... en vinyl, cet album est un pur bonheur !!!
Niveau production, je la trouve parfaite; biensur typée début '90s mais tous les instruments sont présents ce qui même actuellement n'est pas donné à tout le monde !
Niktareum citer
Niktareum
13/12/2011 10:22
note: 7.5/10
Je préfère de loin la brutalité sauvage d'un "SBG" ou "Leprosy". Là ça commence à devenir presque chiant. [/provocation inside]
Et c'est vrai que la prod sonne trop compacte et sèche.
AxGxB citer
AxGxB
13/12/2011 08:09
note: 9/10
Très chouette chronique. Pas mal de lacunes vis à vis de Death. Je ne connais que Leprosy et Symbolic que j'aime beaucoup. Je vais essayer de choper une édition moins récente que cette réédition alors.
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
13/12/2011 07:41
note: 9/10
Vraiment dommage pour la réédition vu que j'étais pas fan de la prod d'époque. Bon ben je vais garder mon exemplaire original dédicacé par Gene Hoglan Mr Green

Sinon en '92 on a eu "Signs Of The Decline" de Massacra tout de même!

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Death
Parachèvement du Death Metal
1993 - Relativity Records
notes
Chroniqueur : 10/10
Lecteurs : (57)  9.34/10
Webzines : (14)  9.15/10

plus d'infos sur
Death
Death
Sommet de l'évolution - 1984 † 2001 - Etats-Unis
  

vidéos
The Philosopher
The Philosopher
Death

Extrait de "Individual Thought Patterns"
  

tracklist
01.   Overactive Imagination
02.   In Human Form
03.   Jealousy
04.   Trapped In A Corner
05.   Nothing Is Everything
06.   Mentally Blind
07.   Individual Thought Patterns
08.   Destiny
09.   Out Of Touch
10.   The Philosopher

Durée : 38:46

line up
parution
22 Juin 1993

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