chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
122 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Perverted Ceremony - Perverted Ceremony

Chronique

Perverted Ceremony Perverted Ceremony (EP)
L’Osculum Infame est l’un des mythes les plus souvent abordés dans les différents écrits traitant de sorcellerie. Aussi appelé le baiser de la honte, il consiste à embrasser l’anus du Diable en signe de respect et/ou de contrition. C’est cet acte symbolique qui est ici représenté à travers une illustration datant de 1460. S’y trouve figuré l’initiation d’une jeune demoiselle durant un sabbat de sorcières. A quatre pattes derrière ce bouc noir représentant le Diable, la bouche souillée par son récent geste de dévotion (vous voyez ces quelques déjections sur le sol). Une scène étrange qui ne pouvait pas mieux illustrer ce nouvel EP des Belges de Perverted Ceremony.

Un peu moins d’un an après la sortie de son premier album au format cassette (édité depuis en LP et en CD), le duo a sorti en fin d’année dernière un EP trois titres reprenant les choses exactement là où il les avait laissés quelques mois auparavant. Proposé sous la forme d’un LP 12", ces trois nouveaux morceaux ont également été intégrés à la version CD de Sabbat Of Behezaël (avec l’artwork ci-contre proposé au verso du livret).

Intitulé à juste titre Perverted Ceremony, ce court EP de quatorze minutes débute par une introduction posant les bases de cette atmosphère si particulière qui faisait le sel de son prédécesseur. Cela commence par un coup de tambour très solennel sur lequel vont venir se poser quelques voix étranges et fantomatiques. Viendront par la suite un synthétiseur aux sonorités sombres et menaçantes ainsi que quelques samples de corbeaux et autres rafales de vent. Et voilà comment on plante un décor, c’est aussi simple que cela.
Comme évoqué un petit peu plus haut, Perverted Ceremony reprend les choses exactement là où il s’était arrêté avec Sabbat Of Behezaël. Aucun signe d’une évolution quelconque à travers ces deux nouveaux morceaux. Du coup, si vous n’étiez déjà pas spécialement client de ce Black Metal lo-fi primitif, je vois mal les choses s’arranger ici. On retrouve pour le plus grand malheur des mélomanes cette même production crasseuse, dépouillée et pleine de souffle, ces mêmes riffs simples et complètement déglingués, ces mêmes solos hallucinés qui vous agressent l’oreille, cette même fichue basse dont les lignes saturées vont se perdre je ne sais-où, ces mêmes patterns de batterie ultra répétitifs pour ne pas dire complètement aliénants ainsi que ces mêmes voix lointaines et possédées. Une recette qui n’a rien de bien nouveau puisque Perverted Ceremony marche clairement sur les pas d’un Beherit ou d’un Profanatica des premières heures. Mais si la musique du duo peu manquer d’originalité et paraître beaucoup trop simple aux oreilles de certains, ses riffs n’en restent pas moins efficaces pour autant. Même constat en ce qui concerne ces mélodies exécutées par ce synthétiseur de l‘Enfer ou bien encore ces quelques changements de rythmes ("Graveyard Sacred Worship" à 2:46 et "Malformed Procreation" à 2:35 ainsi qu’à 4:53) qui vous rendront dingues.

A ne pas mettre entre toutes les oreilles, ce nouvel EP de Perverted Ceremony perpétue cette obscure messe débutée en 2016 avec la sortie de sa toute première démo. Si le duo ne fera évidement jamais l’unanimité, on ne peut que saluer une telle démarche qui se soucie bien peu de sonner juste et préfère reprendre les fondements mêmes du Black Metal. Ça pique parfois les oreilles mais qu’importe car tout ça pue la crasse, la peur et la transgression. Et c’est bien tout ce qui compte ici.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Perverted Ceremony
notes
Chroniqueur : 4/5
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Perverted Ceremony
Perverted Ceremony
Black Metal - 2011 - Belgique
  

tracklist
01.   Intro  (01:45)
02.   Graveyard Sacred Worship  (04:47)
03.   Malformed Procreation  (07:37)

Durée : 14:09

line up
parution
25 Décembre 2017

voir aussi
Perverted Ceremony
Perverted Ceremony
Sabbat Of Behezaël

2017 - Nuclear War Now! Productions
  

Essayez aussi
Ungfell
Ungfell
Es Grauet

2021 - Eisenwald Tonschmiede
  
Obskuritatem
Obskuritatem
Hronika Iz Mraka

2020 - Black Gangrene Productions
  
Satyricon
Satyricon
Nemesis Divina

1996 - Moonfog Productions
  
Mork
Mork
Katedralen

2021 - Peaceville Records
  
Blut Aus Nord
Blut Aus Nord
What Once Was... Liber II (EP)

2012 - Debemur Morti Productions
  

Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique