Blackest - Dawning of the Black
Chronique
Blackest Dawning of the Black
BLACKEST est un groupe américain. Mais pas totalement. C’est surtout la nationalité du musicien accompli qui l’a formé. Bryan Arant est avant tout batteur, et il a joué de l’instrument pour les thrashers de SERRATED, les deatheux de STATE OF DECAY ainsi que les blackeux de PASSION OF DEATH. L’homme de 35 ans touche donc à tous les styles, sans encore connaître le succès qu’il doit mériter. Et c’est cette fois-ci accompagné au chant d’un Suédois qu’il réapparait sous le nom de BLACKEST. Le Suédois en question est Seiðr, et ses formations ne seront familières qu’à une poignée d’entre nous puisqu’il a hurlé pour EDIN NA ZU (une demo en 2010 et c’est tout), SERPENT OMEGA (dans un registre affilié au sludge), et SEID (qui a sorti deux albums en deux ans : 2016 et 2017).
BLACKEST est un groupe infernal qui comme son nom l’indique ne fait aucune concession et vient nous montrer ce qu’est du black authentique. Mais pas totalement. Effectivement, on rigole pas trop avec ces titres au son chaud brûlant : les guitares sont incisives, la batterie frappe sourdement, les voix se montrent puissantes et écorchées à la fois. D’ailleurs ces vocaux se rapprochent de ceux de DARKENED NOCTURN SLAUGHTERCULT, eh oui, ceux de la démone ténébreuse. Ce mélange ne fait pas dans l’originalité, mais s’écoute sans difficulté. Oui, ce n’est pas le meilleur compliment de l’année, mais ce serait exagéré de dire que le groupe a plus d’intérêt. L’originalité manque, la force manque, le charisme manque. On ne peut que saluer l’honnêteté et l’intégrité.
Mais si écouté de loin Dawning of the Black est baveux, sale et gras. De près, il présente quelques nuances. Attention, il reste peu fréquentable et bien plongé dans le noir, mais on y trouve des saveurs doom. Le rythme ralentit, l’ambiance se fait plus lourde, FORGOTTEN TOMB vient même à l’esprit. On trouve aussi un orgue sur le morceau le plus long : « Remembrance » qui fait 11 minutes et se dévoile en fait comme un interminable instrumental. Là on trouve le temps vértiablement long. Déjà que la première piste de 3 minutes était une entrée en matière, mis bout à bout c’est plus d’un tiers de l’album qui ressemble à un bouche-trou...
BLACKEST n’arrive pas à séduire, et au fil des écoutes il s’avère même très vite lassant, sans moment fort. On le garde sous la main pour éventuellement se reposer entre deux tueries, mais sans plus...
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2 COMMENTAIRE(S)
citer | Gauchet a écrit : Arff... Ce que c'est linéaire :-(
Sans moi.
BAM ! Tu as trouvé le mot qui manque à ma chro.
J'aime bien ce résumé : "linéaire". |
citer | Arff... Ce que c'est linéaire :-(
Sans moi. |
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2 COMMENTAIRE(S)
18/07/2017 03:25
Sans moi.
BAM ! Tu as trouvé le mot qui manque à ma chro.
J'aime bien ce résumé : "linéaire".
18/07/2017 01:14
Sans moi.