chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
128 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Alien Deviant Circus - Ananta - Abhâva

Chronique

Alien Deviant Circus Ananta - Abhâva
Le Black Industriel, c'est tout un poème, un univers à part entière, ou la prise de drogues diverses et variées côtoie le spirituel, ou les beats et les nappes industrielles ne sont présentes que pour ouvrir les portes de la perception et repousser les frontières de l'esprit. Un genre très vaste, ou le très bon, le riche, le complexe côtoie le foutage de gueule pur et simple, le tartinage de riffs sur une rythmique aussi épileptique qu'ennuyeuse. Les rois de ces terres mécaniques (leurs créateurs, même) étaient bien entendu les trois Norvégiens de Mysticum. La conjugaison au passé est malheureusement nécessaire, puisque, Flesh vous en a parlé mieux que quiconque, "Planet Satan" a été une déception aussi grande que l'attente qu'elle aura suscité fut longue : Dix-huit ans. Un délai pareil, ça laisse le temps à des générations entières de musiciens de s'approprier l'héritage d'une formation pour le transformer et l'arranger à sa propre sauce. Si la scène hexagonale compte LA pointure du style qu'est Blacklodge, le géant cache pourtant des formations plus secrètes, mais non moins talentueuses : Puritas Virginum, Pavillon Rouge, Division : Cristal... Et Alien Deviant Circus, dont nous parlons aujourd'hui.

Derrière ce nom foutraque se cache Azat Psy Tantra, maître de cérémonie et pseudo-théoricien d'une doctrine mêlant hindouisme, satanisme et philosophes plus ou moins tendancieux. Un tel pot-pourri a donné lieu à des disques plutôt réussis, hypnotiques, de l'assaut frontal qu'était "Satanic Djihad" jusqu'au très ritualiste "En To Pan Omegas". Les prestations scéniques du combo étaient à l'image de ce joyeux patchwork, la performance n'était pas seulement musicale, elle était physique, et visuelle : body-art extrême, têtes de porcs et saignements côtoyaient un jeu de scène aussi autiste qu'hermétique. Un art qui n'était pas joué, mais bel et bien "vécu", et indéniablement, ce qui m'aura donné l'envie de m'imprégner du travail d'Azat sur album. Le bonhomme aura certes mis moins longtemps à accoucher de son dernier rejeton que les Norvégiens, mais il souffre malheureusement du même syndrome : "Ananta - Abhâva" est une déception.

Non pas que l'album soit dénué de bonnes idées, au contraire ! Le côté ritualiste qui faisait tout le sel des précédents albums d'Azat est conservé, préservé, même magnifié... Mais il est noyé dans l'insupportable longueur des morceaux. "En To Pan Omegas" possédait déjà une durée colossale (plus d'une heure), mais les titres étaient suffisamment bien découpés pour que l'écoute ne soit pas trop éprouvante pour l'auditeur. "Ananta - Abhâva" est un bloc ultra compact, cinq titres pour une heure dix, un mur que l'auditeur se prend en pleine face. Et croyez moi, au vu du résultat final, il aurait clairement pu être amputé d'une vingtaine de minutes. Poussif, malgré une introduction extrêmement réussie, "AP (nâda)" met pas moins de six minutes à démarrer réellement, pour se traîner péniblement pendant le quart-d'heure restant : le même schéma rythmique, la même voix sans réelle conviction (là ou des titres comme "Jai kaly Maa" étaient proprement déments et équilibrés), l'ouverture d'"Ananta-Abhâva" est malheureusement le résumé parfait de ce qu'est l'intégralité de l'album, un quart d'excellentes idées dilué dans de l'ameublement basique que l'on étire jusqu'à saturation. Et qui dit dilué, dit également saveur atténuée...

Tout n'est pas à jeter dans ce "Ananta - Abhâva". Ce sont les titres les plus courts qui tirent leur épingle du jeu. "Aham Tattva" et ses rafales de kicks massifs, ses alternances entre vélocité des beats et passages plus contemplatifs vient réveiller l'auditeur de sa torpeur; "Mrityu Moksha (vâc)" et son introduction au clavier que n'auraient renié ni Carpenter ni Goblin agit comme rappel des plus belles heures d'Alien Deviant Circus, en convoquant sa facette la plus religieuse, donnant envie de se draper de la tête au pieds, prendre son encensoir et scander les même aphorismes qu'Azat. Pour le reste, on retiendra que "Hiranya - Garbha (shakti)" est ce pourquoi il devrait être interdit, en 2015, de faire durer un sample plus de quatre minutes. Que "Maha Pralaya (pradhamsa-abhava)", titre de clôture, vient secouer un disque mou du genou en équilibrant les parties purement industrielles et le tabassage en règle. Et, pour finir, que la dernière offrande d'Alien Deviant Circus n'est pas aussi convaincante que les précédentes.

Là ou un Blacklodge fait l'effort de se renouveler à chaque nouveau disque, apportant toujours plus de sonorités et d'effets à ses compositions de sorte à surprendre l'auditeur; Alien Deviant Circus reste toujours au même endroit, exactement ou on l'attend. Ce pourrait être une grande qualité si "Ananta - Abhâva" n'était pas aussi long, aussi poussif, noyant les quelques sursauts (pourtant de très bonne facture) qui le tirent vers le haut dans d'interminables nappes qui finiraient par filer mal au crâne à un tube de Doliprane. L'envie ne manquait pas, mais l'ensemble souffre bien trop de son manque d'équilibre et de variété pour être réellement apprécié. En raccourcissant les titres les plus long, on aurait pu tenir entre les mains une véritable leçon du genre. A la place, Necrocosm nous offre une bête qui peine à montrer les crocs. Dommage...

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

16 COMMENTAIRE(S)

Dysthymie citer
Dysthymie
09/10/2015 11:47
gulo gulo a écrit : Bon, et sinon, Audrey, le breakcore occulte, ça passe ou bien ? Clin d'oeil

A petites doses ça passe Sourire Après tout dépend de mon état d'esprit. Je suis en train d'écouter le dernier Alien Deviant Circus (ce que je n'avais toujours pas fait...).
gulo gulo citer
gulo gulo
09/10/2015 10:16
note: 9/10
Bon, et sinon, Audrey, le breakcore occulte, ça passe ou bien ? Clin d'oeil
tasserholf citer
tasserholf
23/03/2015 10:49
note: 8/10
Cette réunion de vieux hardcoreux xD
Tu faisais des lives avec quel nom / quels personnes ? J'ai écumé les free entre Montélimar / Apt / Narbonne jusqu'en 2003... (roohla RMX ça fait remonter des souvenirs, longtemps que j'en ai plus vu une tourner).

Je vais check abelcain je connaissais que de nom mais vu ce que vous en disez ça peut être pas mal.

Récemment j'ai retrouvé un vieux skeud de hardcore qui envoit le paté question ambiances : https://www.youtube.com/watch?v=aNwRm9N6nLI

gulo gulo citer
gulo gulo
21/03/2015 18:31
note: 9/10
Oui, La Peste c'était le nom qui revenait le plus souvent évidemment...
Nekronoiz citer
Nekronoiz
21/03/2015 16:49
Ach,

ça fait plaisir de voir quelques connaisseurs de bon indus rituel et martial.
Les labels comme Ant-zen, Hands, zhark et cold meat.... et leurs artistes sont une influence majeurs pour ADC. A cela j'ajouterais le bon vieux hardcore indus (surtout français) des années 90, qui est souvent bien plus sombre et malsain que du metal.
Le split abelcain/venitian snare est juste grandiose, tout comme celui avec xanopticon... du bon breackcore rituel comme rachel sait le faire.
Si tu ne connais pas trop hangard liquid, écoutes surtout ceux de La pest et de Igor. Leur musique est un mélange de speedcore frénétique et de musique concrète et accousmatique.

Pour ce qui est de Teitanblood j'adore
gulo gulo citer
gulo gulo
21/03/2015 11:46
note: 9/10
(Ah oui, j'en ai oublié un bout : pour ma part j'ai jamais trop poussé avec Hangars Liquides malgré les multiples recommandations, mais je pense aussi pas mal aux ambiances développées dans les projets divers de Rachel Kozak et toute la clique Zhark de l'époque, Abelcain et compagnie...)
gulo gulo citer
gulo gulo
21/03/2015 10:44
note: 9/10
Alors là, merci à tous les deux.
Avec cette conversation j'ai eu envie de retenter l'expérience d'un groupe qui ne m'avait ni touché l'une ni fait bouger l'autre au précédent essai...
Et ce disque est extra. Une ambiance glauque qui tient de tous ces trucs indus entre rituel et martial, des débuts de l'indus rythmique sur Ant-zen, tous les machins bien sales genre premiers Noisex, PAL, Asche, et puis comme dit une atmosphère de tekos dégueu... et juste ce qu'il faut d'éléments beumeu.

Du coup, je serais curieux de savoir ce que l'un ou l'autre pensent de VVorld VVithout End, de Katharsis, et Death, de Teitanblood, qui personnellement me font, malgré l'absence de beat aussi impérieusement mécanique, indiscutablement un feeling de teknival satanique et primitif ?
Nekronoiz citer
Nekronoiz
20/03/2015 14:40
tasserholf a écrit : Nekronoiz a écrit : tasserholf a écrit : Je pense que vous prenez ADC dans le mauvais sens.
Là où les Mysticum, Blacklodge et cie font du black metal en y ajoutant des parties indus/électroniques ADC fait du hardcore en y ajoutant du chant et des guitares.
Et ce n'est pas du hardcore "newshcool" option hardstyle/ frenchore très breaké et lisse mais plutôt du vieux hardcore français à la G.T.I. / Armaguet Nad et cie.
L'ajout des parties metal n'est là que pour renforcer cette transe induite par ce beat monotone et ces ambiances rituelles.

Les longueurs prennent donc tout leur sens (seul bémol sur le sample du début de Hiranya - Garbha (shakti) qui est un poil long (ou au moins on aurait aimé une petite base rythmique derrière)).


Pour le côté hardcore, c'est plus du Ingler, Fist of fury, Liza n eliaz, Somatic responses, La Pest (Hangard liquid), le label australien Bloody Fist et bien d'autres qui m'influencent (en aucun cas le hardcore post 2000 et le french core commercial).

Oui oui c'est bien ce que j'entendais par là (GTI c'est pur 90's, Armagued Nad est le pote de Fist Of Fury avec lequel ils ont fait Art Is Nasal), j'ai évité de faire trop de name dropping pour pas larguer les purs metalleux... (j'ai déserté les free à cause du frenchore / tribecore post 2000 aussi hein).



Art is Anal de pure galette bien dark et indus à souhait (j'ai encore les galettes dans le bac).
Par contre je n'ai jamais vraiment aimé la free. J'y allais seulement pour faire du live (RM1X, TB uber alles) bien hardcore indus.
tasserholf citer
tasserholf
20/03/2015 10:11
note: 8/10
Nekronoiz a écrit : tasserholf a écrit : Je pense que vous prenez ADC dans le mauvais sens.
Là où les Mysticum, Blacklodge et cie font du black metal en y ajoutant des parties indus/électroniques ADC fait du hardcore en y ajoutant du chant et des guitares.
Et ce n'est pas du hardcore "newshcool" option hardstyle/ frenchore très breaké et lisse mais plutôt du vieux hardcore français à la G.T.I. / Armaguet Nad et cie.
L'ajout des parties metal n'est là que pour renforcer cette transe induite par ce beat monotone et ces ambiances rituelles.

Les longueurs prennent donc tout leur sens (seul bémol sur le sample du début de Hiranya - Garbha (shakti) qui est un poil long (ou au moins on aurait aimé une petite base rythmique derrière)).


Pour le côté hardcore, c'est plus du Ingler, Fist of fury, Liza n eliaz, Somatic responses, La Pest (Hangard liquid), le label australien Bloody Fist et bien d'autres qui m'influencent (en aucun cas le hardcore post 2000 et le french core commercial).

Oui oui c'est bien ce que j'entendais par là (GTI c'est pur 90's, Armagued Nad est le pote de Fist Of Fury avec lequel ils ont fait Art Is Nasal), j'ai évité de faire trop de name dropping pour pas larguer les purs metalleux... (j'ai déserté les free à cause du frenchore / tribecore post 2000 aussi hein).

Nekronoiz citer
Nekronoiz
19/03/2015 22:24
tasserholf a écrit : Je pense que vous prenez ADC dans le mauvais sens.
Là où les Mysticum, Blacklodge et cie font du black metal en y ajoutant des parties indus/électroniques ADC fait du hardcore en y ajoutant du chant et des guitares.
Et ce n'est pas du hardcore "newshcool" option hardstyle/ frenchore très breaké et lisse mais plutôt du vieux hardcore français à la G.T.I. / Armaguet Nad et cie.
L'ajout des parties metal n'est là que pour renforcer cette transe induite par ce beat monotone et ces ambiances rituelles.

Les longueurs prennent donc tout leur sens (seul bémol sur le sample du début de Hiranya - Garbha (shakti) qui est un poil long (ou au moins on aurait aimé une petite base rythmique derrière)).


Pour le côté hardcore, c'est plus du Ingler, Fist of fury, Liza n eliaz, Somatic responses, La Pest (Hangard liquid), le label australien Bloody Fist et bien d'autres qui m'influencent (en aucun cas le hardcore post 2000 et le french core commercial).

Pour la longueur des morceaux de l'album, c'est voulue car l'influence primordial est à chercher dans la musique hindoustanie.
Que ça plaise ou non, ce n'est pas grave car la structure de chaque morceau repose sur des mantra et donc sur la répétition de syllabe associé à une phrase musical. Du coup, les morceaux répètent musicalement les paroles et les mantra associé.
Le prochain album ne te plaira surement pas car il sera composé de seulement 3 morceaux (de plus de 20 minutes) reposant sur des ambiances Indus/dark ambiant, des riffs et des ajouts de cithares, tablas,shruti...
Sagamore citer
Sagamore
09/03/2015 12:59
note: 4/10
tasserholf a écrit : On parle du même GTI (Gangstar Toon Industry) ?

https://www.youtube.com/watch?v=nwWPliHAnbU


Ha ha non, pas du tout ! Je parlais de Grotesque Through Incoherence, qui incorpore de l'électro à outrance dans ses compos !

https://www.youtube.com/watch?v=AmQc_fMy9_A
tasserholf citer
tasserholf
09/03/2015 12:07
note: 8/10
On parle du même GTI (Gangstar Toon Industry) ?

https://www.youtube.com/watch?v=nwWPliHAnbU
Sagamore citer
Sagamore
09/03/2015 11:37
note: 4/10
tasserholf a écrit : Je pense que vous prenez ADC dans le mauvais sens.
Là où les Mysticum, Blacklodge et cie font du black metal en y ajoutant des parties indus/électroniques ADC fait du hardcore en y ajoutant du chant et des guitares.
Et ce n'est pas du hardcore "newshcool" option hardstyle/ frenchore très breaké et lisse mais plutôt du vieux hardcore français à la G.T.I. / Armaguet Nad et cie.
L'ajout des parties metal n'est là que pour renforcer cette transe induite par ce beat monotone et ces ambiances rituelles.

Les longueurs prennent donc tout leur sens (seul bémol sur le sample du début de Hiranya - Garbha (shakti) qui est un poil long (ou au moins on aurait aimé une petite base rythmique derrière)).


Si je prends ADC dans ce sens, normal que ce disque me fasse suer, dans ce cas. Je déteste la tek et les deux raves/free parties faites au cours de ma vie n'ont fait que me renforcer dans cette aversion pour le style. Si les beats épileptiques apportent vraiment quelque chose à "En To Pan Omegas", ici, c'est trop poussif et surtout bien trop long pour être appréciable.

J'adore G.T.I., pourtant je trouve qu'ils n'ont rien, mais alors RIEN à voir avec ADC. G.T.I., c'est délirant, complexe, travaillé, jamais là ou on l'attend. ADC, avant cette déception, était carré, simple mais efficace, avec un côté très ritualiste/religieux, comme tu dis.
tasserholf citer
tasserholf
09/03/2015 11:01
note: 8/10
Je pense que vous prenez ADC dans le mauvais sens.
Là où les Mysticum, Blacklodge et cie font du black metal en y ajoutant des parties indus/électroniques ADC fait du hardcore en y ajoutant du chant et des guitares.
Et ce n'est pas du hardcore "newshcool" option hardstyle/ frenchore très breaké et lisse mais plutôt du vieux hardcore français à la G.T.I. / Armaguet Nad et cie.
L'ajout des parties metal n'est là que pour renforcer cette transe induite par ce beat monotone et ces ambiances rituelles.

Les longueurs prennent donc tout leur sens (seul bémol sur le sample du début de Hiranya - Garbha (shakti) qui est un poil long (ou au moins on aurait aimé une petite base rythmique derrière)).
Sagamore citer
Sagamore
07/03/2015 13:09
note: 4/10
Y'a pas de nouveauté, c'est pas pour me déplaîre puisque j'adore ses précédents disques. ADC est là ou on l'attend. Là ou l'album est insupportable, c'est qu'il est définitivement trop long, qu'il étire des samples ultra simplistes pour meubler et que, par conséquent, l'hypnose ne prend plus. Et c'est bien dommage, puisqu'un titre comme "Jai Kaly Maaé continuer de me filer des frissons.
FleshOvSatan citer
FleshOvSatan
07/03/2015 12:40
Ouais, on le sentait un peu venir le pavé indigeste, c'est ce qui m'a poussé à éviter consciencieusement la sortie. Peut-être que j'écouterais un beau jour. Dommage cependant, il y a tellement de choses intéressantes chez A.D.C., comme le parti pris volontairement agressif et saturé des parties électroniques. Mais bon, peut-être qu'à force, tout ça manque de renouvellement...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Alien Deviant Circus
Black Metal
2015 - Necrocosm
notes
Chroniqueur : 4/10
Lecteurs : (2)  8.5/10
Webzines :   -

plus d'infos sur
Alien Deviant Circus
Alien Deviant Circus
Black Metal - 2003 - France
  

écoutez
tracklist
01.   AP (nâda)  (21:58)
02.   Hiranya - Garbha (shakti)  (19:32)
03.   Aham Tattva  (08:19)
04.   Mrityu Moksha (vâc)  (09:12)
05.   Maha Pralaya (pradhamsa-abhava)  (10:32)

Durée : 01:09:33

parution
21 Janvier 2015

voir aussi
Alien Deviant Circus
Alien Deviant Circus
En To Pan Omegas

2006 - Autoproduction
  

Essayez plutôt
Bathory
Bathory
Bathory

1984 - Black Mark Productions
  
Paysage D'Hiver
Paysage D'Hiver
Im Wald

2020 - Kunsthall Produktionen
  
Besatt
Besatt
Anticross

2017 - Zero Dimensional Records
  
Hexerei
Hexerei
Ancient Evil Spirits

2021 - Autoproduction
  
Taake
Taake
Noregs Vaapen

2011 - Dark Essence Records
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique