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Rotting Christ - Kata Ton Daimona Eaytoy

Chronique

Rotting Christ Kata Ton Daimona Eaytoy
Est-ce que ROTTING CHRIST rend fou ? En 2007 Krow chronique Theogonia : c’est une chronique à la con. En 2010 Ikea chronique Aealo : c’est encore une chronique à la con ! En 2013, Sakrifiss chronique Kata Ton Daimona Eaytoy : c’est... Ah non, c’est une chronique normale !

Pourtant ce dixième album m’a aussi rendu fou ! Mais fou de joie, fou d’enthousiasme et fou d’amour ! Des fleurs ont carrément poussé sous mes aisselles tant il m’a empli de plaisir ! Mais j’ai pu garder mon esprit serein car n’est pas le premier à entrainer cet effet-là et c’est même devenu une habitude depuis plus de 15 ans, depuis que ROTTING CHRIST est sur une lancée magique débutée selon moi avec Sleep of the Angels. Une dynamique avait été initiée et chaque sortie avait montré une progression jusqu’à Aealo, que j’ai adoré mais qui allait trop loin d’après certains. Les détracteurs affirmaient que même s’il conservait l’essence du groupe il était tout boursoufflé par les vocaux féminins utilisés à outrance. C’était cependant sa marque de fabrique, son concept, sa raison d’être ! Enfin... si nous n’avons pas été d’accord, nous pourrons sûrement le redevenir maintenant vu que nos Grecs adorés ont décidé de faire quelques pas en arrière pour prendre un autre chemin et repartir en avant.

Donc soyez contents, les lalala féminins sont bien moins présents. Il y a (évidemment) des choeurs fort présents mais plus en retrait et surtout plus variés, assurés par 4 hommes et 3 femmes différents, dont l’ancien chanteur d’INNERWISH et la nouvelle vocaliste de CHAOSTAR. Ils parviennent à donner une petite patte personnelle à chaque titre et ne tirent pas la couverture vers eux. Ce sont des seconds rôles, pas les personnages principaux. Il n’y a que sur « Cine iuiubeşte şi lasă » (une reprise d’une chanson traditionnelle roumaine qui rappelle férocement NEGURA BUNGET sur ses premières minutes) qu’une voix de femme est mise en avant. Cela sert plus d’intermède qu’autre chose et coupe idéalement l’album en deux.

Les 10 titres sont comme d’habitude à la fois puissants et ultra-mélodiques, profitant de plus en plus de la maturité et du savoir-faire accumulés au fil des années, alliés à une production « 2013 » claire et mettant en valeur les compositions. C’est donc dans la lignée de ce que nous proposent toujours le batteur Themis Tolis, qui cogne encore avec une âme tribale adaptée aux éternelles ambiances mythologiques, et son frère Sakis Tolis, qui met de plus en plus la main aux instruments puisqu’il a remplacé Andreas Lagios à la basse. Les deux rescapés des débuts sont rodés et savent exactement ce qu’ils ont à faire. Ils mêlent sans aucune hésitation le black mélodique au heavy, posant des soli qui font mouche à coup sûr (« Iwa Voodoo »), des claviers qui adoucissent plaisamment l’ensemble, une cornemuse discrète et rare, mais aussi un piano sur le titre roumain cité plus haut.

Ces éléments, ils sont certes connus, mais bons, si bons ! Cet opus n’est donc plus dans l’esprit de surenchère qui animait le groupe auparavant, mais dans une approche de synthèse de ce qu’il a fait durant sa carrière, avec un son moderne, actuel. Selon les morceaux, les compositions se rapprocheront plutôt de Khronos, d’Aealo, ou de Theogonia tout en gardant une ligne directrice, comme le concept en fait ! Car ROTTING CHRIST est sorti de ses contrées pour nous conter d’autres civilisations. Il nous parle ainsi des Mayas (« In Yumen - Xibalba »), des Perses (« Ahura Mazda »), des Incas (« P’unchaw kachun – Tuta kachun »), des Roumains (Vous avez lu la chro ou quoi ?), de la Mésopotamie (« Gilgameš»)... Bref, un thème commun pour des lieux et croyances différents ! Bref du ROTTING CHRIST avec des doses variables de mélodies, de heavy, d'envolées et de passages rituels... Un repas logique et complet.

Cet album est maîtrisé, on s’y attendait. On ne peut lui reprocher que le manque de surprise, mais est-ce nécessaire après tout ce que le groupe a déjà prouvé jusqu’à maintenant ? Il sort en tout cas un album qui comblera les fans de longue date. Et tant pis pour les vocaux féminins, ils resteront l’originalité du magnifique Aealo, mon préféré à moi...

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13 COMMENTAIRE(S)

Kedran citer
Kedran
23/09/2014 00:18
note: 9/10
Classique mélodique et extrêmement bien fait. Il y a un réel savoir faire des frères Tolis, mais dans le bon sens du terme.
Rotting Christ est presque devenu un cocon pour moi. Un album qui fait du bien, dont on se fout de savoir si il est black/Death/Heavy/Folk etc...etc.
Ca roule tout seul et en plus ça ne se fout pas de notre gueule, merci les gars !
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(ancien membre)
09/03/2013 19:07
note: 9.5/10
C'est la HAINE quoi !!
Momos citer
Momos
09/03/2013 16:44
NightSoul a écrit : Aelo était assez quelconque et les mélodies en tremolo "toudou dindindin" sur fond de skank ou blast 'fin "poum tchack" à chaque titre, c'est chiant...
Entièrement d'accord sur les mélodies de merde qui plombaient Aealo (outre le fait que ses moments les plus intéressants ressemblaient à des chutes de Thegonia) ; les quelques extraits que j'ai entendu les comprenaient également, ce qui me plaît moyen-moyen.

Bon, au moins, j'ai pas l'impression cette fois qu'ils font du recyclage de leurs albums précédents.
Niktareum citer
Niktareum
09/03/2013 11:11
Je ne m'étais jamais penché sur Rotting Christ, pensant (certainement bêtement) que ce n'était pas fait pour moi, eh ben je trouve l'extrait plutôt intéressant. J'aime beaucoup les mélodies. Sourire
NightSoul citer
NightSoul
08/03/2013 18:02
Ben c'est pour ça, c'est toujours casse-gueule de vouloir mettre des mots précis sur un truc qui n'a pas signification précise au-delà du "Fa dièse" ou "double croche" donc je comprends. Pas de soucis hein Sourire
En tout cas il me semble bien meilleur que Aealo et c'est déjà pas mal !
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(ancien membre)
08/03/2013 17:51
note: 9.5/10
J'ai dit "prétentieux" parce que j'ai rien compris. Sourire ("L'ignorant voit souvent la peau du poisson quand la cruche déborde" comme dit le proverbe).
Excuse-moi, le terme était un peu fort et pas adapté du tout, en fait.
Après le ressenti par rapport à un album est personnel en fonction de pas mal de choses. Moi c'est surtout le moment où je l'écoute... et j'ai pas la culture "technique" pour faire les comparaisons que tu as effectuées.
NightSoul citer
NightSoul
08/03/2013 17:35
Technique et prétentieux ? Ah... Peut-être je ne pensais pas que de tenter d'expliquer mon ressenti avec un vocabulaire "musical" était prétentieux. Je suis pas sûr que dire "ouais les toudoudou dindindin" ce soit plus explicite enfin bon...
Je réécouterai donc peut-être que je ferai moins attention à ce détail technique Clin d'oeil
citer
(ancien membre)
08/03/2013 15:45
note: 9.5/10
Je trouve perso que le côté mystique de Theogonia est encore plus poussé ici. Concernant le côté tribal, cet album est traversé par une pulsation répétitive et ancestrale. Le rapport avec Maiden ne me saute pas aux oreilles, faut dire que ça fait 25 ans que je n'ai pas posé une oreille sur ce groupe.

Le côté technique je m'en bats la race quelque soit le style, pour moi c'est juste une justification un poil prétentieuse (vue du côté d'un non musicien comme moi) pour de pas être "rentré" dans un album.
Par contre ses structures répétitives sont une évidence et participent à son homogénéité.
NightSoul citer
NightSoul
06/03/2013 22:37
Hé bien pas vraiment convaincu ici non plus. Ca fleure bon le Maiden ici et là mais rien de transcendant en fait... Theogonia exploitait et intégrait beaucoup le côté "tribalo-mystico-mythique" comme dit auparavant. C'est plus succinct ici voire même aligné aux plans Metal, dommage... Le disque est somme toute plus varié que son prédecesseur et moins redondant surtout rythmiquement
On retrouve beaucoup de ces mélodies dont je parlais "toudoudou tindindin" Gros sourire, des tremoli enchaînant 2 même notes, une "X" au temps 1 et 3 et une "y" aux temps 2 et 4 d'une même mesure (avec une batterie bien linéaire 'poom tchack")) très régulièrement et de manière très copié/collé sur tout l'album. Et ca, c'était déjà le cas sur l'album précédent d'où une impression de manque d'inspiration sur cet album là où Theogonia était beaucoup plus inventif et varié.

Je réécouterai mais sans plus d'espoir que ça...
Par contre, la prod' est énorme, pas de gros murs de sons ni de batterie bien lourde et downtuné à la caisse claire ; tout est clair avec un léger grain très agréable.
Sakrifiss citer
Sakrifiss
06/03/2013 15:09
note: 9/10
NightSoul a écrit : Aelo était assez quelconque et les mélodies en tremolo
Pourtant il était très marqué avec les vocaux féminins mis en avant. Tu préféreras donc sans nul doute celui-ci !
NightSoul citer
NightSoul
06/03/2013 13:41
Aelo était assez quelconque et les mélodies en tremolo "toudou dindindin" sur fond de skank ou blast 'fin "poum tchack" à chaque titre, c'est chiant...
Theogonia était énorme, j'espère y retrouver un peu de sa superbe ici.
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(ancien membre)
28/02/2013 19:20
note: 9.5/10
ENORMISSIME et plein de surprises pour moi au contraire pour son côté tribalo-mystico-mythique
Mitch citer
Mitch
28/02/2013 16:50
Alléchant ! Je vais me pencher dessus. Devil

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Rotting Christ
Heavy Black mélodique
2013 - Season Of Mist
notes
Chroniqueur : 9/10
Lecteurs : (20)  8.55/10
Webzines : (24)  8.47/10

plus d'infos sur
Rotting Christ
Rotting Christ
Rotting Christ - 1987 - Grèce
  

tracklist
01.   In Yumen - Xibalba
02.   P'unchaw kachun - Tuta kachun
03.   Grandis Spiritus Diavolos
04.   Κατά τον δαίμονα του εαυτού
05.   Cine iubeşte şi lasă
06.   Iwa Voodoo
07.   Gilgameš
08.   Русалка
09.   Ahura Mazdā-Aŋra Mainiuu
10.   666

Durée : 51:31

line up
parution
1 Mars 2013

voir aussi
Rotting Christ
Rotting Christ
Genesis

2002 - Century Media Records
  
Rotting Christ
Rotting Christ
Theogonia

2007 - Season Of Mist
  
Rotting Christ
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A Dead Poem

1997 - Century Media Records
  
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Rituals

2016 - Season Of Mist
  
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Thy Mighty Contract

1993 - Osmose Productions
  

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Progressive Darkness

2002 - Metal Disk Records
  
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Shining

2008 - Mankind's Demise Records
  

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