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W.A.S.P. + Myrath

Live report

W.A.S.P. + Myrath Le 05 Novembre 2012 à Paris, France (Bataclan)
Toulouse : annulé faute de pré-ventes. Lille : annulé après la première partie suite à une intoxication alimentaire de Blackie Lawless. Autant dire que la tenue du concert de W.A.S.P. au Bataclan de Paris en ce lundi 5 novembre était fortement compromise. Il a fallu suivre presque en direct les mises à jour de l’organisation pour être à peu près sûr de ne pas se déplacer pour rien. Et finalement, le show a bien eu lieu.

C'est MYRATH qui a la lourde tâche d'ouvrir pour les Pervers Sexuels. Les Tunisiens montent sur scène à 19h pour une grosse demi-heure d'un metal moderne et progressif auréolé de claviers orientaux chaleureux. Pas vraiment mon truc. Trop saccadé, trop mou, trop gentillet. Les musiciens se débrouillent toutefois plutôt bien et font preuve de bonne humeur, à l'image du chanteur Zaher Zorgati qui essaiera tant bien que mal de faire participer le public sur quelques parties de chant. Avec le guitariste Malek Ben Arbia qui pose de bons solos, c'est d'ailleurs le frontman qui me fait la meilleure impression grâce à son chant clair juste et bien maîtrisé. Le claviériste Elyes Bouchoucha, qui y va aussi de ses vocalises de temps en temps, n'est pas manchot non plus et le batteur Morgan Berthet frappe ses fûts avec conviction et enthousiasme même si le tempo ne monte jamais bien haut. Une première partie pas désagréable, des membres sympathiques, mais trop en décalage avec la tête d'affiche et mes goûts personnels.

Pas grave, je n'étais pas venu pour eux. Tout comme la majeure partie du public dans un Bataclan bien rempli. Tout le monde est venu célébrer les 30 ans de carrière d'un groupe culte certes un peu has-been aujourd'hui mais qui aura marqué l'histoire du hard et du heavy. Ce groupe, c'est bien sûr W.A.S.P., mené par le légendaire Blackie Lawless. À occasion exceptionnelle, concert exceptionnel. Le show est divisé en 3 parties. La première avec des titres des quatre premiers albums (moins Inside The Electric Circus). La deuxième s'arrêtant sur l'album concept The Crimson Idol et la dernière pour un peu tout le reste. Les Américains avaient annoncé 2h de jeu avant le début de la tournée mais il s'est vite avéré que la durée des sets tournerait plutôt entre 1h30 et 1h45. Et moi, j'étais surtout venu pour la première partie. Car le premier opus éponyme est un monument (ça tombe bien ils jouent cinq extraits!) et The Last Command plein de tubes. Le reste soit je ne connais pas soit je n'apprécie que modérément.

C'est donc parti pour les classiques des débuts de carrière. W.A.S.P. attaque par "On Your Knees" enchaîné sans temps mort par "The Torture Never Stops" et la reprise de The Who "The Real Me" issu de The Headless Children. Mais je suis un peu déçu, le son est bien trop fort et pas très net, j'ai du mal à rentrer dedans. Pourtant Blackie est plus en forme que ce à quoi je m'attendais, tout du moins vocalement (playback sans doute mais pas tout le temps il m'a semblé) car physiquement il s'est empâté, en particulier au niveau de son visage bouffi. Avec les images d'époques diffusées sur les trois écrans (deux sur les côtés et un grand derrière au milieu), ça fait un choc! Le contraste avec les autres membres qui semblent bien plus jeunes est aussi saisissant. Début difficile pour moi donc mais les spectateurs sont à fond, ça chante, ça crie, ça hurle de partout. Arrive alors le hit "L.O.V.E. Machine". Le son est plus agréable et je commence enfin à rentrer dans le show! L'ultra efficace "Wild Child" me mettra définitivement dans le bain. Puis le moment que j'attendais: la magnifique "Sleeping (In The Fire)" dont l'intro me foutra des frissons toute ma vie. Grand moment... sauf que le morceau est coupé avec "Forever Free". Très belle power-ballade aussi avec son clip de biker au grand cœur diffusé sur les écrans mais j'aurais aimé "Sleeping (In The Fire)" en intégralité. Tant pis pour moi, j'avais qu'à être plus vieux ou m'intéresser au groupe plus tôt et j'y aurais eu le droit bien avant 2012. Petite pause ensuite mais non sans émotion avec une vidéo de Martin Luther King qui introduit "The Headless Children", morceau que j'apprécie mais moins que ceux des deux premiers disques. Et enfin, pour clore cette première partie, le tube interplanétaire "I Wanna Be Somebody" au refrain repris par tout le public. Papy Blackie et ses jolies (sic) moonboots blanches à franges et moumoute fera d'ailleurs durer le plaisir en nous laissant nous égosiller pendant plusieurs minutes dessus vers la fin. J'étais venu pour cette première partie et même si j'ai mis du temps à prendre mon pied et que je l'ai trouvée un peu trop vite expédiée, je n'ai pas été déçu. Ne manquait qu'un petit "Animal (Fuck Like a Beast)" mais monsieur refuse de la jouer depuis des années (enfoiré de born-again!). Je n'aurais pas été contre non plus la reprise de "Paint It Black" au lieu de celle des Who.

Place ensuite à la partie de 30 minutes sur The Crimson Idol, album-concept sur l'histoire d'un jeune maltraité par ses parents, qui décide de fuir et de partir à la conquête du monde et du rock avec sa guitare. S'ensuivra alors succès puis décadence jusqu'au suicide du personnage principal Jonathan. Pour être franc, ce que je connais de cet opus ne m'a jamais vraiment séduit (oui je reste scotché sur W.A.S.P.!) et j'avais un peu peur de m'emmerder. Putain, la claque en fait! Sur un plan strictement musical, oui je préfère les deux premiers albums. Mais alors sur le plan émotionnel, j'ai été transporté. Le film bouleversant accompagnant l'album a bien aidé aussi. Très prenant, j'en ai eu des frissons. Et quel final sur "The Great Misconceptions Of Me" (en intégralité, presque 10 minutes!), notamment quand Blackie chante I don't wanna be, I don't wanna be, I don't wanna be The crimson idol of a million, I don't wanna be, I don't wanna be, no I don't wanna be, The crimson idol of a million eyes et No love, to shelter me, only love, Love set me free, No love, to shelter me, only love, Love set me free quand ça accélère. La grande classe! Inutile de dire que je vais rapidement me procurer The Crimson Idol et me plonger dedans, en espérant retrouver les même sensations que ce soir!

Le quatuor quitte la scène et laisse les Parisiens devant une vidéo de Spinal Tap dans laquelle apparaît Blackie. Mike Dupke revient ensuite seul pour un solo viril mais dispensable (quoique la fin très rapide est assez impressionnante) de quelques minutes sur des images de dragsters, formules 1 et autres voitures de course. Puis le reste du combo le rejoint pour le dernier et court chapitre de ce show spécial "30 years of thunder" et... un autre titre de The Crimson Idol, "Chainsaw Charlie (Murders In The New Morgue)". Pourquoi ne pas l'avoir inclus dans la séquence adéquate? Aucune idée! Quoiqu'il en soit, voilà l'occasion de découvrir le célèbre pied de micro Elvis de Blackie, un squelette sur lequel le frontman s'amusera à se balancer. Il s'agit selon ses dires du pied de micro le plus cher du monde (10 000$), fabriqué par Disney! Blackie Lawless nous indiquera après les presque 8 minutes du titre qu'ils doivent faire l'impasse sur "Heaven's Hung In Black" à cause du couvre-feu de la salle (mon cul!). Du coup, le show se terminera sur l'ultra efficace "Blind In Texas" dont tout le public s'égosillera à reprendre le refrain.

Setlist W.A.S.P.:

Les débuts:

On Your Knees
The Torture Never Stops
The Real Me (The Who cover)
L.O.V.E. Machine
Wild Child
Sleeping (In The Fire) / Forever Free
The Headless Children
I Wanna Be Somebody

Le medley The Crimson Idol:

The Titanic Overture
The Invisible Boy / I Am One / The Gypsy Meets The Boy
The Idol
The Great Misconceptions Of Me

Le reste:

Drum Solo
Chainsaw Charlie (Murders In The New Morgue)
Blind In Texas


Bilan: encore une bonne soirée au Bataclan après Steel Panther et ses groupies dénudées. Pas convaincu par MYRATH mais W.A.S.P. m'a fait très bonne impression. Je ne pensais pas voir Blackie aussi en forme après tout ce que j'avais pu lire sur lui et sa soit-disant intoxication la veille. Comme prévu j'ai adoré la première partie avec pas moins de cinq extraits de l'éponyme. Mais la grosse surprise fut le set poignant de The Crimson Idol qui m'a fait changer d'avis sur l'album. Dommage cependant que la dernière partie fut si courte. En tout cas, bien content d'avoir vu cette légende du hard US. Le genre de groupes qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie avant qu'ils ne prennent définitivement leur retraite. Parce que, mine de rien, des groupes comme ça, il n'en reste plus beaucoup aujourd'hui.

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