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Disciples Of The Void

Live report

Disciples Of The Void Sargeist + Nightbringer + Pseudogod + Irkallian Oracle
Le 22 Mars 2014 à Paris, France (Glazart)
Le mois de mars à été particulièrement chargé en concerts à tel point qu'il a fallu faire quelques choix de raison, comme celui de ne pas aller voir ni Hails Of Bullet ni Endstille et Ondskapt. Par contre, s'il y'a bien une soirée sur laquelle je n'avais pas envie de faire l'impasse c'est bien la suivante: IRKALLIAN ORACLE, PSEUDOGOD, NIGHTBRINGER et SARGEIST. Quatre groupes que je n'avais encore jamais vus en live réunis en ce samedi soir sur la scène du Glazart.

Prometteuse, la soirée commençait pourtant plutôt mal. Annoncée initialement à 18:00, l'ouverture des portes ne se fera qu'une grosse demi heure plus tard. Ce n'est pas qu'attendre me dérange mais entre le froid, le vent et les quelques gouttes qui ont commencé à poindre, nul doute que nous aurions été bien mieux au chaud. Après ces longues minutes passés dehors, me voilà enfin entré au Glazart. Bonne nouvelle, les petits gars de World Terror Committee (label allemand sur lequel est paru le dernier album de SARGEIST) ont embarqué leur distro avec eux. Bon, je n'ai pris que 20€ mais ils seront bien dépensés (même si je remarque qu'il devient difficile en concert d'acheter un disque à moins de 12€).

Alors que le temps continue d'avancer inexorablement, voilà que montent enfin sur scène IRKALLIAN ORACLE. Fausse joie, ils ne sont que trois a attendre vainement que l'ingénieur du son du Glazart leur offre la possibilité de jouer. Alors que ce dernier court dans tous les sens, les esprits commencent à s'échauffer sur le côté de la scène. Il semble en effet que l'une des baffles servant à restituer le son au public ne fonctionne plus et que ce dysfonctionnement ait entraîné un problème majeur dans les retours. Après vingt minutes à tourner en rond sans solutionner le problème, la décision est prise de jouer en l'état. Une fausse bonne idée puisque le son sera absolument dégueulasse. J'aurai aimé pouvoir découvrir IRKALLIAN ORACLE sur scène mais cette opportunité m'a été complément gâché. Comme pour Exhumed quelques semaines plus tôt (cf. mon report), impossible de distinguer quoique ce soit des guitares couvertes ici par le son de la batterie ou du chant. Une bouillie infâme de laquelle ressort parfois quelques riffs ou quelques séquences intéressantes (le groupe utilise à plusieurs reprises un grand tambourin de chamane) mais malheureusement trop vite noyées dans ce marasme sonore indéfinissable. IRKALLIAN ORACLE n'étant pas un groupe particulièrement facile à assimiler (morceau plutôt long, atmosphère étouffante...), le groupe suédois aura bien du mal à convaincre et j'en viens même à trouver le temps long... Argh, quelle déception pour le groupe, le public et pour moi...

Après ce début de soirée peu encourageant (décalage d'une heure dans le programme, ingénieur du son vraisemblablement incompétent), j'avais peur de devoir subir la même punition pour un groupe que j'attendais pourtant de pied ferme: PSEUDOGOD. Les Russes montent sur scène assez rapidement et si le son semble s'être amélioré (la baffle incriminée paraît cette fois-ci fonctionner), le rendu n'est pourtant pas de très bonne qualité. Encore une fois, impossible d'entendre la guitare. Après avoir tourné autour de la scène, je prends position du côté gauche, là où se trouve D. Necros, guitariste de PSEUDOGOD. Une bonne idée puisqu'enfin je peux discerner les riffs du reste des instruments. La soirée peut donc enfin débuter...
Privilégiant les titres de Deathwomb Cathechesis, le groupe livrera malgré les conditions exécrables une excellente prestation. Son Black/Death (désormais plus Death que Black) particulièrement brutal et sans fioritures fera la joie d'un public décidé à laisser exploser toute sa frustration, surtout après la prestation aliénante d'un IRKALLIAN ORACLE beaucoup moins frontal. Les Russes ne prendront pas beaucoup de temps pour échanger avec le public, enchaînant mandale après mandale dans un déluge de riffs plus vicieux et malfaisants les uns que les autres. I.S.K.H. assure la prestation sans un sourire et d'une main de fer. Le cuir dégueulasse, les cheveux trempés et le jeans qui lui colle à peau, le bonhomme ne laisse rien transparaître si ce n'est cette envie d'en découdre avec le premier qui osera venir l'emmerder. Malgré ces sempiternels problèmes de son, la prestation de PSEUDOGOD aura été à la hauteur de mes espérances grâce à une setlist tournée autour de son premier album mais également ponctuée par quelques anciens titres plus que bienvenus ainsi qu’une reprise d’Antaeus ("Blood War III"). Un avis partagé par beaucoup au sein du Glazart. Seul regret, la quasi absence de merchandising.

Les suivants sur la liste sont les Américains de NIGHTBRINGER accompagnés pour l'occasion par un certain Christbutcher (Cryptborn. Maveth, Excommunion). De prime abord, les Américains donnent l'air d'un groupe plutôt cheap: toge de célébration rouge pour le chanteur, robe noire pour vampire d'Halloween sortie de chez LIDL pour Christbutcher et surtout Ophis, maquillage de soirée pas forcément très inspiré. Bref, on ne sait pas trop si on doit rire ou avoir peur de ces cinq musiciens qui se tiennent devant nous. Heureusement, la musique ne subit pas tout à fait le même sort même si j'aurai préféré éviter quelques séquences un poil trop Black Symphonique à mon goût (clavier bontampi, chant haut perché, riffs mélancoliques, attitudes un brin trop exagérées pour être tout à fait honnêtes...). Heureusement, ces quelques défauts ne constituent pas l'essentiel de la musique de NIGHTBRINGER qui propose tout de même un Black Metal relativement véloce et finalement composé de séquences plutôt efficaces: riffs bien evil, atmosphères glacées, blasts punitifs... La recette fonctionne plutôt bien et pour ma part je prends pas mal de plaisir à découvrir le groupe sur scène malgré un set peut-être un peu trop long. Côté public, NIGHTBRINGER semble séduire sans faire pour autant l’unanimité à en croire le nombre de personnes à discuter au bar ou à l’extérieur du Glazart. Bref, une prestation sympathique mais qui ne me poussera pas à aller plus loin avec NIGHTBRINGER.

La soirée se termine avec les Finlandais de SARGEIST vraisemblablement très attendus par un public cette fois-ci massé devant la scène. Comme PSEUDOGOD, le groupe n’est pas là pour rigoler : crânes rasés, muscles saillants et surtout le regard mauvais de Hoath Torog, chanteur imposant et charismatique qu’on n’a pas trop envie d’aller chatouiller. D’ailleurs, il y en a un qui a bien dû flipper durant tout le set, c’est bien l’ingénieur du son qui à chaque morceau ou presque a été interpellé par le Finlandais grimé passablement énervé de devoir le solliciter continuellement... Placé au seul endroit valable pour distinguer quelque chose, je n’ai pas trop été gêné par la qualité pourtant très médiocre du son. Profitant de cette tournée européenne pour promouvoir son nouvel album, le très bon Feeding The Crawling Shadows, SARGEIST livrera en avant-première quelques extraits particulièrement encourageants. Toutefois, le groupe n’en oublie pas ses plus anciens morceaux et réussit ainsi à proposer une setlist variée passant ainsi de Satanic Black Devotion à Disciple Of The Heinous Path sans oublier Let The Devil In. Les Finlandais mettent en tout cas beaucoup de cœur à l’ouvrage même si cela ne se voit pas nécessairement. En effet, on ne peut pas dire que SARGEIST soit le groupe le plus expansif qu’on ait pu voir sur scène. Cependant, le groupe réussit à créer une atmosphère bien malsaine et oppressante grâce, encore une fois, à un chanteur qui porte sur lui toute la prestation à travers une attitude véhémente et conquérante. Le public, particulièrement agité, donnera tout le répondant nécessaire à un SARGEIST vraisemblablement remonté contre la terre entière. Les Finlandais tirent leur révérence après quarante-cinq minutes d’un Black Metal bien cradingue. Pas de rappel, la soirée a déjà pris trop de retard. Dommage.

Ayant réussi à trouver une place où l’on pouvait distinguer un minimum les riffs de guitare, je n’ai pas trop subi cette soirée comme cela a pu être le cas pour certains. Les gens du Glazart ne me liront probablement pas mais si c’est le cas, alors j’espère que vous avez d’ors et déjà congédié l’ingénieur du son de cette soirée (qui devait être le même que pour Exhumed et Toxic Holocaust). Il est regrettable de voir de telles affiches gâchées par le travail de "professionnel" incapable de faire le minimum syndical... Tristesse.
Malgré tout, j’ai passé une bonne soirée grâce à deux groupes que j’attendais avec impatience, PSEUDOGOD et SARGEIST qui, dans les deux cas, ne m’ont absolument pas déçu. A revoir cependant dans d’autres conditions.

1 COMMENTAIRE(S)

Sagamore citer
Sagamore
29/03/2014 10:44
Chopé la date à Saint-Etienne, Irkallian Oracle n'aura pas pu jouer (et c'est bien dommage, je venais essentiellement pour eux) pour cause de maladie du chanteur. Nightbringer m'a rapidement gonflé, à cause d'un son approximatif et de leads trop présents, trop répétitif et pas assez prenant, même si je salue le niveau technique des deux guitaristes et le jeu de scène autiste du chanteur.

Pseudogod reste pour moi la baffe de cette soirée, je connaissais que superficiellement, et tu l'as bien décrit : c'est vicieux, malsain, lourd et poisseux, des mecs qui vivent ce qu'ils jouent, sans artifice superflu. Sargeist, show calibré et sacrée raclée, mais je suis pas un grand amateur du groupe.

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Irkallian Oracle
Irkallian Oracle
Death Metal - 2012 - Suède
  
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Nightbringer
Black metal - 1999 - Etats-Unis
  
Pseudogod
Pseudogod
Black / Death Metal - 2004 - Russie
  
Sargeist
Sargeist
Black metal - 1999 - Finlande
  

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