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Metal Méan 2014

Live report

Metal Méan 2014 Aeternus + Ascension + Avatarium + Coroner + Dead Congregation + Inquisition + Malevolent Creation + Nifelheim + Obliteration + Possession
Le 23 Août 2014 à Méan, Belgique
Avant de reprendre le boulot après trois semaines de vacances comme d'habitude bien trop courtes, le Metal Méan s'imposait comme un dernier cadeau, une dernière source de joie avant la déprime de retrouver la routine. Ce n'était pas gagné pourtant car ne m'étant jamais intéressé à ce festival pour je ne sais quelles raisons, je n'ai eu connaissance du programme que quelques semaines avant la date. DEAD CONGREGATION, MALEVOLENT CREATION,NIFELHEIM, POSSESSION, AETERNUS, AVATARIUM, comment rater ça?! Le Metal Méan a fait très fort pour son dixième anniversaire et il était hors de question que je manque cet événement.

Le festival belge avait lieu sur 2 jours, le vendredi 22 et le samedi 23 août. Le vendredi étant consacré à un groupe de reprises d'AC/DC nommé High Voltage, j'ai préféré zapper cette première soirée. Pas que je n'aime pas AC/DC mais je n'avais pas envie de passer une nuit à l'hôtel, ou encore moins au camping, pour un cover band. Ce n'est donc que le samedi matin vers 11h30 que j'arrive à Méan, petit village dans la région de Namur à quatre heures de Paris, pour assister à la journée principale. Déjà pas mal de voitures garées à l'arrache le long de la "route" (chemin de graviers serait plus approprié!). Un terrain en friche bosselé et en pente sert de parking officiel. Quant au site du festival en lui-même, je m'étonne de ses dimensions miniatures. Je savais que le Metal Méan était un petit fest de campagne mais pas à ce point! Mais qu'importe car le principal est là: le bar, le merch, la bouffe, quelques chiottes et la grande tente sous laquelle se trouve la scène, étonnamment grande par rapport à la taille du fest.

C'est POSSESSION qui ouvre les hostilités à l'heure prévue (12h35). Un peu comme Bölzer, c'est le groupe qu'on retrouve à peu près sur tous les festivals un tant soit peu underground en ce moment. Il s'agit ainsi de la troisième fois que je vois les Belges en quatre mois! La première était moyenne à cause du son brouillon, la deuxième bien mieux, qu'allait me réserver celle-ci? Ce sera malheureusement plutôt comme la première! Alors que des trombes d'eau se déversent sur le site (on apprécie d'un coup que les shows aient lieu sous une tente!), POSSESSION envoie tranquillement son black metal old-school bestial qui doit autant à la scène sud-américaine qu'à Bathory. Rien n'a changé dans le jeu de scène du groupe depuis le Metal Magic. Le leader engoncé dans sa capuche reste possédé et joue à fond son rôle. Les autres sont concentrés sur leur instrument tout en remuant un peu la tête en rythme. Bougies, crânes et encens servent de décor occulte. Mais cette fois-ci, ça ne prend pas, du moins pas assez. La faute à un son moyen qui mettait plus en valeur la réverb' sur la voix que les riffs de guitare, à un manque d'ambiance parmi le public, pas encore réveillé, ainsi qu'à une scène trop grande pour ce type de musique, bien plus prenante dans un cadre intimiste.

Next, OBLITERATION. Ceux-là aussi on les croise souvent! Si j'ai été déçu par le dernier album des Norvégiens, un peu trop halluciné au lieu de bourrer, ils se montrent bien plus efficaces en concert. Ça n'a pas loupé, même si je commence à me lasser de les voir autant, la dernière fois remontant au Hellfest il y a deux mois. Le côté bourrin prend le dessus sur les expérimentations pas toujours passionnantes, ce qui me va très bien. Tchouka-tchouka, blastouille, mid-tempo casse-nuque, grognement arrachés, tous les clichés du death old-school sont passés en revue pour, non pas leur meilleur concert (toujouts celui du warm-up du Wolf Throne dans des conditions plus adaptées), mais un gig sympathique qui ferait presque oublier le temps exécrable en train de transformer le site en champ de boue. Devant la dégradation des conditions, j'irai d'ailleurs plus tard retirer ma voiture du "parking" pour la garer un peu plus loin sur la route par peur de ne pouvoir jamais ressortir de là. Si j'ai pu y arriver sans trop de peine, certains ont eu beaucoup de mal. Heureusement qu'un tracteur était là pour donner un coup de main!

Après un monumental Promulgation Of The Fall, j'avais de grandes attentes concernant DEAD CONGREGATION qui foule les planches plus tôt qu'initialement prévu suite à un conflit d'horaire avec leur vol. Mais j'avais aussi de fortes craintes puisqu'à chaque fois que j'ai vu le groupe, la qualité du son n'était pas au rendez-vous. J'en avais d'ailleurs fait la remarque au maître à penser Anastasis Valtsanis lors de mon interview. Ce mélange d'excitation et de crainte collera bien au début du set des Grecs. Après un très bon "Auguring An Eternal War" en guise d'intro lente, sombre et pesante tout en ambiance, le son se fait plus cafouillis dès que DEAD CONGREGATION envoie la purée. Rien d'horrible mais je crois que je ne bénificierai jamais des conditions optimales pour savourer pleinement le death metal label noir du combo. Mais après tout, c'est du live, difficile de retrouver l'atmosphère de l'album. Je me fais donc vite une raison et essaye de profiter du show au mieux. Le groupe dégage une sacrée puissance et présente son nouvel opus dont pas mal d'extraits seront joués ("Serpentskin", "Quintessence Maligned", "Immaculate Poison", "Schisma"). Dommage, pas de "Promulgation Of The Fall", ce titre lent et si prenant, mais on ne va pas se plaindre tant tous les morceaux de la formation s'avèrent des putain de tueries. Le son a en plus la bonne idée de s'améliorer au fur et à mesure jusqu'à devenir très correct sur les trois derniers morceaux. On peut alors se délecter des riffs viles et sinistres ainsi que des leads, gros points forts du dernier disque (mon Satan ce "Schisma"!). Et toujours ce "Teeth Into Red" hallucinant en fin de set avec sa partie de blasts continus de deux minutes qui nous rappellera que DEAD CONGREGATION avait déjà fait très fort sur son premier full-length Graves Of The Archangels dont "Vanishing Faith" et "Morbid Paroxysm" seront aussi invoqués. Sans oublier son MCD radical Purifying Consecrated Ground toujours représenté par un "Vomitchrist" implacable (je n'aurais pas dit non à un "Feasting Angelcunts" non plus) et donc "Auguring An Eternal War" en ouverture. Très applaudi par les nombreux spectateurs massés devant l'autel et qui auront lancé les premiers vrais pogos, DEAD CONGREGATION vient de donner une véritable leçon de death metal, mélange incroyablement prenant de force brute (ces blasts!) et d'aura ténébreuse (ces tremolos evil me font frissonner de plaisir!). Le meilleur concert des Grecs auquel j'ai pu assister. Déjà hâte de les revoir en fin d'année, enfin à Paris!

Bref moment de poésie et de beauté dans ce monde de brutes et de boue, AVATARIUM a la lourde tâche de succéder à DEAD CONGREGATION vers 16h. Parmi cette affiche extrême, les Suédois faisaient figure d'intrus. Intrus que j'étais toutefois curieux de voir car leur doom metal aux relents de Candlemass (normal, Leif Edling à la basse!) en plus progressif et mainstream avec une chanteuse talentueuse m'avait plutôt convaincu sur les quelques extraits que j'avais pu écouter. En live, j'ai trouvé la prestation d'AVATARIUM en demi-teinte. Grosse déception déjà, pas de Leif Edling, laissé au repos et remplacé par Anders Iwers (Tiamat, Ceremonial Oath). Et pas de reprise de Candlemass, que j'avais espéré sans trop y croire. Concernant les (longs) morceaux du combo, ils sont à peu près tous conçus de la même façon en alternant passages purement doomy à base de riffs plombés et parties plus posées, souvent acoustiques, sur lesquelles chante merveilleusement bien la jolie frontwoman blonde Jennie-Ann Smith, qui tient également la guitare classique. D'où un sentiment de monotonie quelque peu dommageable. Mais le vrai problème c'est que les Scandinaves ont entamé leur set sur "Moonhorse", de très loin le meilleur titre de leur album éponyme sorti l'année dernière. Du coup les autres compositions, pourtant loin d'être mauvaises ("Boneflower, "Tides Of Telepathy", "Avatarium", etc.), paraissent fades en comparaison et le concert traîne un peu en longueur. Reste néanmoins le chant prenant de la belle Suédoise qui communique bien avec le public en le remerciant chaleureusement de son accueil, des riffs doom bien chargés, des solos somptueux de Marcus Jidell qui portait un beau t-shirt King Diamond ainsi qu'un son cristallin (claviers peu audibles toutefois, pas vraiment un mal!). Appréciable aussi, cette pause plus calme dans un line-up de bœufs. Les spectateurs sont restés partagés, leur nombre s'étant progressivement réduit devant la scène. Au final, un concert tout de même agréable auquel j'étais content d'avoir assisté.

Le site du festival est désormais totalement transformé en champ de boue, que ce soit à l'entrée et son étroit passage rendu impraticable, devant les toilettes, aux abords de la tente ou même en plein milieu du terrain. N'y avait-il pas quelque chose à faire de la part de l'organisation (comme de la paille, bien utile) alors que la météo avait prévu depuis longtemps ce type de temps? Cela ravive les douloureux souvenirs du Hellfest 2007 et me ferait presque regretter d'être venu!

Retour à la musique au bourrin avec AETERNUS. Du moins c'est ce que je croyais. Comprenez-moi, je ne connais, et pas très bien, la discographie des Norvégiens que jusqu'à Ascension Of Terror. Les débuts black metal épique et la suite plus blackened death en gros. Et le groupe a joué, du moins au début, des morceaux supposés récents que je n'ai pas reconnus. Des morceaux purement death metal qui m'ont paru mous et peu inspirés, avec un growl yaourt monotone. Moi qui m'attendais à une tornade de blasts, me voilà décontenancé! Heureusement, AETERNUS jouera quelques titres plus anciens sur lesquels on sent une impie différence. Plus rapides, riffs et ambiances plus travaillés, voilà le AETERNUS qui me plait! Dommage que le batteur se montre peu à son avantage sur les blast-beats qu'il semble avoir du mal à tenir. Show mi-figue mi-raison donc en qui me concerne, j'en attendais clairement plus d'un groupe qui a sorti quelques pépites comme ... And So The Night Became et Beyond The Wandering Moon.

La suite, c'est INQUISITION. Et INQUISITION, j'aime pas. En plus, on les voit partout. J'ai dû me les farcir au Metal Magic le mois dernier, c'était bien long. Mais pour d'obscures raisons, la plupart des gens adorent ce duo américain de black metal dont la voix de grenouille me fait penser à Abbath d'Immortal, rare point positif que j'ai pu trouver avec les somptueux artworks qui ornent les t-shirts du groupe au stand de merch. Il est vrai que le BM n'est pas mon style de prédilection mais je sais apprécier certains combos. Je trouve INQUISITION clinique et affreusement mollasson. La foule dense massée sous la tente a par contre apprécié, tant mieux pour les fans. Profitant de l'accalmie météorologique (il caille mais au moins il ne pleut plus!), je préfère rester sur ma table à manger du riz thaï 666, à défaut de Kebab (végétarien!) de la Mort, victime de son succès. Rien d'étonnant remarquez vu la tronche des hamburgers et des sandwiches! Les pizzas avaient-elles plutôt bon goût.

Bon c'est cool de bouffer mais le deuxième groupe pour lequel j'avais fait le déplacement, MALEVOLENT CREATION, n'allait pas tarder à entrer en scène. Levage de cul et direction la tente pour assister au concert des Américains que j'attendais de pied ferme car je les croise rarement. Une seule fois d'ailleurs si ma mémoire est bonne et pas plus d'une demi-heure. Sans doute à feu-la Locomotive il y a quelques années. Je comptais donc bien me rattraper pour un groupe dont j'apprécie beaucoup la longue discographie (surtout les premiers!). Je n'ai toutefois jamais écouté les trois derniers, pas vraiment salués par la critique. Warkult (2004) est donc le plus récent que je possède. Pas vraiment un problème de ne pas connaître tous les morceaux sur le bout des oreilles tant la musique des Floridiens va droit au but et se montre d'une efficacité à toute épreuve. Putain quel pied! Le son à mon emplacement n'a jamais été aussi bon en plus. Tout est donc réuni pour passer un grand moment si on oublie les quelques guignols qui jouent dans la boue au lieu de vraiment piter. MALEVOLENT CREATION enchaîne les brûlots, porté par un Brett Hoffmann en pleine forme et très en voix. Tchouka-tchouka endiablé, fournées jouissives de blast-beats, groove imparable, le death thrashy surboosté en live du quintette met tout le monde d'accord, même sur les titres récents moins prestigieux que, par exemple, ce "Coronation Of Our Domain" des plus catchy ou ce "Malevolent Creation" final bien bandant. Je ne sais pas pour les autres mais moi, j'aurais bien repris un peu de gras!

Le programme a pris du retard et NIFELHEIM ne va pas aider à le rattraper. Est-ce à cause du maquillage et de tout l'attirail qu'ils doivent enfiler? Quoiqu'il en soit, les Suédois prennent un temps fou pour se préparer. Pas loin d'une heure! Mais dès que ça commence, ça n'en finira plus de bourrer! NIFELHEIM était la troisième raison de ma venue, son black/thrash old-school radical me rendant dingue et sa réputation live n'étant plus à faire. J'ai pu vérifier qu'en effet, les frères Gustavsson et leurs compagnons de route du moment ne rigolent pas du tout sur scène! Ils font certes très kitsch avec leurs tenues clichées à la limite du ridicule (le pire étant le chanteur "Hellbutcher" tout vêtu de cuir et de clous et ses mimiques evil assez risibles) mais question bourrinage, les mecs ne font pas semblant. Foutre Satan quel massacre, quasiment du début à la fin! Quelques mid-tempos tout de même et passages plus posés mais sinon ça cogne joyeusement pour le plus grand plaisir du public et de votre serviteur, qui a vite oublié l'attente excessive grâce à ce grand moment de violence jubilatoire, exutoire parfait avant la morosité de la reprise. Le son aurait pu être mieux mais reste suffisamment distinct pour que l'on discerne les riffs et les mélodies, car oui, il y a de la mélodie dans NIFELHEIM (n'oublions pas que les frangins sont des gros fans de heavy!). Et les Suédois nous ont fait l'honneur de jouer pas mal de vieux titres comme "Evil Blasphemies", "The Final Slaughter", "Storm Of Satan's Fire", "Sodomizer" ou encore "Satanic Sacrifice". Quel pied putain!

Forcément après un tel carnage, ma motivation pour voir CORONER a considérablement diminué. Il faut dire que depuis que le Soleil s'est couché, il fait de plus en plus froid et que la pluie continue de tomber. Mais autant l'avouer, c'est surtout parce que je n'aime pas CORONER, du moins le peu que j'en connais, que j'y allais à reculons. Malgré ces obstacles, j'assiste quand même au concert, au fond de la tente, calé sur un banc. On ne sait jamais, je pourrais avoir une révélation. Après tout, les Suisses sont bien adulés par une grande majorité. Malheureusement il n'y pas eu de révélation. J'ai eu beau regarder et écouter sagement en essayant de mettre de côté mes aprioris, rien n'y a fait, je me suis ennuyé. Alors certes, les mecs sont loin d'être des manchots. Leur jeu est d'une précision et d'une fluidité impressionnantes, bien aidé par un son nickel. Le groove dégagé est indéniable et les solos très travaillés. Le bassiste chanteur Ron Royce m'a également paru très sympathique en faisant l'effort de s'adresser à l'assistance dans un Français plus que correct. Mais franchement, qu'est-ce que c'est chiant! C'est mou et très répétitif. Toujours le même riff qui tourne ad nauseam sur des contre-temps en veux-tu voilà. Pas du tout ma conception du thrash (oui je sais c'est du thrash technique dit "techno-thrash", c'est pour ça!). Et même quand CORONER lâche un peu Grin et Mental Vortex pour visiter ses premiers méfaits supposés plus rentre-dedans, je reste froid. Le chant crié lui non plus ne me plaît pas. Non décidément, CORONER, ce n'est pas pour moi et l'heure de show me semblera bien longue...

Il est 0h30 et CORONER vient seulement de terminer après un rappel quémandé par les fans. Arrivé à la limite de ma patience, je décide de ne pas encore attendre je ne sais combien de temps pour assister au rituel de ASCENSION, groupe qui ne m'intéressait de toute façon pas des masses malgré sa notoriété montante dans le milieu black metal. Pas envie non plus d'attraper la vérole ou Ebola dans ces contrées hostiles d'où 4h de route m'attendaient pour regagner mes pénates. Je file donc sans tarder vers ma super AX Dark Descent Records/SPA et son chauffage salvateur!

À l'heure de dresser un bilan pour mon premier Metal Méan, je dois dire que j'ai été globalement déçu. Les petits fests ne me posent aucun souci, je les préfère même largement aux grosse machines comme le Hellfest, mais celui-ci a pêché par un certain amateurisme. Étonnant tout de même pour une équipe qui n'en est pas à sa première édition et qui a réussi à constituer un plateau aussi relevé. Le point le plus litigieux a été la mauvaise gestion de la météo. Bien sûr, ce n'est pas la faute de l'organisation s'il a plu autant mais on sait depuis un moment qu'il n'allait pas faire grand soleil sur Méan. Pourquoi donc ne pas avoir prévu de la paille, bien utile pour éponger et éviter la gadoue? La seule chose à laquelle on aura eu le droit, c'est un parcours de palettes glissantes à l'entrée. Mieux que rien vous me direz! Il n'empêche que mes Reebok ont bien morflé! Si l'on omet ce "détail" qui m'a passablement agacé et démotivé, ainsi que le retard accumulé au fil de la journée (ça non plus je n'aime pas!), les organisateurs n'ont pas non plus été en dessous de tout et le fest reste plutôt bien géré, qui plus est par des bénévoles qui avaient l'air de faire le maximum (vidage des parties inondées du toit de la tente, fourniture régulière de PQ pour les toilettes, sécurité bienveillante...). Que l'on soit clair, mon but n'est pas de taper sur l'organisation. Au contraire, je félicite ces passionnés pour le temps qu'ils consacrent à nous préparer de belles affiches. Mes critiques peuvent paraître virulentes mais elles ne sont là que pour améliorer les choses. Rayon bonnes notes car il y en a heureusement, on saluera la diversité de la nourriture proposée pour un si petit fest, le prix très abordable de la bière (1,80€ le ticket pour un demi) et le tarif attractif du fest. Un line-up pareil pour moins de 30€, je dis bravo! J'ai d'ailleurs pris mon pied sur les groupes que je voulais voir absolument, DEAD CONGREGATION, MALEVOLENT CREATION et NIFELHEIM, ce qui reste le principal. Ainsi, malgré ma déception, j'ai tout de même passé de bons moments au Metal Méan que j'espère voir perdurer encore un paquet d'années!


Les +:

- l'affiche top qualité
- les tarifs abordables (fest, bière, nourriture)
- la diversité de la nourriture (bien vu les plats végétariens)
- l'activité des bénévoles
- la dimension humaine

Les -:

- la pluie, le froid, la boue
- le manque de réactivité face aux conditions climatiques
- le parking en pleine brousse vite transformé en guet-apens (le départ pour certains a dû être folklorique!)
- le son pas toujours génial (dehors sous une tente, pas facile!)
- la scène peut-être un peu grande pour ce genre de fests et groupes

3 COMMENTAIRE(S)

the gloth citer
the gloth
01/09/2015 12:56
Petite anecdote racontée par un pote qui est un des principaux orga : les gars de Nifelheim, bourrés, ont commencé à se battre entre eux dans les backstages après le concert, au point qu'il a fallu les expulser. J'espère qu'ils avaient retirés leurs clous, les deux frères fakirs.
the gloth citer
the gloth
03/09/2014 13:34
La boue était un peu pénible, mais on est habitués en Belgique... peut-être que de la paille aurait aidé, mais je ne sais pas si c'est bon pour la pâture.

Dead Congregation, meilleur concert du fest pour moi, et complète découverte. Beaucoup aimé aussi Malevolent Creation, Inquisition et Coroner, même si c'était le même set qu'au Hellfest il y a trois ans (deux ans ?) et que j'aurais aimé plus de morceaux des trois premiers albums.

Ascension était bien, mise en scène poussée mais pas ridicule, je suis bien rentré dans l'ambiance (aussi vu l'heure et mon alcoolémie). Nifelheim pas mal, mais sans plus. Et une heure d'attente, scène occultée par des écrans, juste pour ménager l'effet de leurs tenues ridicules, c'était assez abusé.

Obliteration sympathique, Avatarum et Aeternus bof bof, et j'ai loupé Possession à cause des travaux sur l'autoroute. Je finirai bien par les voir un de ces jours (au Mass Deathtruction peut-être, s'ils y passent. Encore un petit fest wallon qui vaut bien la peine, et en salle donc pas de boue ^^).
AxGxB citer
AxGxB
02/09/2014 21:14
Une affiche qui me tentait bien mais que j'ai préféré décliner cette année. Peut-être l'année prochaine? En tout cas, je n'ai jamais subit la boue en festival mais j'imagine que ça doit être absolument terrible...

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