chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
157 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Bloody Alchemy - Kingdom Of Hatred

Chronique

Bloody Alchemy Kingdom Of Hatred
On dit souvent que la valeur n’attend pas le nombre des années, la jeunesse pouvant être un atout face au manque d’expérience, c’est ce à quoi s’applique le quartet de Chartres qui étonne par sa maturité artistique malgré son jeune âge. Car l’an dernier son premier EP « Insanity Chaos » a surpris tout le monde par sa qualité, sa fougue et sa vitalité, et a dans la foulée reçu de très bons échos aussi bien de la presse spécialisée que du public, de plus en plus nombreux à chacun de leurs concerts. Afin de battre le fer tant qu’il est encore chaud la formation menée par les cousins Zambon est de retour avec une galette longue durée encore plus aboutie, qui confirme le phénomène de précocité de ses membres qui ont à peine entre 16 et 20 ans, mais font déjà les choses comme les grands, et dont bien des groupes pourraient s’inspirer.

Car pendant un peu plus d’une demi-heure c’est à un mélange vigoureux et réussi de Death/Thrash bien troussé qu’on va avoir droit, où le sens du riff et l’accroche générale priment sur tout le reste. Du coup sans être d’une technicité folle les petits jeunes ont l’excellente idée de proposer une musique certes simple, construite autour de morceaux courts mais à l’accroche immédiate, et sans grosses baisses de régimes. Cela s’entend dès les premiers instants de « The Storm », qui porte très bien son nom vu que c’est une véritable tempête Thrashisante qui retentit, et où la bande met à l’honneur toutes ses influences et sa palette technique. Entre un démarrage rapide et bondissant et une fin bien lourde et massive, celle-ci glisse un excellent solo par ci et diverses variations de tempo par-là, le tout porté par une voix Death growlée impeccable qui ne fait pas tâche face aux hurleurs plus expérimentés. Ce mélange des genres se retrouve un peu plus loin avec l’excellent « The Fight » qui prouve s’il le fallait encore que le niveau proposé jusqu’à présent n’était pas un accident, tout comme sur l’expéditif « Control » plus remuant et qui donne furieusement envie de bouger la tête sans discontinuer, ou bien encore avec le tortueux et imparable morceau-titre formé de deux parties distinctes mais où ça reste principalement appuyé sur la pédale d’accélération.

Cependant maintenir la même idée sur la durée risquait de provoquer une certaine redondance, du coup certaines compos se démarquent du reste, à commencer par « A World In Agony » où la brutalité est renforcée ici par des salves de blasts et des parties de double écrasantes, le tout avec un invité de choix au micro. Preuve en est que les petits gars ont déjà conquis leurs aînés car Julien Truchan de BENIGHTED vient ici partager le micro pour y poser ses parties criées si caractéristiques et son coffre si imposant. Du coup bien qu’ayant une construction assez semblable au reste des titres, celle-ci y montre une facette plus extrême mais toujours maîtrisée qui ne fait pas tâche comparé au reste. En revanche avec « Insanity Chaos » et « The Blood Reign » on se retrouve plongé dans une ambiance plus lourde et au rythme volontairement bridé, vu que pour le premier ça ne quitte presque jamais le mid-tempo. Mais curieusement ce manque de folie finit par créer une légèrement répétition des idées, et bien qu’étant agréable cette compo se révèle un peu en dessous du reste, et l’on retrouve ce même défaut sur la seconde, qui néanmoins nous offre des relents de Hardcore (au niveau des riffs et de la voix) originaux et surprenants mais qui s’intègrent relativement facilement dans le style et l’esprit du quartet.

Car malgré ses petites erreurs de jeunesse il faut tirer un grand coup de chapeau à celui-ci qui a déjà tout compris dans la manière d’être efficace, tout comme pour l’enregistrement où il n’est pas tombé dans le piège de créer une production sans âme et en plastique. Cette dernière bien qu’étant très actuelle et puissante, offre un rendu particulièrement équilibré et chaud, tout en sonnant naturelle, ce qui renforce la qualité de cet opus. Autant dire qu’on est en présence d’un futur grand qui ne fait pas son âge et qui possède déjà tous les atouts et les acquis élémentaires pour faire du bon son. A lui maintenant de continuer sur sa lancée et de montrer aux éternels grincheux et râleurs qu’il n’est pas un feu de paille, mais bel et bien une des nouvelles sensations hexagonale, l’avenir le dira mais il lui semble prometteur.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

MoM citer
MoM
20/10/2017 13:48
J'apprécie la grogne du chanteur, assez mesurée. Y a un truc dans leur son qui est pas dégueu. La prod m'intéresse assez - voire me laisse sur le cul pour de l'autoprod' !

Niveau compo, je suis moins emballé. J'aime les alternances, je trouve qu'en matière de solo c'est bien amené, mais l'articulation couplet/refrain m'emballe moins. A voir si l'écriture gagnera en finesse Sourire
Enfin, en finesse, façon de parler. D'expertise, nous dirons Clin d'oeil

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Bloody Alchemy
Death/Thrash
2017 - Autoproduction
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (1)  6.5/10
Webzines : (5)  7.6/10

plus d'infos sur
Bloody Alchemy
Bloody Alchemy
Death/Thrash Moderne - 2014 - France
  

vidéos
The Fight
The Fight
Bloody Alchemy

Extrait de "Kingdom Of Hatred"
  

tracklist
01.   Arch Of Hatred
02.   The Storm
03.   A World In Agony
04.   Insanity Chaos
05.   Interlude
06.   The Blood Reign
07.   The Fight
08.   Control
09.   Kingdom Of Hatred
10.   End Of Hatred

Durée : 32 minutes

line up
parution
1 Octobre 2017

voir aussi
Bloody Alchemy
Bloody Alchemy
Reign Of Apathy

2019 - M&O Music
  

Essayez aussi
Incapacity
Incapacity
Chaos Complete

2003 - Cold Records
  
Soilwork
Soilwork
A Predator's Portrait

2001 - Nuclear Blast Records
  
Non-Human-Level
Non-Human-Level
Non-Human-Level

2005 - Listenable Records
  
Ghoul
Ghoul
Maniaxe

2003 - Razorback Recordings
  
God Dethroned
God Dethroned
Ravenous

2001 - Metal Blade Records
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique