chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
123 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Gravehill - Death Curse

Chronique

Gravehill Death Curse
Amis de la finesse et du bon goût, vous allez être ravis! Car les poètes de Gravehill sont de retour chez Dark Descent Records avec Death Curse, trois ans après un When All Roads Lead To Hell des plus efficaces. Quoi de neuf chez les Californiens? Deux nouveaux guitaristes, Hell Messiah et CC DeKill, sortis d'on ne sait où, venus remplacer Bodybag Bob et Hellfiend trop occupés avec Exhumed. C'est à peu près tout puisque malgré l'arrivée de ces affreux jojos, Gravehill n'a pas évolué d'un iota.

Rien d'étonnant après tout. Gravehill est de ces groupes qui se branlent des modes et de ce qu'on peut penser d'eux, préférant jouer ce qui leur plait et les éclate. Regardez la pochette de Chris Moyen, les titres de morceaux (deux fois "Hell" sur les trois premières pistes!) ou les pseudos des membres. Ultra clichesques! Tout transpire l'old-school bête et méchant, la musique "fuck off and die". Bienvenue dans le monde de Gravehill, du metal extrême simple, sale et catchy qui fait se rencontrer le death et le thrash comme vers la deuxième moitié des années 1980, avec quelques ombres black et des éclaboussures punk. Possessed, Mantas/Death, Master, Sodom, Venom, voilà les références du quintette d'Anaheim qui ruent dans les brancards dès l'ouverture de ce nouveau disque, après la courte intro samplée "Gates Of Hell", sur un "Death Curse" viril (le début de ce morceau, c'est presque du Archgoat!) envoyant blastouille rentre-dedans, tchouka-tchouka endiablé, d-beat entraînant puis mid-tempo ultra headbangant sur des riffs efficaces en Diable. Une recette qu'on retrouvera sur les huit compositions sauf pour la blastouille réservée à ce premier titre ravageur. Les autres sont plus centrés sur du tchouka-tchouka thrash et du mid-tempo. Parfois un peu trop d'ailleurs pour ce dernier point, Gravehill se montrant plus convaincant en quatrième ou cinquième qu'en seconde. J'aurais donc préféré plus de bourrinage.

Ce qui n'empêche pas ce troisième opus des Américains d'être tout aussi recommandable que les deux précédents, d'autant qu'il s'est offert sa meilleure production à ce jour, puissante et claire mais toujours suffisamment abrasive. Si Gravehill peut paraître sans grand génie de prime abord, il a tout ce qu'il faut pour plaire à l'amateur de metal extrême old-school. À commencer par un bon riffing. C'est simple, pas du tout original mais pas non plus bas du front avec ce qu'il faut de "mélodie" et de groove pour accrocher instantanément. Quelques solos chaotico-mélodiques bien foutus que n'auraient pas reniés Slayer dans ses meilleurs moments viennent de plus agrémenter les compos. Autre point fort de la formation, le chant de Mike Abominator. Une sorte de growl arraché et assez reconnaissable, bien dégueulasse. Jouissif! On croise aussi quelques chœurs qui accentuent encore davantage le côté catchy et efficace comme sur "Fear The Reaper". En parlant de chant, sachez que Kam Lee (ex-Massacre) fait une apparition ainsi que Chris Reifert et Eric Cutler d'Autopsy sur le dernier titre "The Ascending Fire". Pas le meilleur d'ailleurs, surtout à cette position, celui-ci traînant en longueur sans trop montrer les dents mise à part une accélération bien sentie à mi-parcours à base de tchouka-tchouka et de solos endiablés.

Gravehill n'invente et ne révolutionne rien. Il n'évolue pas non plus. Et jamais il le fera. Ce n'est pas son but. Son but, c'est de balancer du death/thrash old-school basique et catchy qui fait du bien par où ça passe. Death Curse ne restera ainsi pas dans les annales mais il fait le boulot. J'aurais juste aimé davantage de morceaux comme "Death Curse" qui tartine sec et moins de mid-tempos redondants. Mais son sens du riff appréciable, ses rythmiques efficaces et son chant bien sale font oublier ses passages moins inspirés et permettent à Gravehill de continuer son petit bonhomme de chemin parmi son public cible il est vrai assez restreint. Dans la catégorie où jouent les Américains, il n'y a donc rien à redire si ce n'est "ne changez rien, c'est comme ça qu'on vous aime"!

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

5 COMMENTAIRE(S)

Dead citer
Dead
18/06/2014 10:11
Haha j'ai du merder à la saisie. C'est corrigé Sourire
Momos citer
Momos
18/06/2014 02:13
LANGOUSTE a écrit : Webzines : (9) 12.44/10

C'est quoi cette blague ?

metal blast a toujours été trop bon public à mon goût
LANGOUSTE citer
LANGOUSTE
18/06/2014 02:09
Webzines : (9) 12.44/10

C'est quoi cette blague ?
zoltar citer
zoltar
18/04/2014 15:24
Bien meilleur que les précédents. Cliché mais assumé, avec désormais un petit côté presque rock n'roll dégénéré j'ai envie de dire. Et la nouvelle paire de guitaristes assure grave!
LANGOUSTE citer
LANGOUSTE
15/04/2014 15:55
Les extraits sont très bons.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Gravehill
Death/Thrash
2014 - Dark Descent Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs :   -
Webzines : (19)  7.23/10

plus d'infos sur
Gravehill
Gravehill
Death/Thrash - 2001 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Gates Of Hell
02.   Death Curse
03.   At Hell's Command
04.   Open Their Throats
05.   Fear The Reaper
06.   Unending Lust For Evil
07.   Black Blood Rising
08.   Crucified
09.   The Ascending Fire

Durée : 36'51

line up
parution
1 Avril 2014

voir aussi
Gravehill
Gravehill
The Unchaste, The Profane & The Wicked

2018 - Dark Descent Records
  
Gravehill
Gravehill
When All Roads Lead To Hell

2011 - Dark Descent Records
  
Gravehill
Gravehill
Rites Of The Pentagram

2009 - Enucleation Records
  

Essayez aussi
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Abysmal

2015 - Metal Blade Records
  
Laceration
Laceration
Remnants (Compil.)

2019 - Unspeakable Axe Records
  
No Return
No Return
No Return

2006 - Season Of Mist
  
Revocation
Revocation
Chaos Of Forms

2011 - Relapse Records
  
Affront
Affront
Angry Voices

2018 - Polymorphe Records
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique