Grudom - Dødens Likvid
Chronique
Grudom Dødens Likvid
GRUDOM est un groupe venu du Danemark et qui reste particulièrement mystérieux malgré ses trois albums précédents. Ou quatre. Ou un seul finalement... On ne sait pas trop finalement combien il en a fait parce qu’il s’arrange pour rester dans l’ombre et certaines de ses sorties étaient confidentielles à un tel point qu'on hésite à les classer en demos, en albums ou en quoi que ce soit d'autre... Ne cherchez pas sur Metal Archives, il n’y est pas. Ne regardez pas dans le livret, on n’y trouve que les paroles, aucun line-up. Alors qui est-il, que veut-il ? Ce n’est pas sa musique qui va vous donner plus d’information, même elle est particulièrement énigmatique.
L’univers de GRUDOM est très voisin de celui de LIK le suédois qui se fait aussi appeler Lekamen Illusionen Kallet et qui n’a pas sorti d’album depuis 2011. Petite piqûre de rappel pour ceux qui ne connaissent pas :
GRUDOM habite sans aucun doute dans la chambre voisine de ces énergumènes. Il manifeste le même goût pour une autre musicalité. A commencer par des guitares qui paraissent désaccordées. Les amoureux du beau vont faire la grimace à chaque riff, qui fait l’effet d’une craie glissant sur son tableau. Ils vont parfois ricaner et sortir les gros mots : « presque aussi doué que FURZE le GRUDOM ! »
Et pourtant les instruments sont bel et bien accordés, mais accordés sur l’enfer. La logique, la mélodie, la beauté ne sont pas celles qui caressent habituellement nos tympans. Sur un rythme qui s’emballe très rarement les titres déroulent divers maux sur notre esprit. GRUDOM est un virus. Nos oreilles ont beau lutter à la première écoute, elles s’y font cependant par la suite. Elles ne vont certes pas trouver les 42 minutes agréables, même si le morceau « Dodens Likvid » est plus doux et sécurisant, mais les accepter pour ce qu’elles sont : du venin qui se répand jusque dans l’esprit. Très vicieux, dangereux, assez addictif en plus.
Cet album fait partie de ceux qui misent tout sur l’ambiance et qui y parviennent. Il sera sûrement dérangeant pour certains, totalement amateur pour d’autres, novateur ou au contraire rétrograde pour d’autres. Il va en tous cas dans un des sens que j’aime, celui de l’originalité et de l’assurance. Le black metal n’a pas à respecter les codes, il peut créer les siens.
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