chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
129 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Motörhead - Bomber

Chronique

Motörhead Bomber
A peine le succès de « Overkill » digéré le trio est de retour en studio seulement quelques mois après son dernier passage, il faut dire que leur label Bronze Records compte bien les rentabiliser au maximum et du coup pour ne pas prendre de risque on retrouve aux manettes Jimmy Miller tout auréolé par ce retour un peu inespéré. Cependant si leur première collaboration s’est faite sans trop d’accros ça ne sera hélas pas le cas cette fois-ci, en effet si le célèbre producteur a eu son heure de gloire avec la bande à Mick Jagger (s’occupant notamment du sublime « Exile on Main Street ») il n’est plus que l’ombre de lui-même ayant replongé dans les excès de drogue qui l’avaient mis sur la touche pendant plusieurs années.

Tous ces éléments font que ce « Bomber » est légèrement en dessous de son prédécesseur et n’a pas la notoriété qu’il est en mesure d’avoir, car effectivement on sent que derrière les manettes ça n’est pas optimal puisqu’on ne retrouve pas le son rocailleux et granuleux qui avait fait mouche peu de temps avant, et si la guitare a été mise plus en avant la basse et la batterie sont plus en retrait et sonnent même un peu faiblardes. Heureusement cela n’a pas d’importance majeure car la qualité des compos reste présente même si au niveau du tempo l’ensemble s’est plus alourdi pour gagner en densité ce qu’il a perdu en vitesse ce qui n’est pas rédhibitoire puisque cet opus contient comme chez son grand-frère (et ceux qui suivront par la suite) une liste de classiques absolus que l’on retrouvera très régulièrement lors des multiples tournées qu’ils enchaîneront par la suite. En premier lieu le morceau-titre est évidemment incontournable avec son riffing, son tempo imparable et son refrain mémorable repris à gorge déployée, avec aussi le court et redoutable « Dead Men Tell No Tales » (où le jeu brut et direct de Phil Taylor fait des merveilles) et surtout le magnifique « Stone Dead Forever » au tempo énergique et où chacun de ses membres se met au diapason, surtout Eddie Clarke qui parsème l’ensemble de solos tout plus réussis les uns que les autres. Ce dernier en pleine confiance se permet même de prendre le micro sur « Step Down » aux accents blues assumés et réussis (et dont le mixage lui rend justice) avant que Lemmy ne reprenne sa place sur le très bon « Lawman » plus posé mais qui n’en reste pas moins efficace, tout comme le lourd et mid-tempo « Sweet Revenge » au feeling indéniable.

Du coup même si elle reste moins souvent citée que son futur et grandiose successeur cette galette montre l’évolution rapide et brillante du combo qui est de plus en plus mature et offre des nouveaux titres dans la continuité des précédents tout en offrant un visage qui ne cessera de s’affirmer dans le futur où la vitesse ne sera pas seulement son credo car comme le disait souvent Lemmy MOTÖRHEAD était un groupe de rock n’roll joué à la fois plus fort, plus lourd et plus rapide, et de ce fait confirme qu’il n’est pas uniquement basé sur du tempo sous amphétamines mais qu’il vit aussi grâce à une multitude d’influences dont le son des 50’s qu’il ne cessera jamais de vénérer et d’incorporer au gré des pérégrinations de sa musique. Là on est en pleine continuité de ce qui a été fait de sa part peu de temps auparavant tout en servant de jonction à « Ace of Spades » qui va débouler à peine un an plus tard chez les disquaires, le temps pour les trois compères de faire fureur sur scène avec leur mythique bombardier et leurs nouveaux morceaux avec un son plus incisif à la hauteur de leurs ambitions qui vont devenir de plus en plus internationales.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

gulo gulo citer
gulo gulo
30/08/2016 14:23
note: 10/10
Un des très grands, lui aussi. Presque tous les titres donnent envie de les prononcer comme une pub Charal, rien qu'à les lire.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Motörhead
Hard - Rock N'Roll
1979 - Bronze Records
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs : (9)  8.89/10
Webzines : (2)  8.25/10

plus d'infos sur
Motörhead
Motörhead
Hard/Rock N’Roll - 1975 † 2015 - Royaume-Uni
  

tracklist
01.   Dead Men Tell No Tales
02.   Lawman
03.   Sweet Revenge
04.   Sharpshooter
05.   Poison
06.   Stone Dead Forever
07.   All the Aces
08.   Step Down
09.   Talking Head
10.   Bomber

Durée : 37 minutes

line up
parution
27 Octobre 1979

voir aussi
Motörhead
Motörhead
Bad Magic

2015 - UDR Music
  
Motörhead
Motörhead
Inferno

2004 - SPV
  
Motörhead
Motörhead
Iron Fist

1982 - Bronze Records
  
Motörhead
Motörhead
Overnight Sensation

1996 - SPV
  
Motörhead
Motörhead
Hammered

2002 - SPV
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique