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Marduk + Grave + Death Wolf + Valkyrja + Critical Solution

Live report

Marduk + Grave + Death Wolf + Valkyrja + Critical Solution Le 09 Décembre 2013 à Paris, France (Nouveau Casino)
Soirée de forte affluence au Nouveau Casino ; Garmonbozia nous offre une affiche dont ils ont le secret en vieux routard intègres et puristes. Au programme MARDUK qu’il serait insultant de présenter et surtout GRAVE une des références du Death Suédois ; cinquante années d’activités à eux deux, la messe est dite.
En ouverture CRITICAL SOLUTION dont je n’avais jamais entendu parler ; ambiance bon enfant avec masque et perruque à la MacGyver, kitch et terriblement sympathique ; d’autant que pour une première partie non homologuée sur l’affiche officielle, leur zic est vraiment entrainante voir carrément plaisante. Un bon gros Thrash Norvégien des familles, huit années d’existence, un EP et un album en poche ; une collection impressionnante de concerts à leur actif qui confirme leurs qualités scéniques indéniables. Un croisement entre Machine Head et Motorhead (dont les membres du groupe arborent fièrement les tee-shirts), l’ambiance potache en plus avec des titres taillés pour le live, God of Anarchy en ouverture, Evil (oui celui de Mercyful Fate), Heavy Metal et j’en passe.
Le charismatique Christer, frontman un peu viking sur les bords est un redoutable musicien, doublant vocal et lead guitar ; secondé par Tov, le beau gosse à la rythmique; Egil, Skeletor batteur n’est pas en reste. Seul Eimund le bassiste est un peu en retrait même s’il est terriblement sympathique.
Un bon groupe, au niveau bien supérieur de ce que l’on pouvait attendre d’une première partie ; la soirée est lancée…
…jusqu’à ce que VALKYRJA prennent possession de la scène avec leur concept carrément dépassé pour une formation aussi jeune…peintures Ripolin bas de gamme quelques fémurs de lapins à la ceinture, gilets cuir cloutés, le tout doté de physiques faisant passer les culs plats du Deathcore pour des Musclors. Sans vouloir offenser quiconque, cet accoutrement grotesque et totalement has been m’a rendu totalement hermétique à ce qui allait suivre. En conformité avec leur design démodé, les Suédois pratiquent un Black poussiéreux, poussif et parfois inaudible pour ne pas dire douloureux ; les lyrics et sons nasillards du frontman, feraient presque passer les couinements de Dani Filth pour du Barry White. Coté show, ça mollarde, ça fait le méchant, ça se répand dans des laïus qui ne font pas honneur à un genre qui a bien du mal à franchir les années 2000. Très peu d’infos sur ce groupe, trois albums au compteur (à vérifier), un seul titre à sauver (The Cremating Fire); bref insupportable.
Vient ensuite un groupe de vrais mecs, DEATH WOLF et leur Heavy Black rugueux ; groupe atypique du gratteux de MARDUK, ayant eu une première vie sous le dénominatif DEVIL WHOREHOUSE (tout un poème) avant de revoir ses fondamentaux et de se renommer DEATH WOLF en 2011 ; nouveau départ. Une musique massive, des compos s’adressant aux graisseux de tous poils, un son old school mais réellement intègre, respectueux des références mais pas de Maelstrom dont les lyrics sont étouffées par un calibrage trop poussé des instruments, dommage car des titres comme Noche de Brujas, Snake Mountain, Wolf Pallid Sister, Circle Abomination auraient mérité un meilleur traitement en live.
Il va s’en dire que GRAVE relèvera le niveau d’une soirée qui ne tient pas toutes ses promesses ; petite intro et les premiers riffs d’Into the Grave résonnent ; les Suédois ont du métier et savent comment tenir un pit dès les premiers accords. Le très sympathique et souriant Ola a apporté ses lettres de noblesse au Death Suédois, au même titre qu’Entombed, Dismember et consorts. Le combo est visiblement très heureux d’être là, une douzaine de compos constituent la setlist qui fait la part belle aux titres phares des Suédois ; parmi eux les jouissifs et archi connus You’ll never see, Turning Black ; finalement GRAVE ne jouera que deux titres de leur pourtant très bon dernier opus (Wind of Chains et Passion of The Weak). Un son graveleux et palpable comme on en fait plus, plus qu’une référence, un emblème appelé à perdurer.
Place à la tête d’affiche les inénarrables MARDUK et son Black crasseux. Au programme, deux parties bien distinctes ; Panzer Division Marduk, petite pause puis Those of the Unlight, le tout exécuté dans l’ordre chronologique de la tracklist. Une entrée de scène très théâtrale, toutes sirènes hurlantes, pour le peu que l’on verra la scène qui ressemble à la place de la Bastille un jour de manif. Pour le reste MARDUK fait du MARDUK et c’est ce qu’on leur demande ; treillis et rythmiques Panzeriennes ; voix gutturale et son violent à souhait ; la voix de Mortuus est paradoxalement audible, le son plutôt bien réglé. Un set sans surprise et rondement mené point d’orgue d’une affiche éclectique sur la représentation des styles.
Très gros bémol, récurant au genre surtout à Paris ; des abrutis complètement éméchés qui confondent pogos et baston (trois ‘explications’ à la limite de dégénérer), empêchant le reste du publique de se concentrer sur ce qui se passe sur scène. Les collègues journalistes devant la scène en auront fait les frais, à base de ‘virons les, cassons les’, assénés par un pré pubère terminé à la pisse, se croyant un homme le temps d’une soirée. Pas de défouloir mais une réelle envie de faire mal dans les coups. Spéciale dédicace à la petite morue quinqua ménopausée qui s’est volontairement essuyé les pieds sur mon froc, et ses amis visiblement P4, responsables du flingage de mon objectif (530 euros quand même). Rien de justifié dans la gratuité de ces actes d’une rare débilité.

Set 1:Panzer Division Marduk
Panzer Division Marduk
Baptism by Fire
Christraping Black Metal
Scorched Earth
Beast of Prey
Blooddawn
502
Fistfucking God's Planet

Set 2:Those of the Unlight
Darkness Breeds Immortality
Those of the Unlight
Wolves
On Darkened Wings
Burn My Coffin
A Sculpture of the Night
Echoes From the Past
Stone Stands Its Silent Vigil

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Death Metal - 1988 - Suède
  
Marduk
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Black Metal - 1990 - Suède
  
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2004 - Suède
  

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