Autumnwind - Endless Fear
Chronique
Autumnwind Endless Fear
J’ai appris quelque chose grâce à cet album, c’est qu’un CD pouvait durer plus de 6h. Jusqu’à maintenant j’étais persuadé que c’était jusqu’à 78 minutes qu’on pouvait rentrer sur une galette, mais non, c’était plus, beaucoup plus. Comment ça, tu es sceptique ? Comment ça, je raconte des salades ? Non, non, je suis formel, à chaque fois j’ai regardé la montre une fois l’album lancé, et à chaque fois que je la regardais à nouveau, trois paires d’heures étaient véritablement passées ! Dingue !
Sauf que voilà, le petit mystère est simple, je me suis endormi profondément à chaque écoute. Que c’est soporifique ce truc. Mais à un point honteux. Carrément. À la base déjà, ça sentait mauvais et j’aurais dû plus me méfier. La pochette est pas folichonne, mais avant tout le fait que ce soit complètement instrumental devait me faire fuir. Moi qui suis allergique à ce qui n’a pas de vocaux, et n’arrive pas à rester concentrer sur du Dungeon synt, que suis-je allé mettre mon nez et mes oreilles dans ce groupe sans intérêt...
La faute au label. More Hate Production m’a trompé. D’abord parce qu’il est censé être plus proche de mes goûts vu qu’il sort toujours les HOLDAAR et MOONGATES GUARDIAN, et surtout parce qu’il a osé présenté AUTUMNWIND comme conseillé aux fans de SUMMONING, AGALLOCH, LUSTRE ou SHINING ! La bonne blague, mais LA bonne blague ! Non mais sincèrement, comment peut-il trouver des similitudes entre ce petit groupe sans inspiration et les légendes qu’il cite ?
Et mettre cela sous l’appellation de black atmosphérique ambiant, il faut encore être culotté ! Les 5 pistes ne sont rien de plus que des morceaux joués au synthé, mignons, avec de petites mélodies qui peuvent donner envie de hocher doucement la tête à gauche, puis à droite. Légèrement, comme on le ferait avec une petite comptine ou la musique d’un ascenseur. Alors non, on ne peut décemment pas comparer ça à SUMMONING, c’est indécent. Il faut se laver la bouche après l’avoir dit, se faire enlever le cerveau après l’avoir pensé. C’est une injure au groupe autrichien.
Mais certains trouveront une excuse, et affirmeront même que le groupe est bien courageux, parce qu’il viendrait de... Syrie. Oh oui ! Ça change tout ! S’il vient de Syrie, c’est fantastique, il faut encourager les groupes de pays mineur à se développer. NON ! Ça ne transforme pas l’ennui en plaisir que d’être originaire de Syrie. Les morceaux sont naïfs, simplistes, tout juste bons à accompagner la sieste dans laquelle ils nous plongent. On a l’impression d’écouter une intro ou une outro d’un album de seconde zone, mais sans fin, sur tout un opus. Ça ne commence donc jamais réellement, on se lasse très vite. Joli et inutile, et on pense très vite à autre chose, si on ne s’endort avant pas pour les six heures promises...
Quand on pense qu'on nous dit à propos de cet album que les ambiances reflètent les cauchemars et le monstre qu'on a en soi... C'est un monstre en mousse alors...
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