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Slayer - Repentless

Chronique

Slayer Repentless
Sur Thrasho, parce qu’on est des gens avec un vrai sens pratique, un super webmaster, et qu’on est aussi un peu des grosses feignasses, on a un système bien conçu pour gagner du temps : quand on publie une chronique, on peut sélectionner le line-up d’un précédent album. Quand ma requête est partie chercher dans la base de données le line up de « World Painted Blood » (2009, déjà...) et qu’il est apparu pour mise à jour, j’ai eu une seconde de défaillance : devoir « supprimer » la ligne de Jeff Hanneman, et réaliser une nouvelle fois son absence définitive, lui qui fût l’une des icônes majeures de mon initiation au Metal, fût un réel coup dur…L’impasse fût plus facile à faire sur Lombardo, j’ai toujours été un pro-Bostaph et son retour au sein de Slayer est un réel plaisir. Mais le retour tout court de Slayer en est-il un, de plaisir ? Vous êtes forcément allé voir la note là à droite, vous vous doutez un peu de ma réponse, creusons ensemble le sujet.

Le 11 septembre 2001 sortait « God Hates Us All », une date ce matin-là incroyablement anodine, et qui ne l’était plus le soir venu. « GHUA » est un album que j’écoute encore aujourd’hui avec un immense plaisir. 14 ans plus tard, jour pour jour, « Repentless » entame sa sortie officielle, et la comparaison est inutile : je sais déjà que je n’écouterai plus « Repentless » dans 14 ans. Je n’étais déjà pas bien convaincu par les quelques titres sortis, vu que maintenant l’on se spoile souvent 2-3 titres de l’album avant même sa sortie officieuse sur les blogs mp3, puis les plateformes légales des labels (pour nous autres les nantis du webzinat metal), puis enfin sa sortie physique (ou digitale), moment fatidique où l’on régularise ou pas son écoute en fonction de son degré d’appréciation. « When the Stillness Come » avait une tronche de « 213 » mal terminé, « Implode » m’en secouait une sans faire bouger l’autre, et ne parlons pas trop longtemps de « Cast the First Stone », carrément insipide ; seul le titre éponyme (et son clip qui fait écho au « St Anger » de Metallica dans son visuel, en bien plus brutal, un clin d’œil volontaire ?) trouvait grâce à mes yeux, du Slayer rapide, classique mais diablement direct. Autant dire qu’on ne démarrait pas sous les meilleurs auspices, « Repentless » et moi ; maintenant que je peux savourer l’album dans son entièreté, fort heureusement certains titres inconnus jusqu’alors ont fait écho à mon amour pour le Thrash : « Take Control » est un excellent enchainement au titre éponyme, partageant quelques excellents riffs (celui du refrain) et des roulements de virtuose du père Bostaph, « Vices » assure en tant que mid-tempo à la traditionnelle 4e position de tracklist… « Piano Wire » m’a également pris par surprise, comme une sorte de « Blood Red » bis bien sympathique, le genre de titre qu’on pressent un peu inutile par sa courte durée (imaginez, un mid tempo de 2mn30, sur un album de Slayer !!) et qui tient pourtant fermement sa position dans la tracklist…Mais sorti de ceux-ci, en gardant aussi « Atrocity Vendor » (peut être le meilleur du lot, après tout), je suis moyennement convaincu par l’inspiration dont a fait preuve le groupe.

Ce qui manque aussi cruellement pour me convaincre, ce sont ces accélérations brutales de fin de morceaux : un bon mid-tempo de Slayer comprend souvent une fin un peu brutale, à la « Spirit in Black », « Disciple » (raaah ce riff je l’ai encore en tête) et bien d’autres : là, la sauce pourrait monter..mais non !!! je pousse un « raaah » de frustration, pourquoi « Pride in Prejudice » se finit en eau de boudin alors que Bostaph part sur un tempo un peu plus rapide à 3mn23 ? Pourquoi pas soudainement un gros riff de tueur comme Slayer en a d’habitude le secret ? Et c’est une fin d’album les gars, faut assurer pourtant, c’est la dernière impression de l’auditeur !!!...Même schéma sur « When the Stillness Come », à 3mn37, qui est quand même le dernier d’un enchainement de 3 titres mid-tempos entamé avec « Vices », il était temps de nous mettre une mandale, et non, il faut attendre « Chasing Death » pour que le BPM s’accélère, et encore, pas forcément autant qu’on souhaiterait.
Et puis ces solos…j’adore les solos choatiques de Slayer depuis toujours, et les duels Hanneman / King sur « Angel of Death » font partie des classiques du genre ; mais même si Holt a une touche à lui, et je n’ai qu’estime pour lui et King, leurs duels sonnent tellement forcés, comme s’ils s’étaient dit « Ok, les fans vont nous attendre au tournant sur tous les points vu que Jeff n’est plus là, donc on leur met tous les gimmicks qui vont bien ».. sauf que là où les duels de solos enceinte gauche / enceinte droite de la grande époque étaient partie intégrante des compositions du Slayer d’antan, autant là chaque titre ou presque y a droit, pour un résultat plutôt laborieux, même si certains leads sont très réussis (quand ce sont vraiment des leads, et pas des notes aléatoires noyées par la wahwah).

Ne mettons pas la raison de ce bilan un peu sombre uniquement sur la disparition d’Hanneman, ce serait trop facile et un brin téléphoné : après tout, King a composé par le passé d’excellents titres (notamment sur « GHUA ») et « Repentless » comprend quelques bribes testimoniales d’Hanneman, qui ne sont pas toutes immaculées pour autant. Je pense que Slayer a voulu faire plaisir aux fans (dont je fais encore partie, j’achèterai cet album) en leur prouvant qu’ils existaient encore sans Hanneman, mais il y a un sérieux manque de dynamique (et de dynamisme !) sur certaines compos. L’inspiration vient parfois à manquer, même chez les plus grands..ça ne date pas d’hier, c’était le cas pour « World Painted Blood »… et « Christ Illusion »…Elle commence à remonter à loin en fait, la dernière tuerie de Slayer ….Ah ben oui tiens, elle s’appelait « God Hates Us All » 14 ans plus tôt, jour pour jour…Alors joyeux anniversaire, GHUA !!

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11 COMMENTAIRE(S)

Hoover citer
Hoover
06/10/2018 17:57
J'aimais assez les deux précédents pourtant mineurs dans leur discographie, celui-ci est juste inécoutable comme si tout le talent de composition avait disparu avec le décès d'Hanneman. Quel gâchis...
ScribeduRock citer
ScribeduRock
06/10/2018 13:40
C'est vrai que la prod manque de dynamisme, et que certains morceaux sont un peu poussifs, comme s'ils avaient du mal à démarrer, façon diesel qui ne veut pas. Mais ne serait-ce que pour Araya, toujours aussi impérial, j'ai acheté !
KPM citer
KPM
01/05/2016 13:03
Le meilleur morceau c'est You Against You dans la veine de GHUA. Le clip est excellent d'ailleurs.
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
30/04/2016 20:44
J'abonde dans le sens de Chris. Piètre album, du même acabit que WPB, qui plus est desservi par une prod de merde. Riffs plats, soli merdiques au possible et seulement 2 titres à sauver : repentless (générique mais efficace) et la sympathique Atrocity Vendor. Un scandale vu le line up
thrashmania citer
thrashmania
13/01/2016 19:21
note: 8/10
Pour ma part je l'ai trouver très bon. Des titres comme l'éponyme, "When The Stillness Comes" et "Take Control" sont franchement bons! A part "Cast The First Stone" que je trouve moins inspirée, le reste m'a beaucoup plu!
Exhorder citer
Exhorder
01/10/2015 11:02
Je trouve ça un peu sévère... Je n'avais pas pris plaisir à écouter un Slayer depuis bien longtemps. Repentless est pour moi un retour aux sources entre leurs années 80 et 90. Bordel mais il y a des riffs putain de heavy, du speed fidèle à eux même, et du plus lent comme pour leurs 90's qui ne me déplaît vraiment pas. GHUA est pour moi leur plus grosse erreur. Diabolus In Musica n'en parlons pas, et World Painted Blood pire que décevant. En tant que puriste je le trouve vraiment bon ce skeud. On retrouve l'esprit Thrash et même Heavy dans certains passages, je ne sais pas si vous avez remarqué mais le Heavy de Slayer s'est perdu déjà depuis la fin des années 80 voire bien avant. Et moi perso je l'ai retrouvé dans celui ci. Un retour aux sources.
Et Gary holt, quel talent, quel technique... Il mérite les éloges car succéder à un monument comme hanneman, le cerveau de Slayer, il faut le faire, il faut de l’audace et du culot, Mr Gary Holt à un talent monstre à revendiquer et il nous le montre.
gregwar citer
gregwar
14/09/2015 21:27
C est le premier Slayer que je n' achèterai pas. 25 ans après mon coup de foudre pour ce groupe, le courage me manque, je n'y crois plus...
dann citer
dann
14/09/2015 03:22
Je n'ai pas encore écouté, mais je vois qu'il est toujours aussi difficile de se faire une opinion avec des chroniques et des commentaires Sourire
Pour ma part, GHUA est une bonne grosse daube, et Christ illusion et World painted blood deux de mes albums préférés. Donc manque d'inspiration, descente aux enfers, tout ça reste une fois de plus très subjectif, un peu comme pour Bostaph / Lombardo quoi Gros sourire
Bref, on va l'acheter hein, et on verra bien Clin d'oeil
xjieffx citer
xjieffx
13/09/2015 17:57
Je suis plutôt agréablement surpris, à mon oreille, cet album passe très bien.
Keyser citer
Keyser
12/09/2015 08:49
note: 3.5/10
Album d'une platitude absolue. Slayer continue sa descente aux Enfers, et pas comme on aime...
Asmoddym citer
Asmoddym
11/09/2015 23:58
note: 7.5/10
Mouais... Vraiment pas un album à retenir, mais il est quand même meilleur à mon gout que World Painted Blood. Il y a tout de même quelques titres sympas !

Mais bon... On ne peut pas demander à Metallica de refaire un Master of Puppets, alors ne nous attendons pas, surtout après la disparition d'Hanneman, à ce que Slayer nous reponde un Reign in Blood !

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Slayer
notes
Chroniqueur : 5/10
Lecteurs : (16)  6.84/10
Webzines : (45)  6.84/10

plus d'infos sur
Slayer
Slayer
Thrash - 1981 † 2019 - Etats-Unis
  

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Implode
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You Against You
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Extrait de "Repentless"
  

tracklist
01.   Delusions Of Saviour  (01:55)
02.   Repentless  (03:20)
03.   Take Control  (03:14)
04.   Vices  (03:32)
05.   Cast The First Stone  (03:43)
06.   When The Stillness Comes  (04:21)
07.   Chasing Death  (03:45)
08.   Implode  (03:39)
09.   Piano Wire  (02:49)
10.   Atrocity Vendor  (02:55)
11.   You Against You  (04:21)
12.   Pride In Prejudice  (04:14)

Durée : 41:58

line up
parution
11 Septembre 2015

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