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Grave Digger + Orden Ogan

Live report

Grave Digger + Orden Ogan Le 11 Avril 2011 à Paris, France (Divan du Monde)
Les concerts s'enchaînent en ce moment! Cette fois, ce sera une affiche purement heavy teuton avec ORDEN OGAN et GRAVE DIGGER. Les Suédois de Grand Magus et Sister Sin devaient d'abord tourner avec la bande de Chris Boltendahl mais suite à la maladie du batteur de Grand Magus, leur participation a été annulé. Dommage, surtout pour Grand Magus! Ce sera donc l'occasion de découvrir ORDEN OGAN et le Divan du Monde, salle de Pigalle qui m'était encore inconnue.

ORDEN OGAN commence son set pile à l'heure (19h15) devant un parterre clairsemé. Le groupe existe depuis 1996 mais je n'avais jamais entendu parler de lui. Et j'avoue que les trois quarts d'heure de concert des Allemands ne m'ont pas donné envie plus que ça de me plonger dans leur discographie. Pas que le heavy/power à claviers du quintette soit mauvais, il est même tout à fait correct, mais les conditions n'étaient pas des plus propices. Les Teutons n'avaient déjà que peu de place sur la petite scène du Divan du Monde, la batterie étant disposée presque tout devant au milieu pour laisser la place à celle de GRAVE DIGGER. Mais surtout, le son n'a pas épargné le combo. Trop de basse, comme d'habitude, et des guitares reléguées en arrière-plan. La situation montrera heureusement quelques signes d'amélioration par la suite. Du coup, ce sont les solos qui en pâtissent le plus puisque ceux-ci sont presque inaudibles. D'autant plus dommage que les deux guitaristes n'ont pas l'air de manchots avec notamment quelques parties de twin guitars pas piquées des vers! Ces désagréments n'ont toutefois pas découragé ORDEN OGAN dont les membres avaient tous le sourire aux lèvres à défaut de pouvoir bouger (en particulier le batteur, à fond dans son trip). Des musiciens qui ne se prennent pas au sérieux (le chanteur/guitariste demandera même au public de les insulter, "fuck you pussies!") et qui sont contents d'être là quelles que soient les conditions, ça fait plaisir. Musicalement, ORDEN OGAN fait dans le très classique, du heavy/power assez énergique qui passe tout seul malgré la longueur de certains titres. On notera quelques défauts comme certaines parties de clavier parfois un peu limites, des passages modernes saccadés usés jusqu'à la corde ou encore un manque de mémorabilité, notamment au niveau du chant. Le frontman a pourtant une belle voix mais elle sonne trop clichée, surtout sur les ballades. Une première partie sympathique malgré tout, qui aurait mérité un meilleur traitement.

Le Divan du Monde est déjà plus rempli après ORDEN OGAN mais l'affluence restera plutôt décevante pour un groupe comme GRAVE DIGGER. Les Fossoyeurs ne jouissent certes pas de la même aura que leurs compatriotes de Helloween ou Accept mais leur réputation n'est plus à faire. La fosse n'est pourtant même pas pleine et le balcon semi-circulaire est carrément vide. Tant mieux d'un côté, on aura moins chaud! Auréolé d'un beau background représentant la pochette du dernier album The Clans Will Rise Again, le seul que je connaisse d'ailleurs (j'étais venu par curiosité et pour parfaire ma culture), GRAVE DIGGER débarque sur les coups de 20h30. Enfin, c'est d'abord le claviériste déguisé en Faucheuse qui foule les planches en jouant "Days Of Revenge", l'introduction à la cornemuse du nouvel opus. Oui, cornemuse! GRAVE DIGGER est en effet connu pour ses concept-albums sur l'Écosse, pays que les Allemands vont mettre à l'honneur ce soir. La première partie du set sera ainsi dédiée à la patrie des Highlanders avec des titres uniquement centrés sur la thématique écossaise. C'est donc logiquement des compositions de The Clans Will Rise Again et Tunes Of War qui vont d'abord être jouées pendant plus d'une demi-heure. Le son est par chance bien meilleur que pour ORDEN OGAN, pas trop de basse et on entend très bien les guitares. Tant mieux parce que le nouveau guitariste Axel Ritt est un sacré musicien. Non seulement ses solos sont excellents, bourré de feeling mélodique, mais le bonhomme vit ce qu'il joue et transcende les notes. Un jeu et une prestance à l'ancienne auquel fait écho un look très 70s avec son pantalon en cuir moulant aux pattes d'eph'. Mais la vrai star de GRAVE DIGGER, c'est bien sûr le frontman Chris Boltendahl, seul rescapé de la formation originelle, qui arbore une tenue d'Highlander pour coller à l'ambiance. Son chant rocailleux bien viril à la Udo Dirkschneider le démarque des habituels castrats (le bonhomme s'adonne toutefois avec réussite à du chant plus clair et mélodique de temps en temps) et sa bonne bouille avec ses cheveux gris mi-longs ébourriffés le rend très sympathique. Pourtant, dès le début du show, l'Allemand va s'adresser au public en lui demandant d'arrêter de pogoter car ils n'aiment pas ça! Je pensais d'abord à une blague mais non, Boltendahl menacera même d'arrêter de jouer si le mosh pit continue. Ce doit être la première fois que j'entends ça! Honnêtement, ça ne me dérange pas puisque j'évite depuis un moment les pogos mais ça fait partie d'un concert metal et ce discours est assez étonnant! Forcément, ça a jeté un petit froid...

Les spectateurs ont donc dû se contenter d'headbanger mais finalement l'ambiance n'a pas été si plombée que ça. GRAVE DIGGER enchaîne donc ses tubes sur l'Écosse et le public apprécie. Aux côtés de Boltendahl et Ritt, le bassiste Jens Becker se fait lui beaucoup plus discret. Il a même l'air de s'emmerder pour tout dire! Quant au batteur Stefan Arnold, il semble content d'être là et joue ses partie avec conviction, sans excès. Au bout d'un peu plus d'une demi-heure, les Fossoyeurs se retirent. Place à la deuxième partie consacrée elle aux classiques du groupe. Le claviériste H.P. Katzenburg, toujours déguisé en la Mort, revient sur le devant de la scène et sort sa corde de pendu sur "The Gallows Pole", introduction de Ballads of a Hangman. Puis retour du combo avec le morceau-titre. Chris Boltendahl a troqué son costume écossais pour un look plus classique avec une belle chemise noire sans manche orné du logo du groupe et du crâne ailé dans le dos. J'en profite pour quitter les premiers rangs et m'asseoir au balcon d'où je vais pouvoir apprécier peinard la suite du gig. La qualité du son est en plus nettement supérieure. J'écoute ainsi avec attention les tubes du groupe que je ne connais pas. Du heavy metal burné efficace et entraînant comme savent si bien le faire les Allemands, voilà tout simplement ce que propose GRAVE DIGGER. Par contre quand on ne connaît pas, le concert paraît un peu long (et encore, les Allemands devaient jouer 2h mais ont finalement bouclé leur set en un peu plus d'1h30), surtout que c'est un peu toujours la même chose. Je trouve aussi qu'il manque un petit quelque chose à la musique du groupe pour me faire adhérer totalement, malgré la qualité indéniable des compositions. Je vérifierai ça sur album car je compte bien me pencher sur la discographie des Teutons. C'est que le groupe m'a quand même donné envie de creuser, comme quoi c'était plutôt bon! La fin du concert approche et GRAVE DIGGER sort sur "Knights Of The Cross"...pour revenir nous offrir un "rappel" de trois titres dont un "Heavy Metal Breakdown" au refrain ultra fédérateur en finish.

Setlist GRAVE DIGGER:

Scottish History Set

Days of Revenge (intro)
Paid in Blood
The Dark of the Sun
Hammer of the Scots
The Bruce (The Lion King)
The Ballad of Mary (Queen of Scots)
Highland Farewell
Killing Time
Whom the Gods Love Die Young
Rebellion (The Clans are Marching)

GRAVE DIGGER History Set:

The Gallows Pole (intro)
Ballad of a Hangman
Morgane Le Fay
Twilight of the Gods / Circle of Witches / The Grave Dancer / Twilight of the Gods
The Last Supper
Excalibur
Knights of the Cross

Rappel:

Hell of Disillusion
The Round Table (Forever)
Heavy Metal Breakdown

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Heavy/Power - 1980 - Allemagne
  
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