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Sebkha-Chott pour l'album "De la Persistance ..."

Interview

Sebkha-Chott pour l'album "De la Persistance ..." Entretien avec The mighty Wladimir Ohrelianov, 2e du nom (2009)
A l'occasion de la déclassification « Secret Défense » d'un certain nombre de documents sensibles extraits à la tractopelle des Archives Nationales Ohrélandaise, Thrashocore a dépêché sur place un envoyé spécial afin d'en savoir plus sur les grandes questions de ce siècle. Combien de vélos ont-ils crevé durant la réalisation de « De La Persistance ... »? Comment se fait-il que ça bouge comme ça au sein du Haut Conseil de la Dictature Ohrelandaise Heureuse? Wladimir Ohrelianov II n'a-t-il vraiment jamais eu de rapports payants avec Yüla? Pourquoi la mer? Et les mouettes, hein? Toutes les réponses sont là…

Mes plus respectueux hommages Votre Sublissimessence (* révérence *).

Tu vieillis, la dernière fois, tu te penchais plus bas, ton museau touchait mes divines platform boots.


Nos platines ont récemment vu débarquer « De La Persistance ... », chouette retour vers le futur de votre tout premier album, « De l'existence... ». Personnellement, vous ayant découvert avec « Nagah-Mahdi », j'avoue être complètement passé à côté de cet album (Que le Grand Crique me croque!). D'où ces questions dues à mon ignorance crasse: pourquoi le revisiter aujourd'hui? Souffrait-il de carences qui ne rendaient pas justice aux morceaux qui y figurent? Une réédition (quoique l'album soit toujours dispo non?) ne pouvait-elle suffire?

Alors, prenons les questions dans le désordre, puisque tu n'as pas daigné les poser dans l'ordre dans lequel je vais y répondre.
Le CD est écoulé. Ou presque. Il s'avère que, depuis qu'on l'a cru écoulé, et qu'il a été annoncé comme définitivement irreproductible d'une manière Ohrelandaise recevable, et que nous avons donc pris la décision de le refaire, il s'aère, donc, disais-je, il s'avère que des archéologues Ohrelandais en ont retrouvé dans les placards des vestiges du Vieux Professeur Trounezöhle et dans la chambre de son "fils" VaGoDor Deu Sahpun. Bref, il en reste 14, si mes souvenirs sont exacts, et ils ne sont plus à vendre que sous une forme dédicacée, tant pis pour vous si vous ne les avez pas achetés avant.
Bon... Pour le reste... Je prends ma respiration.... QUOI ?????? DES CARENCES ??????? Ton ignorance crasse est aussi crasse que le son de la première édition de « De l'Existence » était passablement piteux, compte tenu des moyens d'Ohreland à l'époque. Non, en fait, ton ignorance est encore plus crasse. Enfin, non, d'ailleurs, maintenant ton ignorance est moins crasse qu'avant. Ohreland est définitivement magnifique, ça rend les ignorances moins crasses. C'est pas dans vos démocraties du dernier de la classe et du premier devant la télé qu'on verrait ce genre d'élévation, non ?


Venons-en au détail des rabotages, relookages, renflouages, délestages divers que vous avez sans aucun doute fait subir à l'œuvre initiale pour en arriver à « De La Persistance ... ». Quels sont les nouveaux atours sensés aguicher les Ohrélandais déjà accoutumés à « De l'existence... »? Les 48 pistes du répondeur de Yüla? Un lifting de la prod'? D'autres joyeusetés raffinées?

*au geôlier du CGlaume* Vous lui avez filé le dossier de presse ? Il a lu et compris le mot "refaisage" ?
*à CGlaume* Dis, mon de-plus-en-plus-distant-de-son-poste-d'attaché-de-presse-officiel-d'Ohreland-sur-Terre (qui aime bien châtie bien), tu as lu le dossier de presse ? Tu as lu et compris le mot "refaisage" ??? Ou peut-être prends-tu tes lecteurs pour des demeurés, ou, a minima, des gens mal renseignés ?


Et bien non, s'il faut l'avouer. Je n'ai pas lu le dossier de presse, ou en diagonale. Il faut dire que j'ai eu l'album par achat direct et non sous forme de ces jolis promos envoyés à l'élite journalistique, ce qui fait que je ne suis pas passé par le processus habituel et gavant de lecture de la soupe propagandesque. Je me suis laissé caresser par les vagues de plaisir musicales et ai acquis la connaissance nécessaire à la réalisation de cette interview par appropriation télépathique du savoir (l'ATS est une technique shadock), le tout en buvant une bonne bière.

IL NE S'AGIT PAS D'UNE RÉÉDITION. Il s'agit d'un refaisage. Tout a été refait : les arrangements (quand ça n'est pas les compositions), les prises de son (avec le crou Sebkha-Chott tel qu'il était en 2008 -calendrier terrestre-, et non tel qu'il était en 2001/2002 -calendrier tellurique-), le mixage (du coup), le mastering (tu t'y attendais pas à celle là), la pochette (ben voyons), la promo (alors, là, c'est le pompon), et on a même utilisé un enregistreur anal ô geek de type numérique pou le répondeur de Yüla.


L'expert comptable de la Thrashocore Inc. Company me demandait hier encore: pourquoi être passé du modèle comptable de « De l'existence... » et ses 7 cycles, puis de « Nagah-Mahdi » et ses 48 rouleaux au refus brutal de la comptabilisation des vélos de « De La Persistance ... »? Parce que vous aviez déjà commencé à vous emmêler les pinceaux avec les Strips et les Trompettes de « Nigla[h] » et que l'indigestion arithmétique menaçait? Et sinon, le vélo est-il vraiment l'avenir du cycle?

Laurent Fignon a dit que Jean Ferrat a dit que Louis Aragon a dit :
C'est combien, dis, que j'en ai de vitesses à mon vélo, Chloé ? Hein ??? Six, Chloé ???... "???".... Décidément, le vélo est l'avenir des six Chloé, Chloé est une femme (et quelle femme), la femme est l'avenir de l'homme, le vélo est donc l'avenir de l'homme.
Aucun emmêlement, donc, mais c'est de l'Art Libre, et l'Art Libre laisse l'opportunité à l'auditeur, le visionneur, le voyeuriste de décider combien il y a de vélos pour lui sur ce support cycloïde.


Votre Inénarrable Excellence consent-elle à valider l'analyse du misérable scribouillard que je suis quand je dis en substance qu'on peut trouver des traces de la fraîcheur de vos origines dans cet opus? Notamment à travers la forte hétérogénéité des styles abordés qui se télescopent parfois au sein et entre les morceaux avec un peu plus de violence et d'âpreté que ce que l'on entendra par la suite sur vos 2nd et 3e opus? Vous en étiez encore à poser les bases du Mekanik Metal Disco à l'époque, non?

Eh ben, voilà. Te voilà rendu plus bas que tes révérences. Tu ne trouves pas que le batteur martèle ses fûts comme si sa vie en dépendait et que le son des guitares est tranchant/acéré/vif (au choix) comme une tronçonneuse ?
Pour autant, tu n'as pas tout à fait tort (c'est un fait), et beaucoup d'autres critiques et chroniqueurs diront la même chose. Et ils n'auront pas tout à fait tort. Mais pas tout à fait raison, car en fait, sache-le, nous avons 10000 ans, et 2002, c'était pas si loin, pour nous, alors les débuts du Mekanik Metal Disco, alors même que j'ai moi-même détruit la tour de Babybel, c'est faire foi de la chronologie, ce qui est une chose saine, mais très peu valide en terme de validité temporelle.


Il me semble que vous avez réussi à avoir un featuring de Nono le petit robot à 4:59 sur « Le Cirque des Enfers ». Cela atteste-t-il de vos bonnes relations avec Ulysse 31 et sa clique?

Ulysse 31... Ulysse 31... Ah oui, cet opticien qui fait du bateau dans les Canaris et les Marquises après avoir dénoncé la maladie de Jacques Brel aux journalistes ???? C'est lui, là, le Ulysse ??? Eh ben, je peux te dire que la dernière fois qu'on l'a croisé, on l'a retourné envoyer voir sa Pénélope Pénélope plus vite qu'il ne la besogne. A coup de barre à Mine dans l'espace interstellaire, là, le chevelu aux idées courtes !!!! Ah Ah Ah AH ! Et comme le disait mon presque alter-ego Jean-François Manatane (quoi que moins éternel, quel dommage pour lui) : "Touchez pas à la mer, touchez pas à la mer...."
Par contre, si vous parlez D'Ulysse Everett, alors là, depuis les Hogwallop, je n'en ai plus entendu parler.


Je suppose que le responsable du pamphlet râpeux qui s'étale en long en large et en travers de votre gorge sur « Pinok'io » a dû voir son outrecuidance sévèrement châtiée?

C'est un amuseur, il a un grand nez de clown. Il a le droit de dire pareille chose, mais il en connaît les conséquences, et s'il le répète à chaque fois que tu remets le disque, c'est essentiellement parce qu'il supporte excessivement bien (et survit même à) l'huile bouillante.


Quand on écoute le grouillement humide du début de « Carpe Diem », et son prolongement en une plongée sous marine electro soft, on se demande si ce « Carpe Diem » est bien une ode au doux projet épicurien, ou s'il n'est pas plutôt un hommage électronique à une branche purement ohrélandaise de la famille des Cyprinidae…

En effet, tu l'as deviné et éminemment bien exprimé, c'est une femme fontaine (je te laisse deviner laquelle) qu'on entend au début de ce morceau. Là où nous sommes phénoménaux, c'est que nous l'avons enregistrée directement depuis le fluide (que nous avons bien sûr).
La suite, je dirais que, d'un point de vue onirique, on peut raisonnablement penser qu'il s'agit de la narration trépidante d'une boum chez Ariel (pas Dombasle, la petite sirène), à laquelle personne n'est venue, ce à quoi il fallait s'attendre compte tenu que l'autre espèce d'oncle Bernard, il veut toujours pousser la chansonnette. En particulier, on entend très bien la piste de danse vide sur la fin.


Petit cri (superficiel) de désespoir dans cet océan de bonheur musical: pourquoi ne pas avoir fait figurer les textes dans le « livret » de l'album, hein, non mais franchement?! En fait il n'y a que « Nagah-Mahdi », si mes souvenirs sont bons (je n'ai pas présentement les albums sous la main, je vous prie instamment d'excuser ce manque de conscience journalistique), qui a bénéficié de cet avantage …

Je ne répondrai pas à cette question car Nigla[h] contient également tous les textes et que ta question est donc erronée. De plus nous préférions, et de loin, écrire le texte en hiéroglyphe pour « De la Persistance », et tu n'as visiblement même pas été capable de les déchiffrer (alors que, foi de Champollion, ils sont d'une explicicitude explicicitante).
Et puis, pour te saoûlager, tu avais un joli poème épicurien, lui aussi, à mort, et tu n'en fais pas mention.


Mais revenons sur la crou Ohrélandais: notre dernier entretien datant d'il y a peu, je me serais attendu à vous retrouvez, vous et votre cour bigarrée, dans un état relativement proche de ce qu'il était alors, le Nebraska ou L'Ouganda, je ne sais plus. Pourtant j'ai eu vent de mouvements importants au sein de la Nomenklatura Ohrélandaise: pourrait-on en savoir plus sur les nouveaux arrivants, les anciens départants, et le résultant?

Les Anciens Départisans sont morts, à l'image de leurs nombreux prédécesseurs, par suicide cette fois-ci, mais si vous en doutez, nous livrerons bientôt les images. Nous accompagnons leur famille dans la douleur et dans l'oubli qu'elles méritent, car à Ohreland, pas de langue de bois, on ne parle pas de tranquillité, on parle d'oubli. Courage Marie-Paule.
Les nouveaux arrivants sont de salvateurs pharmacons, qui ont su voir la lie dans laquelle une partie de la Nomenklatura baignait en cette année décuplement anniversaire du Gainsbourough, puisque c'est bien cela dont il s'agit. Par ailleurs, ils ont su prédire cette vague de suicides, suffisamment tôt pour l'organiser avec panache, tant au niveau des fins en elle-même que des funérailles. Ces nouveaux arrivants sont le Substantif Lamb_R, a.k.a GrandMasterTash, a.k.a X Lamb Reverse, et la Souvenette Sire Shô-De, a.k.a Souv Ponky Ponk, a.k.a Souvy Souvy, membre de la confrérie des Oculoques, dont vous découvrirez les prodiges et la ventrilocacité des yeux (l'oculocacité) très vite.
Le Résultant est aussi monumental que d'habitude, mais encore plus, d'ailleurs, et si grandiose est un mot qu'il te faut apprendre par coeur avant d'entrer en mes lieux, sache qu'il n'est pas assez digne pour figurer l'objet de notre nouvelle collaboration et l'édifice de notre nouveau Crou Sebkha-Chott.


Je sais bien que votre essence divine nous garantit contre toute éventuelle déception à venir, quel que soit vos choix artistiques futurs. Néanmoins ces mouvements de troupes au sein de l'oligarchie Ohrélandaise ne risquent-ils pas de violemment influer sur l'orientation musicale de Sebkha-Chott? Les amateurs de ces cuivres malicieusement dissonants et chaleureusement nonchalants ne risquent-il pas de voir le groupe se transformer en une usine à tubes indus martiaux, ou pop/rock cold wave?

Tu oublies l'essentiel, les catégories, c'est le mal, celles qui s'autochient les unes sur les autres, c'est pire que le mal. Sebkha-Chott est resté Sekbha-Chott à travers les âges, portant Ohreland aux sommets des Mondes, et toujours un peu plus haut. Cette dernière translation infime ne devrait que t'éblouir encore un peu plus ! Toutefois, en bon tyran, j'ai souhaité réécrire une partie de l'histoire, car on ne fait rien sans rien, et j'ai donc décidé, avec l'accord de tous les révisionnistes du Mekanik Metal Disco morts depuis de leurs trop longues tirades de révision du MMD, de rebaptiser le Mekanik Metal Disco en des termes moins anté-babybelloniens, susceptibles d'être compris par la masse grouillante des terrestres, car enfin, il est tant qu'on ouvre grand nos portes dans vos gueules et qu'on vous voit affluer.

Nous sommes donc désormais passé du Stade de :
Mekanik Metal Disco & Peplum Néofuturiste Burlesque
à l'Olympium suivant :
Abstractive Hip Hop | Concrete Violence | AvantPorn Mekanik Metal Double Semi-Quatuor


Je crois savoir que nous pourrions bientôt être exposés à des communiqués audio et vidéo émanant des plus hautes instances Ohrélandaises? Peut-on avoir une idée de ce que sera la teneur/la nature des informations ci-alors révélées?

Non. Tu est bien pressé, mon ami, et la patience est soeur d'éternité, dont je suis le digne fils. Cela dit, si tu es assez malin, mon cher Conan D., tu peux trouver quelques bribes d'informations dans cette interview.


Une croisade nouvelle est-elle prévue de par les vastes et mornes scènes terrestres afin de conquérir toujours plus d'âmes en quête d'absolu?

Nous allons tout d'abord débuter par une crasade, simple, unique, au détour de la Zappanale 20, le 16 Août. Quelle joie pour les terriens de pouvoir venir nous admirer en compagnie de quelques uns de leurs illustres : Terri Bozzio, Mats/Morgan, Gong, ...


Aurez-vous l'amabilité de dispenser à vos sujets quelques dernières recommandations et bénédictions pour conclure cette interview? Merci de nous avoir accordé cette entretien votre Omnipotentissimessence.

Je citerai le très nouvellement arrivé dans l'AMMD (notre structure de production et de représentation terrestre pour des produits à dimensions humaines, des interviews à vocations informatives, et des tournées à échelle mondiale) Pr. Dukiste, apprenant que le Dr. Freud, cet imposteur, était justement dénoncé d'avoir inventé ses patients, à l'exception de l'homme aux loups qui n'a jamais été soigné :
Consultez qui vous voulez, insultez quand vous voulez [
Je te remercie de ton indéfectible fidélité.

Merci à sa Merveillissimessence pour son précieux temps. Par contre je me demande toujours ... Pourquoi la mer? Et surout pourquoi les mouettes?

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