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Chatelet Grinding Klub

Live report

Chatelet Grinding Klub Aggressive Agricultor + Waco Jesus + Deranged + Inhume + Natron + WretchedPain + Genital Grinder + The Dr. Ophyus Project + Purulent Excretor
Le 08 Décembre 2013 à Paris, France (Le Klub)
Après Ketzer, Profanal et le warm-up du Wolf Throne, et quelques semaines suivant une date improbable avec Incantation ratée pour cause de France-Ukraine le même soir (un des pires dilemmes que j'ai dû trancher!), le Klub nous offrait à nouveau une belle affiche UG. C'est même carrément à un mini-fest que nous conviait la petite salle de la Rue Saint-Denis puisque pas moins de 9 groupes (le 10ème, Wednesday Church Fight, ayant dû annuler) devaient s'enchaîner sans temps mort entre la cave tout en bas et la salle un peu plus haut dans le cadre de ce Chatelet Grinding Klub qui s'annonçait sportif!

On commence à l'heure et en "haut" avec PURULENT EXCRETOR. Il est 17h15, la salle est quasi vide, le peu de public amorphe mais le groupe en rigole. Rigoler, c'est d'ailleurs ce qu'il y avait de mieux pendant ce concert. Parce que, avouons-le, sur scène, les Français sont plus une bande de potes qui s'éclatent en faisant n'importe quoi qu'autre chose. On a donc eu le droit à du gore grind ultra neuneu avec des morceaux de quelques secondes, deux chanteurs qui aboient/growlent/gruntent on ne sait quoi et un bassiste qui fait des blagues pour introduire des titres tels que "Pornostar Wars", "Alien Choucroute", "Kikanikéflo", "Sex, Beer and Grindcore", "3 Micros, 1 Projo", "Grinder Of The World", "Si tu ne sais pas danser, pogote", "Dita Nique", "I Piss On Vikings", "Bien dormir en écoutant du doom", "Se masturber dans les toilettes" ou encore "Dream Theater medley". On n'oublie pas le joueur de maracas bien caché derrière qui ne sert à rien et l'utilisation fréquente de kazous pour reprendre des airs connus dans une ambiance de fête foraine. Bref, c'est un joyeux bordel! Alors on se marre bien entre les morceaux, le public commence petit à petit à s'étoffer et à bouger un peu mais niveau musique, PURULENT EXCRETOR se rapproche du zéro absolu.

Un zéro absolu dont on ne sera pas non plus très éloigné avec le "groupe" suivant au sous-sol. Je mets groupe entre parenthèses parce que THE DR. ORPHYUS PROJECT est en fait le projet d'un seul homme. Et il faut le voir pour le croire! Jouant une sorte de brutal death jazzy expérimental avec boîte à rythmes et films amateurs horrifiques projetés sur une toile à la place du batteur, l'Américain, décalé sur le côté pour nous laisser admirer les œuvres cinématographiques, s'occupe du chant, de la guitare et... du trombone! Voilà la curiosité principale de ce THE DR. ORPHYUS PROJECT. Régulièrement, le musicien lâche sa guitare pour souffler dans le trombone à coulisses suspendu à sa gauche et transformer le set en fanfare improbable. Pourquoi pas après tout si on arrive à retenir un fou rire, sauf que le résultat n'est pas fameux. Mais en fait, ce n'est pas vraiment le trombone le problème. Ce sont plutôt les riffs inintéressants d'une guitare au son surprenamment faible, le chant à moitié growlé plat au possible et la BAR horripilante qui auront raison de ma patience. Respect au grand roux barbu à l'air sympathique d'avoir traversé l'Atlantique et sans doute perdu un paquet de fric pour exporter sa passion mais sa musique est juste nullissime. Du coup, je remonte à la surface au bout de 10 minutes.

Le Chatelet Grinding Klub ne commence pas de la meilleure des façons mais on compte sur GENITAL GRINDER pour relever le niveau. Ce que feront volontiers les Français que j'avais déjà vus en première partie de Sinister en 2007 à Saint-Ouen devant quatre pelés et un tondu à l'occasion de la sortie de leur deuxième album, le pourtant très bon Compulsing Severing Art, dont ils n'ont d'ailleurs toujours pas donné une suite si ce n'est quelques nouveaux morceaux sur un split avec Como Muertos sorti l'année dernière et que je n'ai jamais écouté. Cette fois, le public est légèrement plus nombreux mais l'ambiance intimiste et bon enfant de petit club reste la même. Musicalement par contre, ça rigole moins. Le death brutal old-school à la Cannibal Corpse des Parisiens menés par Seb aka BST (Aosoth, The Order of Apollyon, Antaeus, ex-Aborted/Balrog) fait son petit effet et est idéal pour secouer la tête sur des mid-tempos efficaces et bien sentis. Rayon riffing, le niveau est tout autre que pour les deux formations précédentes, GENITAL GRINDER ne se privant pas non plus pour nous sortir quelques leads inspirées. Le son est correct et l'ambiance parmi les spectateurs commence à chauffer avec quelques pogos et slams dans l'étroite fosse déjà rendue glissante par la bière renversée, notamment sur les nombreux passages rapides. Enfin un groupe intéressant, même s'il manquait un grain de folie pour que le concert prenne une autre dimension qu'un simple show sympathique. Le combo finira sur son tube "ProDeath" histoire de conclure sur une note de poésie.

On redescend pour assister au show de WRETCHEDPAIN, groupe surtout connu pour avoir accueilli dans ses rangs le mitrailleur mercenaire Kevin Talley. Pas de bassiste, pas de claviériste (si si, il y en a un normalement!), la formation canadienne se présente sous la forme d'un simple trio. On note tout de suite le look emocoreux du guitariste beau gosse tatoué anorexique et sans doute gymnaste à ses heures perdues puisque le bonhomme tape souvent la pose en faisant le grand écart. Sacré contraste avec le chanteur à l'allure brutal death metal plus conventionnelle (aussi appelée mode clodo). Niveau musique, on a le droit à du DM très classique, assez rapide et brutal, un peu à la Malevolent Creation. En moins bien. Beaucoup moins bien. Batteur pas carré (c'est quoi ces micro-blasts bancals?!), chanteur qui ne s'arrête jamais pour laisser respirer la musique, riffs pas mauvais mais pas bien excitants non plus... c'est sûr, WRETCHEDPAIN n'est pas le groupe de l'année même si ça passe en live sur une demi-heure. Le trio canadien jouera d'ailleurs devant un parterre clairsemé et peu concerné par le spectacle.

Un bon combo sur quatre. Pas terrible pour le moment. À NATRON de rétablir un peu l'ordre. Voilà un groupe dont je vois le nom régulièrement depuis des années (formation en 1992!) mais que je n'avais encore jamais écouté, pensant qu'il s'agissait d'un groupe de brutal death lambda sans importance. Hé bien NATRON, c'est exactement ça! Les Italiens ont toutefois donné le set le plus énergique du fest jusque là, balançant leur brutal death rapide et sans pitié avec conviction malgré un son brouillon qui ne permettait pas de bien discerner les riffs si comme moi on ne connaissait rien aux morceaux. Quelques mid-tempos traînent ici et là mais sinon, ça bourre sec! Ce qui plait beaucoup au gens du public, enfin nombreux et prêts à en découdre dans la fosse. Pour ma part je suis la prestation du quatuor du haut de mon promontoire sans réel plaisir malgré quelques riffs evil sympathiques et une brutalité de tous les instants. NATRON a fait le boulot et mis du cœur à l'ouvrage mais ils ne m'ont pas convaincu de m'intéresser à leur discographie.

On redescend les marches, cette fois pour un des trois combos pour lesquels j'étais venu au Chatelet Grinding Klub, les barbares d'INHUME. Je n'avais pas revu les Néerlandais depuis une prestation dévastatrice au Neurotic Deathfest 2009 et il me tardait de les croiser à nouveau malgré un dernier album, Moulding The Deformed, en deçà de leurs productions précédentes, indispensables pour tout amateur de grind brutal deathisé, et l'absence du charismatique Joost Silvrants et ces célèbres high-kicks, qui a quitté le combo l'année dernière. Soulagement, il y aura quand même deux chanteurs ce soir. Qui accompagne Dorus van Ooij par contre, je n'en ai aucune idée. Les deux font la paire en tout cas puisqu'on dirait des frères jumeaux, petits, maigres et rasés. Quant au show, ce fut un carnage, comme attendu. Difficile de faire plus efficace que le grind d'INHUME qui joue comme beaucoup entre la furie de blast-beats frénétiques et le groove de riffs mid-tempos grassouillets. À la différence que les Bataves le font mieux que 95% des autres formations du style. Et même les titres de Moulding The Deformed passent très bien sur les planches ("Cadaverous Abortion", "Cure For Life", Wretched Worm", "Phobia", "Deadbeat"). Comme les morceaux ne durent souvent que deux minutes, le combo a le temps de nous offrir aussi des vieux morceaux comme "Hate/Kill", "Blood Orgy At 7th Street", "Superior Existence", "Meatcleaver", "The Missing Limb", "Chaos Dissection Order", Grindculture", "Prelude To Human Confinement" et l'ultra groovy "Airplane Crash". Devant une telle boucherie, le public parisien a répondu présent et ne s'était pas montré aussi excité depuis le début. Ça cartonne sec dans le pit et ça slamme malgré l'étroitesse de la salle. Un seul reproche à ces trois quarts d'heure de grind/death ultra brutal mais un gros, le son décevant. Rayon grattes ça allait mais alors la batterie, j'en ai marre de ne pas entendre la caisse claire pendant les blast-beats. Des blasts sans caisse claire, ça n'a pas la même saveur. C'est même carrément naze. Du coup, j'ai été frustré à ce niveau. Pour le reste, INHUME a donné le meilleur concert d'une soirée décevante jusqu'ici.

Le groupe le plus connu de la soirée devait être DERANGED. Et à mon avis, beaucoup de monde était venu surtout pour eux. Pas moi. Non seulement je connais très mal la discographie des Suédois mais le peu que j'avais testé m'avait laissé froid. J'étais tout de même curieux de voir ce que pouvait donner le combo sur scène. Résultat, je me suis emmerdé tout du long. Qu'est-ce que c'est chiant! Des riffs génériques et répétitifs au possible et un batteur bloqué en mode semi-blasts insupportables qui font ploc-ploc. C'est ça DERANGED? Du brutal death old-school aussi limité qu'insignifiant? J'ai eu raison de ne pas perdre mon temps à me pencher sur leur cas alors! J'ai même préféré NATRON! Alors certes je bougeais un peu la tête sur quelques mid-tempos passables et le chanteur a un growl assez impressionnant. Mais à part ça, pas grand chose à retenir. Le public avait l'air plus convaincu que moi même si INHUME a dû fatiguer tout le monde puisqu'il n'y aura que très peu de mouvement dans la fosse.

C'est enfin l'heure du groupe pour lequel je me suis surtout déplacé. J'ai nommé WACO JESUS. Je m'en suis tapé des merdes pour en arriver là! Heureusement, GENITAL GRINDER et INHUME ont tout de même assuré. Les Américains allaient-ils me décevoir? Oh que non! WACO JESUS a tout emporté ce dimanche soir et gagné le titre de groupe de la soirée. Je n'avais encore jamais vu le combo de l'Illinois ni n'avais fait attention aux photos des membres et je suis d'abord surpris par le look du chanteur Shane Bottens, calqué sur celui de Mike Muir avec son bandana et son jersey Suicidal Tendencies. Sa façon de parler plutôt hip-hop interpelle également. Mais le bonhomme est très sympathique et super content d'être là. Et surtout, rien à redire sur sa prestation vocale entre yaourt et intonations plus compréhensibles. Mais la vraie bonne surprise, c'est le son. Après le set d'INHUME, je m'attendais à nouveau à du blast sans caisse claire mais pas du tout. WACO JESUS a eu le meilleur son de la journée, que ce soit les grattes massives, la basse groovie mais pas envahissante ou la batterie véritable arme de destruction massive. Rappelons que derrière les fûts, il s'agit tout de même de Justin DiPinto (Malevolent Creation, Mortal Decay, Pyrexia...), pas n'importe qui! Bien aidé par cet excellent son, WACO JESUS va donc enchaîner tuerie sur tuerie avec un sens inné du groove et de la brutalité. Je le répète, WACO JESUS, ce n'est pas que le groupe avec des gens qui se font caca dessus sur les pochettes d'albums. C'est aussi et surtout un putain de bon groupe de death/grind qui sait composer de vrais bons morceaux efficaces et intéressants, surtout sur les deux derniers albums qui ont permis au quatuor de franchir un pallier, notamment le dernier Mayhem Doctrine, sorti en mai dernier, une bonne grosse tuerie et le meilleur de la formation à ce jour. Ça tombe bien, la plupart des titres seront issus de Sex Drugs & Deathmetal ("Evil Force" en ouverture, "Nothing In Common With Us", "I Live For This Shit", "Straight From The Slums") et Mayhem Doctrine ("Going Viral", "Conspiracist", "Mayhem Doctrine", "So Many Ways To Kill"). J'aime aussi les vieux morceaux comme "Mass Pussy Obliteration", "Filth" et "Fist Fucked" mais ils restent tout de même assez limités par rapport à ce que le combo nous propose désormais. On a aussi eu le droit à deux extraits de Receptive When Beaten ("The Putrid Few" et "Respect The Fist... Bitch" en final), l'album qui marquait le début de l'évolution plus "mature" et moins garage mais qui démentiel pour le Klub. J'aurais bien pris une demi-heure de plus de "US scum grind" mysogine mais toutes les bonnes choses ont une fin.

Mais la fin du Chatelet Grinding Klub, ce n'est pas encore tout de suite. Il y avait un dernier groupe à se produire dans la salle du haut. Ce que beaucoup de spectateurs ont dû oublier puisque nous n'étions plus qu'une petite trentaine devant AGRESSIVE AGRICULTOR. Mais à mon avis, c'était volontaire. Parce qu'il est déjà tard (23h) et surtout, parce que les vétérans français contrastent sur l'affiche avec leur punk-rock champêtre après s'être bouffé du grind et du brutal death toute la soirée. Une attitude que j'ai trouvée irrespectueuse et qui m'a fait de la peine pour un groupe culte actif depuis 1986 (avec tout de même un break de 8 ans entre 1996 et 2004). Mais comme souvent, les absents ont eu tort! On n'était pas nombreux mais on s'est bien amusé grâce à une ambiance bon enfant, une musique simple et efficace aux hymnes fédérateurs ("René le Roi Du Métal", "Mariage Agricole", "Sur La Paille", "Ma Charrue N'avance Plus"...), un son très correct et des musiciens sympathiques habillés comme d'habitude en paysans/ploucs et pas déprimés par le manque d'audience. Une petite fille de 8-10 ans qui a réussi à se faire offrir le maillot Suicidal Tendencies du chanteur de WACO JESUS fut la mascotte du concert, elle qui a pu monter sur scène et "slammer" plusieurs fois dans le public sous les yeux de son père qu'on remerciera d'éduquer son enfant à la bonne musique dès le plus jeune âge. J'étais très curieux de voir AGRESSIVE AGRICULTOR en live, les Basques ne m'ont pas déçu. Voilà un concert fun et pas prise de tête que j'ai beaucoup apprécié malgré la fuite honteuse des spectateurs.


Le bilan de ce Chatelet Grinding Klub restera toutefois très mitigé avec beaucoup trop de groupes inutiles. Par chance j'ai pris mon pied sur les trois groupes pour lesquels j'avais fait le déplacement donc difficile de parler de déception si ce n'est la batterie pendant INHUME ou la désertion avant AGRESSIVE AGRICULTOR. Il aura toutefois fallu attendre un moment avant que l'ambiance monte d'un cran. Merci tout de même au Klub et au Black Dog d'avoir proposé une telle affiche car je n'aurais pas misé lourd sur la présence un jour de WACO JESUS à Paris! Rien que pour ça, ça valait le coup!

1 COMMENTAIRE(S)

Invité citer
Insania
16/12/2013 01:03
T'es dûr avec Deranged Gros sourire Pour le reste je suis assez d'accord avec toi, effectivement très bonne presta' de Waco Jesus, Inhume aussi c'était pas mal, pas le son de l'année en effet. Natron aussi, je les avais vu à Roubaix avec Mumakil, c'était ultra chiant, mais au Klub c'était nettement mieux. Deranged je ne connaissais pas trop non plus, pour ma part j'ai trouvé ça bien cool, le chanteur assure à mort, certes c'est assez générique mais ça se laisse écouter !
Enfin, j'ai zappé Agressive Agricultor, tout simplement parce que je n'apprécie pas leur musique, le style est très différent du reste de l'affiche et écouter du Marcel et son Orchestre à 23h, après la claque de Waco Jesus et avec le taff le lendemain, très peu pour moi Sourire

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Chatelet Grinding Klub
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