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Inhumate pour l'album "The Fifth Season"

Interview

Inhumate pour l'album "The Fifth Season" Entretien avec Fred Anton (2009)
Bientôt vingt ans que les grindeux d'INHUMATE font carrière en dehors des chemins balisés et sans le soutien des labels ou d'une grande partie de la presse spécialisée. Après une longue attente, le cinquième album du combo strasbourgeois a enfin vu le jour. L'occasion de revenir un peu plus en détail sur l'excellent "The Fifth Season" avec Fred, le bassiste.

Une fois n'est pas coutûme, je vais commencer par me présenter un minimum histoire de lancer la conversation autour du petit dernier d'INHUMATE, le bien nommé « The Fifth Season ». J'ai 31 piges et connu les joies de l'aventure au début des années 90, quand il n'y avait ni le net ni les samplers dans les magazines pour découvrir de nouveaux groupes. Ajouté au fait que je me contentais volontiers de réunir la disco intégrale des gros groupes type CARCASS, BRUTAL TRUTH ou NAPALM DEATH, tout ça a fait que je suis passé à côté d'INHUMATE. Pour la décennie actuelle, c'est le problème inverse. L'offre est devenue énorme quels que soient les styles de metal pratiqués et c'est devenu impossible de tout tester, surtout si l'on garde du temps pour réécouter les vieux classiques comme « Utopia Banished » ou « Heartwork ». Tout ça pour dire que là encore je n'ai eu l'occasion de me pencher sur votre cas que tout récemment! - (et vu les qualités de votre dernier opus, il était grand temps) – En tant que passionné de metal, j'imagine que tu dois également écouter énormément de groupes. L'auditeur averti que tu es n'a jamais l'impression d'être submergé par la quantité de groupes en activité à l'heure actuelle?
 
Alors moi aussi je vais commencer par quelque chose qui n'est pas habituel, je tiens à te remercier. Ben oui, je suis souvent sollicité pour des interviews et s'il y a une chose qui m'énerve par dessus tout, ce sont les gars qui te posent des questions sans savoir de quoi ils parlent, qui interrogent sans avoir préparé leur truc. Toi au moins tu as la franchise de dire que tu ne connais pas INHUMATE depuis longtemps, mais on comprend dès cette première question que tu t'es réellement penché sur nous et que tu t'intéresses à ce que nous sommes et avons fait. Donc pour revenir à ta question, bien sûr que j'ai l'impression que la scène est submergée de groupes, mais après si les critères changent le principe reste le même : « only the strong survive ». Donc dans le flot de groupes j'en écoute à vrai dire peu, mais souvent de bons groupes vu que j'écoute beaucoup en suivant les conseils d'amis qui pratiquent plus l'investigation musicale que moi.

 
« The Fifth Season » est, comme son titre l'indique, le 5ème volet d'une heptalogie ayant pour thème la vie et l'abolition du temps. A l'inverse de Morbid Angel, qui n'a rien branlé depuis un « Heretic » bien fadasse et qui s'est mis en tête de nommer chacun de ses albums en suivant l'ordre alphabétique, vous avez été plus raisonnables : plus que deux albums et c'est la quille, comme on dit!
 
Eh oui…. « La quille », la bonne vieille expression qu'à mon avis de nombreux jeunes lecteurs ne comprendront pas, mais peu importe héhé… Oui, encore deux albums et après le concept s'arrête. Si tu attends de moi que je te dise ce qui se passera après eh bien tu vas rester sur ta faim… Bon, évidemment on en parle, on a des idées mais rien d'arrêté à ce jour. Seule chose à peu près sûre c'est qu'à mon niveau après INHUMATE je ne me lancerai plus dans un autre groupe. INHUMATE sera le seul groupe de ma vie, mais je ne quitterai pas la scène pour autant. Quoiqu'il advienne je continuerai à aller voir des concerts, soutenir les petits groupes locaux, parce que c'est ça qui m'intéresse réellement dans le metal, et plus les MORBID ANGEL et autres NAPALM DEATH dont les carrières sont bien sûr extraordinaires mais dont la musique ne me fait plus vibrer depuis des lustres.
 

En tant qu'auditeur, j'ai tendance à délaisser lyrics et concepts pour me concentrer uniquement sur le son. En tant que chroniqueur, je devrais sans doute m'y intéresser de plus près mais à l'ère de la dématérialisation des supports, c'est loin d'être évident. Pour toi un bon disque a forcément un peu de fond ou tu t'en balances comme de ta première chaussette?
 
A vrai dire ça dépend. Mais en règle générale c'est vrai que je réagis un peu comme toi. Je m'intéresse d'abord et surtout à la musique. Mais ensuite quand j'achète un CD j'aime bien qu'il y ait un livret, autre chose que deux pauvres pages n/b qui se battent en duel. Même si je ne prends que très rarement le temps de me pencher sur les paroles en détail, le fait qu'il y ait un livret un minimum travaillé donne de la valeur ajoutée à l'album pour moi. Pour ce qui est de la dématérialisation de supports, alors là je ne me sens absolument pas concerné. INHUMATE continuera à sortir des albums avec des paroles, avec du sens, avec de l'épaisseur derrière la musique, et INHUMATE ne vendra jamais sa musique sur des plates-formes spécialisées. Ensuite ceux qui téléchargent à tout va font ce qu'ils veulent, mais nous proposeront nos deux derniers albums comme nous avons proposé les précédents c\'est-à-dire sous la forme d'un objet complet et travaillé.
 

On trouve sur « The Fifth Season » une reproduction du « The Philosopher In Meditation » de Rembrandt - ce qui ne manque pas de faire plaisir à l'ancien étudiant en arts plastiques que je suis - et une citation de Marcel Proust sur le titre « The Glance ». Pourtant, lorsqu'on insère la galette dans le lecteur, on se retrouve avec du pur grind bien franc du collier avec des vocaux qui feraient fuir Christine Boutin à des kilomètres à la ronde. C'est le genre de grand écart que n'aurait même pas osé Jean Claude Van Damme!
 
Et peut-être est-ce aussi une des particularités d'INHUMATE ? Et c'est volontairement que je ne tiens pas à creuser ce sujet ici. Je crois qu'ici tu touches à certaines valeurs que nous défendons, certaines idées que nous développons. Mais je ne tiens pas à trop m'étaler sur le sujet et laisser ceux qui auront la fibre curieuse explorer tout cela et y réfléchir à loisir ; auquel cas je reste entièrement disponible pour en discuter de façon plus approfondie, que ce soit sur le net ou en direct lors d'un concert. Mais comme dit il n'y a pas non plus obligation, on comprend que pour certains nous ne soyons qu'un « parmi par la quantité de groupes en activité à l'heure actuelle » et que ceux-ci s'arrêtent à la musique.
 

Le chant sur « The Fifth Season » est absolument immonde, graisseux à souhait et donne le sentiment de s'ébattre dans une mare de glaires, notamment les grooo grooo de « 59 Seconds » ou les sécrétions gutturales ultra jouissives de « Hellmaze ». Mais comment faîtes vous pour obtenir un rendu aussi inhumain? Vous bossez tous chez Lesieur ou quoi?
 
Christophe est dans INHUMATE depuis 15 ans maintenant. Il a développé une utilisation de la voix (non trafiquée hein :) ) qui lui est personnelle et visiblement le résultat surprend. Et bien c'est cool alors. En reprenant ma précédente réponse, et si c'était aussi / encore une particularité d'INHUMATE ?
 

En écoutant « The Fifth Season », je me suis tout de suite senti chez moi, dans un univers musical à mi chemin entre les premiers méfaits de CARCASS et NAPALM DEATH, sans oublier les australiens de BLOOD DUSTER avec lesquels vous partagez le même sens du groove au niveau des riffs. Il y a des références incontournables sur lesquelles se retrouvent tous les membres d'INHUMATE ou vous faîtes votre truc dans votre coin, sans trop vous soucier des autres animateurs de la scène grind?
 
Ca n'échappe à personne qu'on est un vieux groupe. Quand INHUMATE a débuté on était fatalement influencé par ce qui se faisait à l'époque, c\'est-à-dire ce qu'on appelle maintenant le « old school ». A la différence de beaucoup de groupes on n'a jamais mis notre carrière en stand by donc fatalement on n'avait aucune raison de changer de style. Ensuite j'évacue immédiatement tous les arguments du genre « mais il fallait évoluer » parce qu'en général c'est synonyme d'affaiblissement musical, trouve moi un seul groupe de grind (ou assimilé) qui a évolué sans proposer quelque chose de moins intéressant, BRUTAL TRUTH excepté, mais il faut toujours une exception pour valider la règle héhé. Donc étant issus de cette mouvance on l'a perpétrée tout en restant vigilant à ce qui se faisait mais sans désir de coller aux différentes modes. Conclusion la musique d'INHUMATE est, à mon humble avis, unique. Je défie quiconque de me trouver un groupe qui ferait quelque chose qui ressemble à du INHUMATE, au même titre que pour moi EXHUMED ou GENERAL SURGERY font du CARCASS (en moins intéressant parce que directement copié / influencés)… Quant aux références incontournables je dirais que oui, il y a quelques groupes que nous apprécions tous, mais je crois qu'ils sont peu nombreux, si on a tous les quatre la même vision de la musique pour INHUMATE on doit avouer que tout en restant dans un créneau extrême nos goûts sont globalement assez éclectiques.
 

A mon sens, la qualité première d\'un album de grind est l'intensité mais aucun album, aussi sauvage soit-il, ne fonctionne sans un bon tracklisting. Cette année, MUMAKIL a choisi l'option du blast à outrance pour rosser l'auditeur pendant 35 minutes non stop, quand GRIND-O-MATIC a joué la carte des interludes de fête foraine et conclu son « Welcome To Grind-O-Land » par un titre de grind progressif de 17 minutes ; BRUTAL TRUTH s'est adonné comme souvent aux joies de la destructuration rythmique et NAPALM DEATH a fait ... du NAPALM DEATH. Quid d'INHUMATE? Pour moi, ce qui vous différencie des autres, c'est l'utilisation de passages thrash up tempo et le caractère vicieux et malsain de certaines parties de chant, notamment sur « Dig! ».
 
Alors ça c'est le piège. En fait je ne peux pas te répondre pour la simple et bonne raison qu'on ne réfléchit pas comme ça quand on compose. On ne se dit pas « tiens on va faire un album pur blast » ou « tiens on va faire du groovy grind »… Les principaux riffs sont amenés par Damien et ensuite le titre se met en place en répète. C'est quand la musique est complètement achevée que Christophe place ses vocaux. Mais là aussi, rien de prémédité, les choses se font comme elles doivent se faire, on ne suit aucune logique prédéfinie, mais dans tous les cas le but reste quand même de proposer quelque chose de rentre dedans, quelque chose de brutal qui pousse au pogo et au bordel dans le pit. Si je reprends ton vocabulaire, ce qui fait « vicieux » et « malsain » c'est peut être que nous allons chercher certaines inspirations assez profondément, là où les pulsions bouillonnent, là où, en nous, l'animalité existe encore et peut être est-ce ces pulsions qui te font ressentir ces choses et qui mettent souvent le feu au pit héhé!
 

A l'attention de ceux qui croient que les grindeux jouent encore et toujours le même morceau, vous proposez deux versions de « It's Back », un titre lent très dérangeant qui participe grandement de la dynamique de l'album. Personnellement, j'ai un faible pour la deuxième version, présente en bonus track en fin de disque et sur laquelle on retrouve en guest Franck George des WEEPERS CIRCUS. Vous vouliez éviter l'écueil du tout rapide en variant un peu les tempos?
 
Cela faisait des années (et je n'exagère pas en disant cela…) que nous sentions comme le besoin de proposer un titre lent. La première ébauche de ce titre lent est « In Quest » (sorti sur « Ex-Pulsion » en 1997 !). En général les musiciens de grind sont aussi amateurs de doom (je pense aux gars de BLOCKHEADS en disant cela) et du coup peut être cela les aide-t-il à pouvoir composer des morceaux au tempo lent. Chez nous personne n'est amateur de doom, et on a toujours joué vite ou tout au moins nerveusement. On n'a pas la culture du play slow et comme dit Yannick, on crois qu'on n'y arriverait pas. Mais voilà, « It's Back » est sorti avec son côté malsain (cf un peu la question précédente) et du coup nous l'avons ce titre lent :) . Deux choses encore par rapport à ta question, la première, à savoir si on voulait éviter l'écueil du « tout rapide », la réponse est non. Ca ne nous pose aucun problème de faire un album tout en blasts ; la deuxième est la présence (assez incongrue je l'avoue) des musiciens de WEEPERS CIRCUS. Je ne sais pas si tu as un peu cherché de qui il s'agissait, mais dans le cas où tu ne l'aurais pas fait, sache qu'il s'agit d'un groupe de pop rock qui a une petite notoriété en France. Alors l'éternelle question est de savoir pourquoi les avons-nous invités ? En fait après avoir composé « It's Back » on s'est dit qu'une plage de violoncelle bien glauque sera sympa. Donc on a pensé à demander à Franck, qu'on connaissait très vaguement. Puis ensuite on leur a proposé de carrément instrumentaliser le titre et leur précisant bien que si cela ne nous plaisait pas on ne le ferait pas apparaître. Le résultat étant bien sympa on l'a gardé.
 

Qui dit album de grind dit forcément au moins un titre frayant en dessous des dix secondes règlementaires. C'est le cas ici avec « I Want To Kill Some ... V ». Je me demandais, combien de temps pour composer ce genre de « shots »? Et selon quels critères? C'est de l'arrache complète ou il faut cogiter pour trouver LE riff et le rythme qui se complètent le mieux?
 
Ce titre est un peu notre façon à nous de dire qu'on fait aussi ça pour le fun. Tout ce qu'on fait au niveau du groupe est fait avec sérieux, mais on n'en oublie pas moins que ce n'est que de la musique, et que le but de tout ça c'est quand même de se faire plaisir. Alors voilà depuis notre premier album « Internal Life » en 1996 on glisse une nouvelle version de ce titre sur chaque album (sauf un et pourtant on est quand même à la 5ème version… Comment cela se fait-il ? Je laisse les plus perspicaces mener l'enquête héhé). Sinon pour composer ce titre il faut à peu près 10 secondes, mais ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas le recommencer plusieurs fois au studio pour avoir le rendu définitif :) .
 

La prod est parfaite, claire et chaleureuse sans pour autant paraître surfaite comme sur bon nombre de skeuds à l\'heure actuelle. D.I.Y. Forever! Au moins avec vous, j'imagine que le rendu live doit être à peu près similaire. Plus je fais de concerts, plus ça m'arrive d'être déçu par le son de certains groupes vendus comme des blockbusters et qui, sur scène, ne sont qu'approximations et pétards mouillés ...
 
Pour ce qui est de la prod nous ne dérogeons pas à la règle. Nous allons depuis 1993 dans le même studio : le DOWN TOWN STUDIO. Didier, le gars qui le gère a commencé à enregistrer à peu près au moment où nous commencions (c'était la « bonne époque » des enregistrement analogiques avec les grosses bandes magnétiques :) ), maintenant il vit de son taf et s'il a du matériel à la pointe nous en profitons allègrement, c'est bien cool. En tout cas c'est cool que tu l'apprécies. Une autre de nos particularité sur cet album c'est que la batterie est samplée mais avec des sons naturels, les sons que tu entends sur le disque sont ceux de la vraie batterie de Yannick et pas des sons numériques trouvés dans une banque de donnée, cela rend peut être aussi la musique plus « réelle », moins chewing gum Disney World style quoi. Pour ce qui est du son sur scène, ben je suppose qu'il se rapproche de celui de l'album vu que nous n'y avons pas inclus d'effets particuliers. Mais pour cela il faudrait demander au public, j'avoue ne m'être jamais vraiment posé la question de savoir si ce que les gens entendent en concert sonne exactement ou pas comme le CD…
 

J'ai lu dans une autre interview que vous n'étiez pas trop clients du trip gore-grind ou de l'approche politisée de groupes comme BLOCKHEADS ou MISERY INDEX. D'où l'intérêt d'avoir une ligne thématique directrice? Une manière comme une autre de singulariser INHUMATE, au delà du parti pris assumé d'appartenir envers et contre tout à la scène underground?
 
Comme dit précédemment on ne fait pas de musique pour faire passer de message. Si certains en perçoivent un alors c'est bien mais ce n'est pas notre but. Nous essayons de proposer une démarche que je qualifierais modestement d'artistique. Et c'est cet aspect là qui nous fait suivre une ligne directrice qui est notre concept, l'heptalogie, le fait de travailler sur un ensemble d'album dont la thématique tourne autour de la Vie (en opposition au death ? la question est ouverte…) et le nombre limité à 7. Alors une fois de plus oui, cela nous singularise du reste de la scène et c'est cool. Quant au parti pris et assumé de se revendiquer underground je ne sais pas s'il s'agit encore d'une marque de fabrique. Nous avons certainement été parmi les premiers à le revendiquer, maintenant beaucoup s'en proclament parce qu'ils se rendent compte qu'en dehors de cette étiquette là pas d'issue possible, alors qu'il y a une dizaine d'années environ beaucoup espéraient encore pouvoir se servir de l'underground comme une espèce de marche pied vers quelque chose de plus pro… 
 

Comme on est à la bourre sur thrasho pour la promo et que l'album est sorti depuis un petit moment, qu'en est-il des ventes et des retours type presse spécialisée, webzines, internautes ect.? Vous êtes satisfaits ou c'est encore trop tôt pour en parler?
 
Les ventes sont clairement en baisse par rapport aux albums précédents, on sent que les gens achètent moins d'albums. Comme nous le disait Guyom de GORYPTIC il y a quelque temps, maintenant quand tu joues quelque part où tu n'es jamais allé les gens possèdent déjà tous la musique. Voilà pourquoi les ventes ont plutôt tendance à ne pas beaucoup décoller. Mais peu nous importe, nous allons sortir cet album en LP folder dans le mois à venir et nous sortirons nos prochains album en format CD et certainement LP aussi. Comme dit précédemment, pour nous un album c'est de la musique, mais c'est plus, beaucoup plus. Ceux qui pensent que ne pas acheter l'album et télécharger la musique est suffisant passent à côté de ce qu'est INHUMATE, mais après ils font ce qu'ils veulent, tant mieux pour leur porte-feuille s'ils ont l'impression d'avoir fait l'extraordinaire économie de 10 € !!! Niveau des retours sur le disque je t'avoue que personne ne m'a dit que l'album n'était pas bon, ensuite peut être les gens n'osent-ils pas dire qu'ils n'apprécient pas héhé!  Quant aux chroniques elles sont toutes (39 pour le moment on en attend d'autres) en ligne sur notre forum : www.ecclipse.net Je laisse le soin au lecteur d'aller les découvrir et se rendre compte par lui-même que, sauf erreur, les bémols mal justifiés apparaissent à un près, sur des chroniques françaises. Je ne juge pas, je constate héhé!
 

Un mot sur la scène nord européenne. NASUM, ROTTEN SOUND, SAYYADINA et TO SEPARATE THE FLESH FROM THE BONES, ce sont des groupes qui te parlent ou tu préfères la frange intello représentée par FUCK THE FACTS et FANTOMAS?
 
Bah, pour dire vrai j'aime bien ROTTEN SOUND dans ta liste, les autres ne me parlent pas. Je préfère les groupes de l'Est comme INGROWING, OJCIEC DYKTATOR, RUBUFASO MUKUFO, JIG-AI, etc…
 

Ça fait plus de dix ans que je martyrise mes tympans en traînant mes basques aux concerts et pourtant, je n'ai encore pas eu l'occasion de croiser le fer avec vous. D'après ce que j'ai compris, vous tournez plus volontiers à l'étranger et plus rarement en France ...
 
Bah, disons qu'on tourne là où on veut bien de nous et faut avouer qu'on a plus de propositions hors de nos frontières qu'en France ; nul n'est prophète en son pays n'est-ce pas ? Non, plus sérieusement je crois que c'est aussi en partie du au fait que pour le prix que nous demanderions pour aller à Paris on peut faire 200 bornes de plus vers l'Est (rappelons que nous sommes basés à Strasbourg), et cela tout simplement parce qu'en France les péages grèvent les budgets… Ceci dit je reste persuadé qu'on aura l'occasion de se croiser lors d'un concert dans les temps à venir, y a pas de raison après tout :) .
 

J'allais te poser la classique question de fin d'interview : « Et sinon, tu connais des groupes de metal français? » mais comme tu es un compatriote, ça ne servira à rien alors je te laisse conclure en t'adressant aux lecteurs de thrashocore ...
 
Alors je vais quand même rebondir sur la question que tu poses habituellement aux étrangers, et cela en m'adressant aux lecteurs de thrashocore. Oui je connais des groupes français qui, à mon humble avis, n'ont peut être pas la notoriété qu'ils devraient avoir. Les raisons sont certainement diverses et variées, mais peu importe. Donc voilà, si les lecteurs de thrasho sont curieux et amateurs de groupes français underground et prometteurs, je ne peux que leur conseiller d'aller écouter le travail de XAROS, TREPAN DEAD,  UNTAMED, YATTAI, WORESNATION, INFEST pour le grind core et autres MALARIAH, CALCIFERUM, AGON, DILUVIAN pour le death. La scène a besoin de vos oreilles et de vos encouragements ! Et comme d'hab, pour finir, re-merci à toi Sébastien pour ton soutien !

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