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Hellfest 2014 - 2ème Jour

Live report

Hellfest 2014 - 2ème Jour Aerosmith + Benighted + Brutal Truth + Gorguts + Hatebreed + Incantation + Killers + Philip H. Anselmo and the Illegals + Shining + Skid Row
Le 21 Juin 2014 à Clisson, France
Samedi 21 juin 2014

On démarre cette deuxième journée un peu plus tard que la première. Le lever est difficile, tout comme trouver une place pour se garer pas trop loin, les barrages autour du site se faisant toujours plus nombreux. Du coup, je pensais rater les premiers groupes mais non car il n'y a pas du tout de queue à l'entrée de la cathédrale. J'ai même le temps de prendre ma première pinte de la journée au bar encore peu peuplé avant de rejoindre la Mainstage 01 qui a gagné pendant la nuit une avancée qui sépare la fosse en deux sur une vingtaine de mètres. Sans doute une requête d'AEROSMITH, tête d'affiche de ce samedi.


KILLERS (Mainstage01, 11h05-11h35)

J'hésitais avec d'autres Français, les deatheux de Mercyless que j'adore, mais ayant déjà vu les Alsaciens trois fois, j'ai décidé d'aller faire la découverte d'un combo culte de la scène heavy/speed nationale que je ne connaissais pas, KILLERS. Des années que je dis qu'il faut que je me penche sur leur discographie, surtout les premiers albums, mais je ne trouve jamais le temps. C'était donc enfin l'occasion. Occasion à moitié ratée toutefois puisque je n'ai pas été titillé par la prestation des Aquitains. J'ai trouvé le groupe peu à l'aise sur cette grande scène, presque intimidé. Le son brouillon aux guitares étouffées par la basse n'aide pas non plus à apprécier la musique. Les solos passent quasiment à la trappe du coup, très dommage. Pas beaucoup mieux niveau chant (en Français s'il vous plait!) pour lequel il faut bien tendre l'oreille. Ce n'était cela dit pas mauvais, on sent qu'il y a quelque chose dans les compos, en premier lieu une efficacité certaine et des rythmiques plutôt rapides, même si je m'attendais à davantage de vélocité. J'ai aussi été agréablement surpris par ce titre aux accents folkloriques sur la fin du court set. Le public, plutôt bien garni vu l'heure matinale, applaudit mais semble avoir comme moi du mal à être emballé par un show auquel il manque une étincelle qui ne viendra jamais. Un concert en demi-teinte donc mais qui ne m'empêchera pas, un jour ou l'autre, de me procurer les albums de ces vétérans qui imposent le respect.

Setlist:

Le Côté Sombre
Le Fils De La Haine
Maître Du Métal
Tricheurs
Mauvaise Graine
Noir Comme Le Sang
Le Loup
Txoria Txori
L'Assassin


BENIGHTED (Altar, 12h15-12h45)

Le soleil tape déjà et on est bien content d'aller se réfugier sous la tente de l'Altar pour BENIGHTED, fort de son nouvel album Carnivore Sublime plébiscité par la critique mais que je n'ai toujours pas écouté. Et on voit que les Français ont des fans puisque l'Altar est blindée malgré l'horaire plus propice à l'apéro que le pogo. Difficile donc de s'approcher de la scène et il va falloir encore une fois suivre de loin la prestation des Stéphanois. À la fin de la demi-heure allouée au combo, j'hésite entre deux constats. Soit le groupe n'a pas su retrouver le niveau de Insane Cephalic Production et Identisick, soit je n'apprécie tout simplement plus trop ce type de brutal death moderne, à rapprocher d'un Aborted en plus core. Sans doute un peu des deux mais je pencherais plus sur la deuxième solution. On pourrait aussi en trouver une troisième à cause d'un son très brouillon, de là où j'étais du moins. Pas de riffs, on entend surtout la basse, la batterie qui semble bien triggée et le chant guttural/porcin de Julien Truchan qui force à mon goût trop sur les gruiks. En terme de prestation pure et dure, BENIGHTED a en tout cas toujours la patate et le frontman manie fort bien son public. À mon avis, ça doit y aller dans le pit! Rien d'étonnant de toute façon avec une musique basée sur l'efficacité d'un mélange entre groove et brutalité. Moi je n'y crois pas du tout par contre et m'ennuie vite malgré la courte durée du set. Et puis ces bass drops utilisés à tout bout de champ, très irritant!

Setlist:

X2Y
Noise
Let The Blood Spill Between My Broken Teeth
Experience Your Flesh
Fritzl
Collection Of Dead Portrait
Carnivore Sublime
Slut


SKID ROW (Mainstage01, 13h35-14h15)

Gros changement de style avec les Américains cultes de SKID ROW. Je ne sais pas ce que le groupe vaut ces dernières années mais quand Sebastian Bach en faisait partie, il a sorti quelques perles restées dans les mémoires et qui allaient rappeler leur adolescence à beaucoup de spectateurs. Pas moi car je ne suis pas si vieux mais connaissant un peu les classiques du combo, j'étais plutôt curieux de découvrir ça en live. Malgré le temps estival très opportun pour ce gros hard US, ce fut malheureusement la douche froide! Pourtant, SKID ROW en a joué des classiques puisque la plupart de la setlist faisait office de best-of avec la magnifique "18 And Life", "Monkey Business", "Get The Fuck Out", "Slave To The Grind" et "Youth Gone Wild", ne laissant la place que pour 2 titres du dernier EP United World Rebellion: Chapter One sorti l'année dernière, "Let's Go" en ouverture et "Kings Of Demolition" à mi-parcours. Mais je n'ai pas du tout accroché au "nouveau" chanteur Johnny Solinger. Voix quelconque, manque de charisme, de prestance et attitude forcée entre autres. J'ai également trouvé la prestation globale mollassonne, pas assez pêchue pour ce type de musique, même si elle se suffit à elle-même, étant très efficace et catchie. Le fait d'être à nouveau situé à perpète de la scène, loin de l'action, a sans doute joué aussi dans mon impossibilité de m'impliquer dans le show. Bref, ce samedi ne débute pas très bien... heureusement, la suite sera tout autre!

Setlist:

Let's Go
Big Guns
Piece Of Me
18 And Life
Riot Act
Kings Of Demolition
Monkey Business
Get The Fuck Out
Slave To The Grind
Youth Gone Wild


INCANTATION (Altar, 15h10-15h55)

Ah, là je me sens déjà plus chez moi! Et plus de soleil sous la tente protectrice, répit bienvenu! Surprise, pas trop de monde, on peut facilement s'engouffrer vers le devant de la scène, ce que je ne me prive pas de faire afin de suivre le concert d'un de mes groupes préférés de death metal, le vrai, le pur. Résonnent peu de temps après mon arrivée les leads funèbres de "Dirges Of Elysium", intro d'ouverture du nouvel album éponyme sympathique des Américains. Ce sera un des rares moments posés d'un set qui mettra surtout en valeur la face la plus brutale de la bande de McEntee aux cheveux de plus en plus blancs. On remarquera deux petits nouveaux sur les planches puisque INCANTATION a encore subi des changements de line-up. Si Kyle Severn martyrise toujours les fûts, la seconde guitare est désormais tenue par Sonny Lombarozzi, également membre de session sur le dernier opus, et la basse par le Polonais Reyash (Supreme Lord, Witchmaster, Christ Agony, ex-Vader...), en remplacement de Chuck Sherwood qui n'est pas présent pour je ne sais quelle raison. Merci Metal-Archives pour les infos en tout cas car il est difficile de suivre les remaniements de personnel qui sclérosent INCANTATION depuis sa formation. On oublie toutefois vite cet énième bouleversement pour se plonger dans la musique. Ça blaste, ça blasphème et ça pogote violemment sous le chapiteau! On s'en prend plein les oreilles mais aussi plein les narines et les poumons avec la poussière qui vole sous les pieds des fans les plus excités. Ce sera le fléau de cette édition 2014 du Hellfest avec la chaleur. Ce qui n'empêchera personne de savourer ce show brutal et evil des plus efficaces. Et les quelques fois où le combo ralentit sur des séquences doomy encore plus écrasantes que le soleil de plomb, c'est tout aussi jouissif! Voilà un concert qui me redonne de l'espoir pour cette journée! Quant à savoir pourquoi l'un des groupes les plus influents du death metal joue si tôt, je ne préfère même pas chercher à comprendre!

Setlist:

Dirges Of Elysium
Debauchery
Shadows Of The Ancient Empire
Vanquish In Vengeance
Emaciated Holy Figure
Profanation
Horns Of Eradication
The Ibex Moon
Carrion Prophecy
Impending Diabolical Conquest
Lead To Desolation


SHINING (Temple, 17h50-18h40)

Pas mal de temps à tuer après la baffe INCANTATION. Je n'avais aucune envie de danser sous la Temple sur la musique des gais lurons de SKYCLAD (dont deux membres de SATAN faut-il le rappeler), déjà vus au Metal Assault dans de meilleures conditions. EXTREME, que j'entends de loin sur la Mainstage 01 déjà bondée ne m'a pas non plus motivé. Ce sera donc SHINING qui aura la lourde tâche de succéder à INCANTATION sur mon planning. Dommage (pour moi, pas pour le groupe!), une foule importante est amassé sous la Temple où je suis un groupe en entier pour la deuxième et dernière fois du festival (pas trop fan de black, normal). C'est donc à plusieurs dizaines de mètres de la scène et en ayant beaucoup de mal à ne serait-ce qu'apercevoir les musiciens que je vais donc suivre le set de SHINING, groupe que j'apprécie énormément pour les émotions qu'il me procure. À l'image de leur musique, les Suédois vont assurer un show sombre prenant et poignant. Je m'attendais toutefois à un Kvarforth plus théâtral mais il ne m'a pas semblé en faire trop si ce n'est sa bouteille de Jack Daniels à la main au début ou un chant aux intonations parfois déformées et exagérées. Mais comme je voyais très mal, je ne pourrais pas confirmer la relative sobriété de son jeu de scène (merde, j'attendais du sang et du foutre moi!). En fait, ce sont surtout les guitaristes qui m'ont impressionné, en particulier sur les longues séquences solos à la limite du blues par moment! Magnifique! N'ont été joués que des titres récents issus du génial V - Halmstad ("Låt Oss Ta Allt Från Varandra"), du très bon VII: Född Förlorare ("Förtvivlan, Min Arvedel", "Människa O'Avskyvärda Människa") et du moins bon mais pas mal quand même Redefining Darkness ("Han Som Hatar Människan", "For The God Below"). Des titres qui représentent une période toujours en cours où SHINING a vraiment trouvé son son en déviant du black metal suicidaire pour une musique toujours sombre et désenchantée mais davantage accessible. On pointera juste du doigt le fait que les morceaux ont la fâcheuse tendance à se ressembler car composés sur le même schéma à base de riffs mid-tempo simples et sombres accompagnés de dissonances et enchaînés par des longs breaks en son clair avec solos avant de revenir sur le riff principal, le tout sur plus de six minutes. On ressent donc une certaine monotonie dans les compositions. Pas trop grave sur moins d'une heure toutefois et je savoure sans effort le bon gig des Scandinaves. Je n'ai par contre pas compris pourquoi SHINING a terminé 10 minutes avant l'heure annoncée...

Setlist:

Han Som Hatar Människan
Förtvivlan, Min Arvedel
Människa O'Avskyvärda Människa
Låt Oss Ta Allt Från Varandra
For The God Below


GORGUTS (Altar, 18h45-19h40)

Demi-tour vers cette chère Altar. Moins de monde que pour SHINING à la Temple, j'arrive à me faufiler pour être bien placé devant et au milieu de la scène, là ou l'on peut savourer les concerts dans de bonnes conditions visuelles et sonores. Pas que je sois grand fan de GORGUTS mais j'étais tout de même curieux de voir ce combo culte de la scène death metal, même si l'orientation dissonante de sa deuxième moitié de carrière me convient moins, à la différence d'une majorité conquise par cette évolution et qui a très bien accueilli le nouvel album des Canadiens, Colored Sands, dans la même veine dissonante en plus geeky, post-machin, spirituo-philosophico-intellectuelle d'après le peu que j'en ai écouté (n'appréciant que modérément, j'avoue ne pas avoir approfondi). Résultat, j'ai bien fait de venir car le gig fut une bonne surprise. Les musiciens, emmenés par le très sympathique Luc Lemay, sont techniquement impressionnants (ouch "Inverted"!) et le son correct permet de bien prendre conscience des morceaux. Rayon setlist, la première partie du set met logiquement en valeur le dernier album avec les quatre premiers titres enchaînés avant de visiter les autres œuvres des Québécois sur une deuxième partie que j'ai préférée à la première. Celle-ci montre en effet GORGUTS sous un visage plus frontal (à part sur un "Nostalgia" et la fin de "Obscura" plus mid-tempos). Et GORGUTS, quand ça bourre, c'est vraiment bon! Ça aide aussi d'avoir un batteur qui sait blaster. Pas de John Longstreth démissionnaire mais un Patrice Hamelin (Beneath The Massacre, Quo Vadis, ex-Martyr) qui a alterné brillamment entre artillerie lourde et moments plus posés au feeling. Mes passages préférés: la oldie "Orphans Of Sickness" et ses faux-airs de Suffocation ainsi que l'incroyable "Inverted" qui sonne bien mieux en live que sur From Wisdom To Hate et sa production déplaisante.

Setlist:

Le Toit Du Monde
An Ocean Of Wisdom
Forgotten Arrows
Colored Sands
Orphans Of Sickness
Nostalgia
Inverted
Obscura


HATEBREED (Mainstage 02, 19h45-20h40)

Il va falloir retourner au soleil et affronter la foule pour voir HATEBREED. Tant pis, les Américains, un des rares groupes de hardcore/metal que j'arrive encore à écouter, le valent bien! Beaucoup de monde déjà attroupé devant la Mainstage 02, je me retrouve donc très éloigné au niveau de l'écran géant du fond. Je peux tout de même voir les musiciens, tout petits là, au loin, en train de bouger partout. C'est déjà ça! On ne va pas déblatérer pendant une heure. HATEBREED en live, c'est la tuerie totale! Son énorme, grosse présence scénique, charisme inné, Jamey Jasta en forme qui tient de main de maître le public très réceptif (tout le monde qui fait tourner les t-shirts ou tout autre objet sous la main comme dans un stade de foot à un moment!) et déchaîné vu les tempêtes de poussière qui empêchaient presque de voir la scène.. Et bien sûr les hymnes ultra efficaces du combo du Connecticut qui visitera toutes ses productions. Des oldies du premier album Satisfaction Is The Death Of Desire purement hardcore que sont "Not One Truth", "Betrayed By Life", "Last Breath", et "Empty Promises" (pas de "Worlds Apart" (non pas le Boys Band!) et son final appel à la dégradation de biens publics, snif!) aux nombreux extraits plus "mélodiques" qui passent nickel du nouvel et très appréciable album éponyme ("Dead Man Breathing", "Indivisible", "The Language", "Honor Never Dies", "Boundless") en passant par des armes de destruction massive comme "Live For This", "I Will Be Heard" et "Destroy Everything" pour un final tout en finesse, HATEBREED a tout emporté sur son passage. J'étais à deux doigts de mouliner des bras et faire des high kicks dans mon coin tellement ce groupe a le don pour filer la patate et donner envie de tout péter. J'aurais juste aimé davantage de titres de Perseverance (seulement "I Will Be Heard"), mon opus préféré des tough guys, et de The Rise Of Brutality, pas loin derrière. Bah oui, et "Doomsayer" alors bordel, le morceau très slayerien qui m'a fait découvrir le groupe?! En parlant de Slayer, HATEBREED fera encore mieux puisqu'il reprendra "Ghost Of War" en guise d'hommage à Jeff Hanneman. Grand moment! Des grands moments, il n'y a eu que ça de toute façon! Putain de show, dans mon top 3 du fest!

Setlist:

To The Threshold
Dead Man Breathing
Not One Truth
Everyone Bleeds Now
In Ashes They Shall Reap
Indivisible
The Language
Defeatist
Ghosts Of War (reprise de Slayer)
Last Breath
Tear It Down
Betrayed By Life
Honor Never Dies
Live For This
Empty Promises
Boundless (Time To Murder It)
I Will Be Heard
Destroy Everything


BRUTAL TRUTH (Altar, 20h45-21h45)

Retour dans mon coin préféré, la Altar. Difficile de passer après la tornade HATEBREED et pourtant BRUTAL TRUTH n'aura pas à rougir de sa prestation avec son grind/death carabiné. Comme d'habitude, les Américains ont marqué par l'intensité de leur show même s'ils lèvent tout de même le pied de temps en temps sur des riffs plus lents. Ça hurle, ça grogne, ça cogne, ça groove. On n'a pas le temps de s'ennuyer entre Kevin Sharp plus loquace que d'habitude (enterrement oblige!) toujours pieds nus et arborant son éternel chapeau de redneck, le géant aux cheveux frisés Dan Lilker qui en impose rien que par sa présence et le batteur hystérique Richard Hoak toujours aussi hallucinant derrière son kit (un de mes cogneurs préférés en live). Je ne connais pas du tout la discographie de ce groupe pourtant culte mais je prends toujours du plaisir à le voir sur scène (sauf un show raté au Neurotic). Ce concert revêtait en plus une importance particulière puisque BRUTAL TRUTH va s'arrêter dans quelques mois. C'était donc la dernière fois qu'on pouvait voir le combo dans nos contrées. Séquence émotion quand Sharp remercie les fans et se remémore le bon vieux temps en s'amusant du fait que leur première tournée était avec INCANTATION qui les ont précédés un peu plus tôt sur cette même scène. Concernant le public, je l'ai par contre trouvé assez sage. Quelques pogos devant parmi le noyau dur bien sûr mais sinon, on a connu plus agité. J'en ai même vus qui s'en allaient avant la fin. Le son n'était pourtant pas si atroce! J'avoue cela dit qu'en raison d'un gros mal de pieds, j'ai dû faire de la résistance pour ne pas aller m'étendre ailleurs dans un coin. Mais non, j'ai réussi à rester jusqu'au bout par respect pour une légende qui nous quitte après presque 25 ans au service de l'extrême. RIP!


AEROSMITH (Mainstage01, 22h55-00h55)

Pour aller manger, je fais l'impasse sur DEEP PURPLE dont je ne retiendrais que le riff cultissime de "Smoke On The Water" entendu de loin et qui m'a fait sourire ainsi que le son caractéristique de l'orgue Hammond. J'aurais bien aimé assister au concert de ce groupe important dans l'évolution du rock/hard rock/metal mais on ne peut pas tout voir en festival et il faut bien faire des choix à un moment. J'avoue aussi que j'avais vraiment envie de me poser. C'est que le Hellfest, c'est beaucoup de sport! Par contre, je ne voulais pas rater AEROSMITH dont je ne connais que quelques grands classiques ("Walk This Way", "Cryin'" et mon préféré "Dream On") mais dont j'avais eu vent de l'excellente réputation en live. Je ne pourrais pas confirmer. Trop de monde, même si moins que pour IRON MAIDEN la veille. Impossible d'avancer plus loin qu'un endroit où je ne voyais que le haut de la scène. En conséquence, obligé de mater l'écran géant, super! Je tiens le temps d'admirer la nouvelle barbichette de Steven Tyler qui lui donne des faux airs de Johnny Depp et quelques solos plein de feeling bluesy du sieur Joe Perry. Ça sent le gros show à l'américaine porté par le charisme d'un Tyler intenable qui va pouvoir emprunter son avancée de scène interdite aux autres groupes (seul le bassiste de KILLERS est passé outre mais sans le savoir!) mais regarder un écran debout pendant 2 plombes, non merci!

Setlist:

Back In The Saddle
Train Kept A-Rollin' (reprise de Tiny Bradshaw)
Eat The Rich
Love In An Elevator
Oh Yeah
Cryin'
Livin' On The Edge
Last Child
Freedom Fighter
(Lead Vocals by Joe Perry)
Same Old Song and Dance
Rats in the Cellar
I Don't Want to Miss a Thing
No More No More
Come Together
(The Beatles cover)
Dude (Looks Like a Lady)
Walk This Way
Mama Kin

Rappel:
Dream On
Sweet Emotion


PHILIP H. ANSELMO & THE ILLEGALS (Valley, 0h00-1h00)

Pourquoi pas du coup aller voir ce cher Anselmo et son nouveau groupe. Il est censé reprendre du Pantera donc ça peut le faire. Ce sera aussi l'occasion de mettre les pieds dans la Valley (dédiée aux formations de stoner/sludge/doom) pour la première fois. En fait, je ne pourrais pas y entrer beaucoup, la tente étant pleine à craquer. Le show a déjà commencé quand j'arrive. Le son a l'air pas trop mal contrairement à Anselmo qu'on croirait sorti d'un camp d'entraînement d'Al-Qaïda à en juger par son horrible barbe. Je peine à reconnaître sa voix hurlée qui sonne forcée, lui qui a aussi du mal à parler entre les morceaux et tousse fréquemment (bronchite? Alcool?). Mais le vrai problème, ce sera la musique. Putain mais qu'est-ce que c'est nul son groupe! Aucune accroche, aucun feeling, c'est le foutoir complet en beaucoup moins cool que Superjoint Ritual. À tel point que j'ai du mal à définir le style pratiqué. Une sorte de mélange entre du thrash, du groove, du sludge, du grind, du hardcore et des trucs plus techniques. Je résiste au massacre en attendant une reprise de Pantera. Elle viendra sous la forme de... "Death Rattle" (il y avait déjà eu "Hellbound" en ouverture mais je ne l'apprendrai qu'en rentrant). Anselmo fait le malin en reprenant un titre peu connu de son ancien groupe et même pas en entier. C'était bien la peine d'attendre! Le frontman enchaîne avec du Superjoint Ritual peu convaincant avant de reprendre sur son album solo. Grosse déception! Je retourne voir, enfin entendre, AEROSMITH, pour apprendre qu'ils viennent de jouer "Dream On". Fait chier! De l'autre côté, PHILIP H. ANSELMO & THE ILLEGALS finira son show, je l'apprendrais aussi en rentrant chez moi le lundi, sur un mix "Domination" / Hollow" et "A New Level" de Pantera, intercalés par "United & Strong" de Agnostic Front. J'aurais dû donc rester sous la Valley malgré la piètre performance d'Anselmo dont j'attendais beaucoup plus pour ma première fois. Déçu!

Setlist:

Hellbound (reprise de Pantera)
Battalion Of Zero
Betrayed
Usurper Bastard's Rant
Bedridden
Death Rattle (reprise de Pantera)
Fuck Your Enemy (reprise de Superjoint Ritual)
Waiting For The Turning Point (reprise de Superjoint Ritual)
Walk Through Exits Only
Irrelevant Walls And Computer Screens
Domination / Hollow (reprise de Pantera)
United & Strong (reprise de Agnostic Front)
A New Level (reprise de Pantera)


Déjà la deuxième journée qui se termine. À nouveau une chaleur étouffante et de la poussière plein les yeux, la bouche, les narines, les poumons... partout quoi! Un peu moins de spectateurs que vendredi sauf pour les Mainstages qui restent impraticables à partir de la fin de l'après-midi, à moins de s'installer deux heures avant, temps que je n'ai pas si je veux voir d'autres groupes. Concernant les concerts, la première partie de la journée fut décevante avant de bien se reprendre grâce à un enchaînement de belles performances, notamment un HATEBREED surpuissant. Le dimanche s'annonce encore plus éprouvant avec pas mal de groupes intéressants qui s'enchaînent dès le matin. Il va falloir être en forme pour savourer cette dernière journée! Hé oui, le temps passe vite en festival!

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