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Rencontre avec Ad Patres

Interview

Rencontre avec Ad Patres Entretien avec Arnaud (basse) et Axel (chant) (2013)
Chez Thrashocore, webzine metal à tendance brutale, on ne parle pas latin. En revanche, on adore parler des groupes qui nous plaisent, et Ad Patres en fait partie. Vous comprendrez donc mon irrépressible envie de les interviewer, même si cela m’impose de passer après Keyser...

Salut Ad Patres ! Etant donné votre réputation désormais mondiale (au moins !) et la présentation du groupe déjà faite dans l’interview précédente, je vous propose de passer la rébarbative question « qui êtes-vous ? » et d’informer plutôt nos lecteurs sur vos activités qui ont suivi la sortie de votre premier album « Scorn Aesthetics » fin 2012, chez le jeune label français Kaotoxin.

ARNAUD : Salut et je commence en remerciant Thrashocore de nous accorder à nouveau de l’intêret et montrer son soutien. Depuis la sortie de l’album en septembre, nous nous efforçons de le promouvoir du mieux que nous pouvons. Pour cela nous avons fait quelques dates sympas et nous essayons de le diffuser au niveau des zines et de la presse Metal pour qu’il atteigne le plus d’oreilles possible.

Ad Patres prône le retour au « vrai » death metal et à la sincérité. Quels sont selon vous les groupes qui sont toujours restés fidèles à leur ligne de conduite ? Ceux dont l’intégrité musicale vous inspire ?

ARNAUD : Notre message n’est pas exactement celui-là : on prône surtout de faire, de notre côté, la musique que nous aimons, ce death brutal et intense, mais on ne tient pas de discours du type “tel ou tel groupe ne devrait pas exister et ne fait pas le vrai Death”. On met juste les pendules à l’heure : le Death Metal est un genre qui a eu sa période dorée et l'appellation ne doit pas être galvaudée. Ecoute du Metalcore si tu veux, chacun son truc, mais il ne faut pas tout mélanger.

Et la question qui balance : qui sont les plus gros vendus ?

ARNAUD : A notre niveau, la scène metal est tellement décimée économiquement que je ne pense pas qu’on puisse parler de “vendus” : tous les groupes que je connais sont obligés, à un moment ou un autre, soit d’accepter de perdre de l’argent, soit de se maintenir individuellement dans une situation précaire pour pouvoir continuer à avancer.
Certes, il y en a quelques uns qui sont plus prompts à faire des concessions sur leur style, leur image, leur musique pour séduire mais je préfère les laisser dans leur misère plutôt que les mettre en lumière.

Maintenant que vous avez remis les pendules à l’heure avec un « Scorn Aesthetics » revenant aux bases du death metal, l’innovation et l’expérimentation sont-elles au programme, ou vous contenterez-vous d’appliquer cette formule jusqu’à présent efficace ?

AXEL : Le producteur de Nicki Minaj nous a proposé de produire un album d’Euro Dance, on va donc s'engouffrer là dedans. Plus sérieusement, on va essayer de rester dans les mêmes lignes, en prenant en compte les remarques qu’on a eues concernant le premier album.

ARNAUD : L’écriture de nos compos qui sont sur l’album ne s’est pas faite avec une intention de donner des leçons. On se contente d’écrire la musique qu’on a envie de jouer, et de jouer sur scène, et s’il nous prend de prendre des chemins de traverse par rapport à un pseudo dogme Death Metal, on fera ce qui nous fait plaisir, mais c’est pas trop à l’ordre du jour si ça peut te “rassurer”.

Aucune influence extérieure au metal, au death metal même pour être précis, ne se fait ressentir dans votre musique. Cependant j’imagine que d’autres styles doivent vous intéresser aussi. Quels sont-ils ?

AXEL : J’adore le Funk traditionnel Yougoslave de la fin des années 80. Mais j’écoute pas mal de Jazz (je vous conseille le très bon groupe de Maman : Les Pères Peinards), de Funk, et un peu de tout, des trucs très expérimentaux dans d’autres styles et un peu d’electro (uniquement Igorrr en fait...)

ARNAUD : Personnellement, j’écoute pas mal de Black Metal et en dehors du metal un peu de chanson française et de Rock, de Funk et de Soul comme Chic ou Stevie Wonder. Mais je n’ai absolument pas envie d’incorporer cela dans Ad Patres.

Vous jouez, ou avez joué, dans d’autres groupes aux styles différents. Faites-vous d’Ad Patres une priorité ou est-ce simplement un side-project défouloir ?

AXEL : Pour ma part c’est mon projet principal; qui fait aussi office de défouloir.

ARNAUD : Je participe à un groupe de Death nommé “Evil Spells” avec Raph de Silver Machine et VR et Gropoil d’Offending parce que je prends plaisir à jouer leurs morceaux mais c’est plutôt une expérience qui se cantonne au studio. Ad Patres est très clairement ma priorité.

Bien que venant de Bordeaux lui aussi, les autres groupes (Seth, Enthroned) de votre batteur Yann (plus connu sous le pseudonyme Alsvid) n’officient pas dans le même registre qu’Ad Patres. Quels sont vos liens avec lui ? Comment s’est fait cette rencontre ?

ARNAUD : Nos liens ? Nous sommes potes, tout simplement ! En effet, je crois qu’Ad Patres est son premier groupe de Brutal Death hormis Asgard, mais il y a prescription. On ne peut pas vraiment parler de rencontre mais plutôt de retrouvailles et même de convergence de notre envie de jouer du Death qui avoine : au moment où nous voulions monter un projet Death, nous cherchions un batteur et lui cherchait un groupe, il n’y avait donc pas à chercher bien loin pour s’entendre.

Je me suis rendu compte en feuilletant à nouveau le livret de « Scorn Aesthetics » pour préparer cette interview, que c’est à toi Axel que l’on doit l’intro de l’album. Elle contient des samples angoissants qui font bien monter la pression avant la décharge de « The Lock ». Tu touches un peu à l’électronique ? Explique-nous comment tu as créé cette intro.

AXEL : Effectivement j'y touche un peu. Beaucoup d’expérimentions bizarres, mais je le fais avant tout pour moi, je fais ce que je veux entendre, et je le partage très peu.
Pour l'intro, la base sonore est faite à partir du 1er "vrai" morceau : The Lock. Je l'ai samplée et ralentie (enfin descendue d'une octave sur un sampler, essaye de l'accélérer chez toi tu verras), puis il y a une disto appliquée dessus qui monte crescendo. Ensuite j'ai recherché des samples pour "gonfler" un peu le tout, des sons biens glauques, et dérangeants, puis, quand ma copine m'a dit "ça fait flipper cette intro" j'ai compris que c'était bon !

L’un de nos chroniqueurs (mondialement détesté) a créé une petite polémique avec sa chronique du dernier The Monolith Deathcult, « Tetragrammaton », qui s’est étendue jusqu’à la page Facebook du groupe. Leur musique est passée d’un brutal death comparable à celui de Nile, à de l’« electro-néo Bozo le clown » pour reprendre l’expression du chroniqueur impliqué. Pensez-vous que toute évolution est bénéfique, ou que certains groupes auraient mieux fait de se cantonner à leur son originel ? (qui a dit Morbid Angel ?!)

ARNAUD : C’est difficile de juger la frontière entre la liberté d’expression d’un artiste et le dérapage stylistique ! Effectivement en tant qu’auditeur, j’ai pas vraiment de mal à me dire que Morbid Angel est parti en couille sur leur dernier album mais de leur point de vue, je les imagine mal se dire “Bon, là il faudrait changer ce riff parce qu’on risque de ne pas plaire aux trois fans de la première démo”.
Cela dit, il est possible que les gars se soient dit “si on met un beat electro comme ça, on va en vendre des camions” mais si tu me dis ça de Morbid, je pleure, je préfère continuer à croire au trip sous acides qui a mal tourné.

En découle donc la question que tout le monde se pose : aura-t-on un jour la chance d’entendre des sonorités dubstep dans Ad Patres ?

ARNAUD : Au risque de te décevoir, je ne sais pas ce qu’est le dubstep. Je n’écoute pas de radio musico-commerciale et le peu de fois où je regarde la télévision, j’évite soigneusement de zapper sur TF1 et M6. Du fait que tu nous poses la question, j’imagine que c’est un truc que je n’aimerais pas et je vais m’économiser 4 secondes de confrontation avec notre magnifique culture de masse mondialisée en omettant de chercher sur internet. On devrait s’épargner ce genre de souffrance plus souvent ! Maintenant, je pense que je peux répondre “non” à ta question sans trop risquer de me tromper.

Lors de votre concert au Divan du Monde fin avril dernier, j’ai trouvé que le public était plutôt présent bien que vous ayez commencé à jouer assez tôt, mais surtout réceptif à votre musique (la fosse s’est animée dès le deuxième morceau). Pensez-vous que le fait d’être français est un atout pour se démarquer de la masse dans le pays d’origine et pour motiver le public en live ?

ARNAUD : Serais-tu en train d’insinuer que cet engouement n’est pas le seul fait de notre talent ? Ce n’est pas très gentil de ta part !!! Blague à part, je ne sais pas à quoi cela est dû. On rencontre très souvent un public réceptif à notre énergie et on essaie d’être communicatif pour le bouger, surtout dès le début du set, donc c’est peut-être la convergence des deux. On a la chance, sauf bien sûr quelques exceptions, que la mayonnaise prenne bien dans la majorité des concerts et dans ce cas-là, c’est le pied !

Vous nous avez fait profiter d’un titre inédit, nommé « Enclosing Terror » (merci au groupe d'avoir corrigé le titre, mes oreilles m'ayant fait défaut). Est-ce synonyme d’une nouvelle sortie prochaine ?

AXEL : Une sortie prochaine, non, on met beaucoup de temps à composer, donc impossible de dire quand.

ARNAUD : “Enclosing Terror” est le premier titre composé depuis la sortie de Scorn Aesthetics. Nous n’en sommes pas encore à nous dire “bon allez, maintenant, il faut qu’on écrive un nouvel album” : la promo de Scorn démarre seulement au niveau live et je pense qu’on a pas mal de dates à faire pour jouer cet album un peu partout.
On est assez en retard au niveau des dates pour une promo d’album car nous ne faisons pas de tournée donc c’est plus compliqué et ça prend plus de temps pour booker un nombre de date conséquent. Donc aujourd’hui, notre attention se porte sur le live pour l’album et on verra plus tard pour se projeter dans l’album suivant.

Axel, j’ai pu constater par moi-même que tu déploies beaucoup d’énergie sur scène, à la fois pour haranguer le public durant les titres mais aussi pour communiquer avec lui entre les chansons. La proximité avec la salle lors des concerts est-elle importante pour toi ?

AXEL : Pour tout dire j'adore ça. J'ai eu beaucoup de mal au départ (et c'est pas si lointain que ça) puis au fil des concerts j’ai commencé à mettre ma timidité de côté, et à tirer beaucoup de plaisir de cette interaction. Ce n’est pas encore la folie, mais je commence à être vraiment à l'aise et c'est putain de bandant !

Est-ce un moyen de convertir ceux restés sceptiques après une écoute de votre travail studio, ou plutôt un plaisir personnel de te défouler sur les planches ?

AXEL : C'est clairement les deux. Quand je monte sur scène, je zappe tout le reste, c'est un peu une sorte de schizophrénie. Je sais que je vais en chier après, mais c'est le meilleur défouloir de la terre, et certainement l'un des moments où je prends le plus mon pied. Et puis bon, J'ai toujours eu horreur d'aller voir un live, et de voir un chanteur qui reste planté comme un piquet. Quand t'as un groupe en face de toi qui se la donne sur scène, ça te donne envie, à toi aussi, de te la donner!

Vocalement parlant, tu confiais à mon collègue Keyser avoir beaucoup été influencé par John Gallagher de Dying Fetus à tes débuts. Cependant, on ne peut pas dire qu’il soit des plus remuants (à sa décharge, il doit aussi assurer les parties de guitares qui sont loin d’être simples). Qu’en est-il alors de l’attitude scénique, as-tu des « modèles » ?

AXEL : Pour lui c'est spécial, rien que sa tête de « bas du front » rendrait violente une licorne sous Prozac. Mais c'était uniquement un modèle vocalement parlant. Scéniquement, c'est sûr qu'il ne m'a pas inspiré. Du coup je ne sais pas si je pourrais vraiment te donner un modèle à proprement parler. J'adore Frank Mullen par exemple en live, mais je ne m'inspire pas franchement de ce que je vois pour ça. C'est un truc assez personnel, qui reflète juste ce que je ressens sur le moment.

Mis à part votre concert au Metal Corner du Hellfest en 2011, où quelques étrangers devaient certainement se trouver dans le public, vous n’avez jamais joué en dehors des frontières françaises. Est-ce un souhait qui vous est cher pour le futur ? Des prévisions à ce sujet ?

ARNAUD : Bien sûr, nous avons hâte d’aller jouer à l’étranger. Nous ne sommes pas très patients pour ce qui concerne la progression du groupe : on grimpe les escaliers en montant les marches quatre à quatre. Nous ne sommes pas (pour certains) tout jeunes dans le groupe et ce n’est pas comme si c’était notre premier groupe à l'âge du lycée où tu te dis que c’est pas mal de jouer tous les ans à la Fête de la Musique ; nous ne sommes pas éternels donc tant qu’on peut encore se permettre de jouer à droite et à gauche, on veut saisir toutes les opportunités et profiter de tous les bons plans. Humainement et au niveau de la vie du groupe, je pense que jouer à l’étranger est une des prochaines étapes.

En parlant de frontières, avez-vous des retours venant de l’étranger concernant vos sorties ?

ARNAUD : Oui, notre album a été diffusé assez largement à l’étranger et nous avons pas mal de retour de la part des fans et aussi de la presse metal, surtout en Europe et aux Etats-Unis.
“Scorn Aesthetics” a reçu un très très bon accueil notamment en Italie et aux Pays-Bas. Cela fait partie des pays où nous aimerions vraiment aller jouer, ils ont une grosse tradition Death Metal et ça fait d’autant plus plaisir lorsque ton album y est salué.

Y a-t-il des chances qu’on vous retrouve dans la programmation d’un festival ou préférez-vous les concerts en salle ?

ARNAUD : Ce sont vraiment deux expériences très différentes vu de la scène mais nous n’avons pas de préférence. Au niveau son, c’est souvent plus compliqué en plein air et les sensations sont plutôt inhabituelles mais c’est compensé par l’ambiance qui est plus festive. A contrario, le son est plus dense en salle et l’impression de proximité avec le public est en général plus forte. Rien ne remplace le live, on signe pour les deux !

Vous semblez être un groupe plein d’humour. Je fais référence aux réponses naturelles et légères que vous adressez à vos fans sur votre page Facebook, mais aussi à la série de montages photos humoristiques en rapport avec votre nom (j’ai particulièrement aimé le « Ad Patres – Ad Patrick »). Pensez-vous que l’autodérision est nécessaire dans le metal extrême ? Est-ce un milieu qui se prend trop au sérieux ?

ARNAUD : Ah ah merci, le “Ad Patrick” est de moi ! Non, franchement, je pense qu’il n’y a pas d’attitude “nécessaire”, sauf à part peut-être dans le Black Metal, et encore que... Pour le reste, je pense qu’il faut rester soi-même. Si tu es un gros con, joue le gros con, si tu es un mec sympa, pas obligé de faire le super méchant.
Après on peut aussi gérer l’image metal et le naturel : nous, on fait des têtes de méchants sur les photos promos et on dessine des conneries par dessus pour les dédicaces, mais c’est juste parce qu’on est débiles, et qu’on fait ce dont on a envie, sans se soucier du qu’en-dira-t-on. Le mieux, c’est quand même de jouer avec des mecs qui se la racontent “true evil / bad boy”, de passer pour des demeurés et de mettre la branlée sur scène !

Êtes-vous plutôt presse papier ou webzines en ce qui concerne le metal ou la musique en général ?

ARNAUD : A titre personnel, je suis plutôt webzine car je suis en général plutôt geek ou, en tous cas, toujours accroché à mon téléphone ou mon ordinateur. Mais je dois t’avouer que je ne suis pas spécialement la presse Metal, je m’y suis mis pour Ad Patres, mais au départ je me suis forcé et je n’y connaissais rien : quand je veux savoir à quoi ressemble un nouvel album, je l’écoute ; pour suivre l’actualité des groupes que j’aime, je les suis directement ; je ne lis pas les reports des concerts où je ne vais pas, ni de ceux où je vais etc etc.
En fait, je crois que la presse Metal devrait un peu plus se renouveler et trouver d’autres choses à proposer que ce qui date d’avant internet/facebook/youtube. Il y a de nouvelles choses à inventer.

Petite question en rapport avec l’actualité : vous êtes sûrement au courant du décès récent de Jeff Hanneman (guitariste de Slayer pour ceux qui seraient vraiment à la masse). Quelle a été l’influence de son groupe sur vous, au niveau personnel et musical ?

ARNAUD : Mon premier contact avec Slayer a eu lieu quand j’étais au collège il y a trèèèèèèès longtemps, un gars m’avait prêté sa cassette de Reign In Blood. Ça m’avait choqué à l’époque tellement j’avais trouvé ça violent. Avec un peu de temps j’étais devenu très fan bien sûr, c’était à l’époque de Seasons et de Decade of Aggression (quel live !) puis quelques albums plus tard, j’ai arrêté de suivre leur évolution mais à chaque fois que je les ai vu en concert, jusqu’au Hellfest il y a deux ans, ça a toujours été culte pour moi. Ils ont écrit certains morceaux qui ne seront pas égalés, et des albums de fous.
Cela fait partie des groupes qui m’ont définitivement fait adhérer au Metal au sens large. Je ne ferais peut-être pas de musique aujourd’hui s’il n’y avait pas eu Reign In Blood.

Afin de prouver que les gens jouant du death metal ne sont pas que (ou tous) des gros bœufs décérébrés, j’aimerais que vous nous parliez de vos références culturelles, cinématographiques ou littéraires. Y a-t-il des œuvres en particulier qui vous inspirent ? Que ce soit pour l’écriture des paroles ou pour créer l’ambiance associée à votre musique.

ARNAUD : Alors là, tu pourrais bien être déçu, je ne pense pas qu'il y ait des œuvres littéraires ou des références hors musique qui aient inspiré l'écriture de notre musique. Pour ce qui est de l'écriture des textes, il ne me semble pas non plus avoir repris des idées issues de mes lectures, ou peut-être inconsciemment. Pour te donner une idée, mon auteur et mon livre préférés sont "Les Fleurs Bleues" de Raymond Queneau et je pense que tu auras du mal à faire un pont avec nos textes.
Je n'aime pas du tout ce qui, de mon point de vue, constitue la culture "de base" (hors musique) du metalleux type, comme la science fiction, le cinéma gore ou d'horreur, la littérature genre Tolkien, Pratchett et consorts, donc je dois aller chercher ailleurs !

Des coups de cœur/découvertes musicales à nous faire partager ?

AXEL : Des coups de cœurs il y en aurait un paquet! Mais metalement parlant: le dernier Suffocation (putain je suis une vraie groupie...) et le dernier Cryptosy.
Hors metal: le dernier Igorrr, qui est un putain de chef d'œuvre, et le dernier de Pryapisme, complément psyché et malsain, qui fut une sacrée découverte ! Toute la clique de Vladimir Bozar à qui je tire mon chapeau en fait.

Je vous laisse le mot de la fin, hormis « poil » et « sac » que vous avez déjà utilisés en nos pages.

AXEL : Maman je t’aime.

ARNAUD : Mangez nos CD.


Nous vous encourageons fortement à aller supporter ce jeune groupe français de qualité qu'est Ad Patres lors de leurs prochaines dates de concert :

20/07 - Bordeaux - avec Choking on Bile, Devour The Fetus et Odüm
07/09 - St Nazaire - Festival "Bloodwave Metal Fest", avec Supuration, Mercyless, Morgue, Otargos, The Seven Gates...
05/10 - Loches - Festival "Loches en Grind"

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