Manatark - Chaos Engine
Chronique
Manatark Chaos Engine
Non, ceci n’est pas un disque sur la première campagne électorale de J. Chirac, mais le deuxième album des Estoniens de Manatark (oui, là bas aussi on fait du metal extrême). Chaos Engine s’avère être en fait un concept album sur le péché originel et ses conséquences (on comprend mieux l’abondance de pommes dans l’artwork maintenant). On a donc affaire ici à un black mélodique assez bien fait, qu’on pourrait caser entre Emperor et Borknagar, à la foix sombre, rageur et mélodique.
Après une Intro mélangeant bruits electroniques et samples de voix, l’album débute sur Parallels and Parity. Ce morceau commence avec un blast beat soutenu sans être "marteau pilon", et par un riff de guitare où va venir se greffer une nappe de clavier qui n’aurait pas fait tâche dans In The Nightside Eclipse de Emperor par exemple. Le titre suivant, Four Walls, est sans doute un des meilleurs titres, commençant par un court sample électronique, les guitares entrent ensuite en scène et se révèlent être assez mélodiques tandis que la double pédale marque sa présence sans pour autant être étouffante. Le son de la double est par contre un peu trop synthétique ce qui est un peu dommage. La voix est bien écorchée et bien rageuse, avec un bon mixage par rapport aux autres instruments.
On pourra aussi noter quelques passages en chant clair très "Vintersorgien" du meilleur effet sur le titre We Stole Your Death, qui se revele ete un bon titre mélodique, mais le seul de l'album avec de tels passages en chant clair.
Le sixième titre, Crystal, est en fait un instrumental au clavier avec quelques samples, assez calme et sombre, et qui lance très bien le titre suivant, Devilchant. Le titre est caractérisé par des passages lents ou la voix rocailleuse impose son rythme, alternés avec des passages où la musique s’emballe avec toujours ces bons riffs mélodiques.
Le dernier titre Lies, Blasphemy, Deceit est peut être le titre le plus rapide de l’album. Les guitares sont toujours bien maîtrisées, furieuses tout en restant compréhensibles. Le chant se fait encore plus rageur avec des passages déclamés d’une voix à la fois virulente et désespérée. Le titre s’achève finalement en douceur avec une nappe de clavier très sombre, ne faisant que renforcer le constat pessimiste évoqué par le concept sur lequel le disque se construit.
Manatark livre donc un deuxième album d’assez bonne facture, pas transcendantal mais tout de même bien fait, soutenu par un concept mis en valeur sans parraitre niais. Ce concept du péché originel est ainsi bien exprimé par une musique assez sombre et des textes bien écrits, disponibles dans un livret original (papier glacé mélangé au papier blanc normal pour les paroles).
| Jayraw 16 Juillet 2004 - 1374 lectures |
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