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Metal Méan 2015

Live report

Metal Méan 2015 (DOLCH) + Drowned + Grand Magus + Krisiun + Midnight + Necros Christos + Nervosa + Revenge + Sodom
Le 22 Août 2015 à Méan, Belgique
Me lever à 6h30 un samedi matin après seulement 5h de sommeil n’est pas l’idée que je me fais d’un week-end réussi. Toutefois, ceci n’est pas sans raison puisqu’avait lieu ce jour la onzième édition du Metal Méan, festival champêtre se déroulant comme son nom l’indique dans le petit village de Méan en Belgique.
Après un peu plus de quatre heures de route, nous arrivons sur place sous un grand ciel bleu. S’agissant d’une première me concernant, je découvre les lieux depuis le grand parking situé dans le champ attenant au Metal Méan. De là, la vue est plutôt sympathique puisque devant nous, au premier plan, on peut donc apercevoir l’enceinte même du festival délimitée par de hautes barrières grillagées. On y distingue notamment l’énorme chapiteau qui nous protégera du soleil durant toute la journée. Les tables de merchandising, elles aussi couvertes, bordent tout le côté gauche alors qu’à l’opposé on y trouve un grand bar et un petit stand de bouffe pour sustenter l’ensemble des festivaliers (pain saucisse, kébab végétarien, riz thaï, sandwich etc...). Entre les deux, un grand espace de verdure sur lequel est disposé en son centre (ou presque) une quinzaine de tables afin de permettre au public de se poser entre chaque groupe. Au second plan, le village de Méan situé plus en hauteur avec notamment le clocher de l’église qui domine l’ensemble. Quelle ironie.
Une fois à l’intérieur, on se rend compte à quel point le festival est à taille humaine rien qu’au nombre de toilettes mises à disposition: deux pissotières pouvant accueillir chacune quatre lascars se faisant face et juste à côté quatre cabines pour ces demoiselles (où ceux capables de faire la grosse commission en festival). Bref, tout ce que j’aime, un festival où l’on peut prendre le temps de vivre, discuter et manger sans avoir l’impression de devoir courir dans tous les sens pour faire et voir la moitié des choses que l’on avait prévu.

Après avoir dépensé plus de la moitié de mes euros retirés ce jour chez New Era, Hammerheart et Listenable, Keyser, KPM et moi-même allons nous placer sous le chapiteau pour assister à la première prestation de la journée, celle des Brésiliennes de NERVOSA actuellement en tournée à travers toute l’Europe. Une mise en bouche agréable à regarder à défaut d’être véritablement transcendante. Car le Thrash de NERVOSA, s’il est assez sympathique à écouter en live, manque quand même cruellement de passages marquants, le tout m’ayant paru on ne peut plus générique. Finalement, le set des brésiliennes, à l’exception de quelques séquences tout de même assez entrainantes (oui, ça reste du Thrash hein), valait surtout pour l’enthousiasme émanant de ces trois jeunes filles assurément heureuses d’être là. Une énergie et une envie de partager extrêmement contagieuse qui me feront rester jusqu’au bout tout comme une bonne partie de l’assistance, encore timide mais vraisemblablement sous le charme de ces trois Brésiliennes totalement impliquées dans leur set. Après environ quarante-cinq minutes de jeu, ces dernières ne manqueront pas de remercier chaleureusement et avec beaucoup d’émotion le public pour leur soutien. Une entrée en matière sympathique à défaut d’être mémorable qui m’a également permis de me rendre compte de la qualité du son à la fois puissant et limpide. De quoi me réjouir pour la suite qui s’annonçait particulièrement intense.

Vingt-cinq minutes plus tard ce sont les Allemands beaucoup plus discrets et poilus de DROWNED qui prennent possession de la scène. D’une sobriété impeccable, seul un chandelier avec quelques bougies vacillantes vient apporter un semblant de « fantaisie » dans la prestation de ce trio vu pour la première fois à Paris il y a quelques mois. Et pour le coup, rien n’a changé puisque de la setlist au jeu de scène quasi inexistant en passant par l’absence totale de communication, DROWNED reste fidèle à cette idée de rigueur qu’il semble s’imposer au quotidien. Une rigueur qui toutefois leur va plutôt bien et tranche avec les visages souriants des trois brésiliennes qu’ils précédent. Ainsi sublimé par la qualité du son d’une netteté et d’une puissance incroyable, DROWNED va livrer tous ses secrets à commencer par ces riffs sombres, massifs et hypnotiques toujours aussi saisissants. Le public, déjà un peu plus présent, ne va pas s’y tromper et nombreuses seront les têtes à se laisser aller (toujours avec discrétion) à quelques séances de headbanging mesurées. Car le Death Metal de DROWNED aime à jouer avec nos nerfs, passant ainsi de séquences plombées d’une épaisse lourdeur à des passages beaucoup plus tendus et intenses sur lesquels T.E. laisse exploser ses talents de batteur. De quoi se briser sérieusement la nuque. "Die Niederen Weihen", "Antiprism", "Cast Into Negative Form", "Black Projection", "Gnomon" vont ainsi s’enchaîner pêle-mêle pour le plus grand plaisir de tous. Certains y trouveront probablement à redire, prétextant peut-être un quelconque manque de folie ou bien un côté trop propre. Pour ma part, j’y vois surtout un Death Metal d’une noirceur sans fond joué par un trio de musiciens préférant laisser parler leurs instruments plutôt que de tromper le public par des apparats de toute sorte. Ainsi, malgré le soleil qui cogne dur au-dessus du chapiteau, c’est bien l’obscurité qui embrasse en plein milieu de l’après-midi le public du Metal Méan.

Cinquième fois pour NECROS CHRISTOS et toujours pas de déception à l’horizon. Que dire sur le groupe de Mors Dalos Ra que je n’ai pas déjà dit dans de précédents live-reports? Affublés de ces mêmes tenues toujours aussi étonnantes pour un groupe de Death Metal et pourtant en parfaite adéquation avec l’univers du groupe, les quatre Allemands investissent les planches devant un parterre de fans dédiés à leur cause. Je continue toutefois de m’étonner de l’heure à laquelle le groupe a été programmé (15h40), lui qui est plutôt habitué à clôturer les fests auxquels il participe. En tout cas, cela ne m’empêchera pas de passer une fois de plus un excellent moment en compagnie de NECROS CHRISTOS et de son leader tout à fait sympathique, Mors Dalos Ra (pirate à ses heures perdues). Le set s’ouvrira sur l’introduction "Nekros Kristos (Temple IX.99)" avant de laisser la place à des titres comme "Tormented Flesh On The Mount Of Crucifixion", "Necromantique Nun", "Black Bone Crucifix", "Nine Graves" ou encore les excellents "Baal Of Ekron" et "Doom Of Kali Ma-Pyramide Of Shakti Love-Flame Of Master Shiva". Quelques absents à commencer par l’entêtant « Va Koram Do Rex Satan » mais peu importe car une fois de plus NECROS CHRISTOS a réussi à m’enfumer la tête dès les premières secondes grâce à ces riffs toujours aussi entêtants dont il a le secret. Des riffs alliant lourdeur, puissance et mélodie délivrés dans une atmosphère de messe hindoue occulte. Bref, je n’ai rien de plus à rajouter. C’était une fois de plus excellent. Vivement la prochaine fois.

Brésil toujours avec cette fois-ci les vieux briscards de KRISIUN que je n’ai encore jamais vu. Malheureusement pour vous je n’ai pas grand-chose à en dire car j’ai préféré esquiver cette première rencontre (les quelques échos peu enthousiastes du Motocultor et ma tentative d’écoute rapidement avorté du dernier album) pour aller discuter sur le parking avec les copains. Une discussion qui va d’ailleurs s’étirer sur une bonne partie du set de GRAND MAGUS que de doute façon je n’avais pas spécialement envie de voir non plus. La faute cette fois-ci à un Heavy/Doom trop mélodique et qui manque selon moi de riffs et de passages marquants. Les quelques titres que j’ai pu voir et/ou entendre en fin de prestation m’ont conforté dans cette idée. Une exécution parfaitement maitrisée par des musiciens sachant pertinemment ce qu’ils font mais un petit quelque chose qui manque malgré de bon solos et une communication avec le public des plus fédératrices (ces "ooooh ooooh" scandés par l’assistance à quatre ou cinq reprises le prouvent aisément).

Mais fini de flâner dans l’enceinte du festival et retour sous le chapiteau pour ce qui s’annonçait comme le concert le plus rock’n’roll de cette onzième édition. Si vous ne connaissez pas MIDNIGHT, je vous invite à lire les chroniques de leurs deux albums pour vous faire une idée de ce que l’on a pu vivre en cette fin d’après-midi. Alors que le groupe investit la scène, voilà que Commandor Vanik armé de sa guitare descend dans la fosse à photographes/membres de la sécurité exagérément large (au moins deux mètres) et grimpe sur la barrière séparant la scène du public. De là il harangue la foule avec vigueur caché derrière sa cagoule avant de descendre finalement parmi les festivaliers. Et là, sans crier gare, il va se mettre à exploser cette guitare sur le sol. Une fois, deux fois, trois fois... La voici éclatée en plusieurs morceaux sous les yeux hallucinés d’un public se demandant encore ce qu’il vient de se passer. Reparti aussi vite qu’il était arrivé, Commandor Vanik reprend place sur scène, prêt à en découdre armé d’une nouvelle guitare. Wow! Le temps de prendre la mesure de toute cette agitation, MIDNIGHT enchaîne sur un "Evil Like A Knife" qui va donner la mesure de ce que sera sa prestation. Environ quarante minutes de jouissance Heavy/Black’n’Roll cradingue comme si Motörhead avait copulé avec Venom. Le public est déchaîné, se bousculant, crachant, suant, saignant, tombant pendant que les Américains enchaînent les tubes de Satanic Royalty et No Mercy For Mayhem. MIDNIGHT nous livrera ainsi les excellents "Satanic Royalty", "You Can’t Stop Steel", "Necromania", "Lust Filth And Sleaze", "Degradation", "Whipslash Disaster" ainsi que le plus calme "Woman Of Flame". Athenar et Commandor Vanik se partagent la grande scène, allant et venant, tapant la pose sur les amplis situés aux extrémités de chaque bord, se couchant presque sur le sol et allant même jusqu’ taper des solos dans la fosse à photographes. Malgré une deuxième moitié de set un poil en deçà à cause de titres plus anciens que je connais moins, le temps passe à une vitesse incroyable et je n’arrive pas à faire disparaitre ce sourire apparu dès les premières secondes. Le groupe s’en ira après un dernier slam d’Athenar sous les applaudissements d’un public conquis qui n’en demandait probablement pas tant. Assurément l’un des meilleurs souvenirs de cette édition 2015 pour beaucoup.

Après un tel show, l’envie d’aller goûter au fameux kebab végétarien vanté de toute part se fait donc forcément sentir. Malheureusement, à 20h30 le stand était déjà entièrement dévalisé. Dommage, je vais me rabattre sur un sandwich tomate/fromage/mayonnaise. De quoi reprendre des forces avant la venue de REVENGE sur scène. Ma première rencontre avec le groupe s’était faite au Glazart avec Inquisition. J’en garde un excellent souvenir. J’étais donc particulièrement impatient de revoir le trio canadien, véritable arme de destruction massive, sur scène comme sur disque. Malheureusement, la difficulté à percevoir les riffs de Vermin va rendre difficile l’immersion dans le Black Metal bestial et intransigeant de REVENGE. Difficile mais pas impossible car la haine et la puissance déployés par le trio canadien reste malgré tout des plus impressionnantes. Les trois vont ainsi tout annihiler avec notamment un James Read qui caché derrière sa batterie, va enchaîner les blasts à une vitesse déconcertante, martelant sans cesse ses peaux à nous rendre complètement neuneu. Malgré quelques petits problèmes techniques de guitare, Vermin va s’occuper de nous arracher les oreilles de sa voix haineuse et abrasive, ses montées de manches perçantes et ses soli bordéliques alors qu’Haasiophis d’Antediluvian posera ici et là ses quelques growls toujours aussi gras et profonds. Une intensité indescriptible qui va rendre totalement fou une partie du public décidé à s’écharper sur une setlist réservant quelques surprises à commencer par ce nouveau morceau intitulé "Desolation Insignia" qui figurera très certainement sur "Behold.Total.Rejection" à paraître au mois de novembre. REVENGE exécutera également sa reprise de Bathory ("Equimanthorn") présente sur le split avec Black Witchery en plus de 2/3 titres inattendus comme "Banner Degradation (Exile Or Death)", "Decimation Antichrist" et "Blood Of My Blood" en guise de conclusion. Pour le reste, la setlist se rapproche de celle de leur tournée européenne de 2011 avec notamment "Death Heritage (Built Upon Sorrow)", "Us And Them (High Power)", "Cleansing Siege (Take Them Down)", "Final Doctrine (Push Forward)", "Pride Ruination (Division Collapse)" ou encore "Altar Of Triumph". Soixante minutes de haine et de destruction rendue encore plus incroyable par ces breaks mid-tempo ravageurs. Après une heure passé la tête sous l’eau à se prendre des coups de toute part, je peux enfin reprendre mon souffle alors que REVENGE quitte la scène après avoir marqué au fer rouge les esprits des quelques heureux présents pour assister à cette punition. Argh!

Après une pause bien méritée, ce sont les vétérans de SODOM qui prennent le relai. Pour être tout à fait honnête, avec une prestation dont la durée annoncée était de soixante-quinze minutes, j’avais dans l’idée d’assister à une moitié de leur set et de suivre le reste de loin. Au final, Tom Angelripper et sa bande vont réussir à m’attraper pour la totalité de leur show… Il faut dire que SODOM a su mettre tous les atouts de son côté pour mettre le public dans sa poche avec une setlist faisant la part belle à ses trois premiers albums (Obsessed By Cruelty, Persecution Mania et Agent Orange) que je trouve fort sympathiques mais qui ne sont pourtant pas parmi mes préférés en matière de Thrash 80’s. C’est ainsi sur le titre "Agent Orange" que SODOM ouvre les hostilités. Le son est encore une fois de plus excellent et offre à ses titres vieux de trente ans une nouvelle jeunesse. Je me retrouve ainsi très vite à headbanger vigoureusement au son de ces riffs percutants et de ce refrain fédérateur repris en chœurs par tous les thrashers autour de moi. Les Allemands sont contents d’être là et nous le font savoir entre petit discours de remerciement et sourire évident d’un Bernemann qui aime tricoter sur sa six cordes. Parmi ces anciens titres on retrouve les excellents "Nuclear Winter", "Outbreak Of Evil", "Sodomy And Lust", "Christ Passion", "Blasphemer", "Remember The Fallen" et "Ausgebombt" qui conclura d’ailleurs le set. Des titres plus récents seront également joués avec notamment "Sacred Warpath" tiré du EP du même nom sorti l’année dernière, "City Of God" (Sodom - 2006), "Napalm In The Morning" (M-16 -2001), "The Vice Of Killing" (Code Red - 1999) ou encore "Stigmatized" (Epitome Of Torture - 2013). De quoi contenter tous les fans d’un SODOM impérial. Gros son, belle énergie, compositions efficaces (ça riff comme il faut), setlist qui l’est tout autant malgré deux/trois titres moins marquants et quelques passages plus légers comme cette reprise de "Surfin’ Bird" enchainée avec "The Saw Is The Law" (Better Off Dead - 1990). Bref, un vrai moment de Thrash joué par une des légendes du genre (rappelons que SODOM existe quand même depuis 1981). Je ne sais pas si j’aurai l’occasion de les revoir un jour, en tout cas je n’en attendais pas autant de la part de SODOM qui m’a régalé pendant près d’une heure et quart. Parfait.

Malgré l’heure relativement avancée et la notoriété de SODOM, les Allemands ne sont pas le dernier groupe sur l’affiche. En effet, c’est une autre formation allemande à la renommée bien moins importante qui va venir clôturer cette onzième édition du Metal Méan sur une note plus aérienne et vaporeuse. Parmi mes camarades, nombreux sont ceux à encenser ce jeune groupe responsable de deux démos sorties sur Totenmusik en cassette et rééditées cette année en CD et LP sur Ván Records. J’étais donc assez curieux de découvrir tout ça d’autant que je n’avais pas pris le temps d’écouter quoi que ce soit avant cette prestation.
Alors qu’une partie du public a déjà plié bagage, les cinq musiciens de (DOLCH) prennent possession de leurs instruments. Tous ont le visage dissimulé derrière de grandes capuches noires, décidément l’accessoire mode de la saison 2014/2015. Hypnotique et lancinante, la musique de (DOLCH) revêtira au cours de ces trente-cinq minutes plusieurs visages différents. Et c’est quand il est le plus accessible qu’il est aussi le plus anecdotique. Un morceau en particulier, joué en deuxième moitié de set, m’a fait penser à une sorte de pop un brin occulte sans grand intérêt. A l’inverse, c’est lorsqu’il fait tourner en boucle les mêmes patterns simples mais accrocheurs qu’il est le plus efficace. Mené par un duo vocal féminin/masculin, (DOLCH) possède cette ambivalence entre douceur déguisée et âpreté maladive. J’ai pourtant bien du mal à décrire de quoi il s’agit malgré les étiquettes apposées ici et là (Post Punk/Doom/Black). Quoi qu’il en soit, la sauce n’a pris qu’à moitié, baladé que j’ai été par des titres sombres et hypnotiques à la texture plutôt synthétique (comme "Bahrelied", "Das Auge" ou "Licht" par exemple) et d’autres bien plus faciles et beaucoup moins intéressants. Une impression mitigée mais une curiosité aiguisée qui me poussera à aller télécharger tout ça en rentrant pour me faire un avis autrement plus définitif.

Malheureusement, le fest touche déjà à sa fin. Une journée commencée très tôt, terminée très tard et pourtant passée à une vitesse folle. Une journée faite de très bons moments, jamais de déception (si ce n’est ce fichu kebab végétarien et cet album de Revenge acheté que j’avais déjà...). Pour une première visite à Méan, je dois bien avouer que je suis plutôt sous le charme grâce à des conditions vraiment parfaites. Entre la qualité de l’affiche, le cadre particulièrement agréable, la taille humaine du festival, la qualité du rendu sonore tout au long de la journée, les temps de pauses bienvenus, les distros présentes et finalement l’ambiance générale, tout était réuni pour nous faire passer un excellent moment. Nous voilà donc repartis sur la route du fromage avant de rattraper les autoroutes éclairées de Belgique en quête d’une station-service qui tardera à se montrer (occasionnant chez Keyser un certain stress alors que KPM s’en fout depuis belle lurette puisqu’il ronfle depuis la sortie de Méan). Bref, à l’année prochaine. Sûrement.

8 COMMENTAIRE(S)

Keyser citer
Keyser
28/08/2015 22:07
Excellent report! J'ai préféré cette édition à la précédente en raison des conditions météo bien meilleures (+ son excellent), malgré une affiche très en dessous. Mes impressions vite fait:

Nervosa: thrash sympa avec 2 canons et un boudin heureusement à l'arrière mais c'est très générique et ça manque de génie. Un peu long du coup, heureusement qu'elles savent mettre l'ambiance les Brésiliennes!

Drowned: on fait difficilement moins charismatique et communicatif que les Allemands sur scène. C'est parce que leur death metal sombre et old-school parle de lui-même, entre attaques frontales entraînantes et bombardements au ralenti tout aussi jouissifs.

Necros Christos: comme d'habitude d'une mollesse incroyable mais pour je ne sais quelle raison, j'ai trouvé leur set un peu moins chiant que les fois précédentes. C'est pourtant pas la Bofferding de fillette à 5° qui me rend plus tolérant.

Krisiun: pas mal mais moins jouissif qu'au Motocultor avec toujours des titres trop plan-plans pour du Krisiun et d'autres qui tabassent de la 1ère à la dernière minute

Grand Magus: j'avais bien aimé en tête d'affiche à Paris il y a quelques années, là ça m'a fait un peu chier à part quelques passages marquants ("Iron Will", "Hammer Of The North" et ses "oh oh oh oh" qui collent des frissons...). C'est épique, viril, ça donne envie de lever le poing et bomber le torse mais ça reste trop doomy et pas assez mélodique pour moi, avec un chant trop quelconque.

Midnight: de la folie furieuse. Des musiciens déchaînés complètement psychos, un public en furie et bien sûr le heavy metal rock 'n roll from hell du trio ricain, bourré de riffs tellement efficaces et de refrains géniaux. Le tout pue la débauche et on se trémousse tout du long. LE concert du Metal Méan 2015!

Revenge: le seul groupe ayant eu un son médiocre. J'ai cru que c'était de la techno au début tellement la grosse caisse avait un trig de porc et qu'elle couvrait tout. De toute façon ça n'aurait pas changé grand-chose, tout le monde aimant un tant soit peu la musique sait que Revenge c'est du grand n'importe quoi. J'avais pu le voir il y a un paquet d'années en compagnie d'Angelcorpse qui lui avait donné une leçon de vraie brutalité. Toujours la même chose, aucun vrai riff sauf sur les quelques mid-tempos qui tombent comme un cheveu sur la soupe et des blasts bordéliques sans intérêt. Je ne sais même pas pourquoi je suis resté jusqu'au bout.

Sodom: c'était déjà très cool au Motocultor, ça l'était encore plus ici. Groupe en forme, son terrible, setlist miam, ça a fait du bien de la vraie musique après Revenge. Sodom est de train de me faire changer d'avis sur eux dont je ne suis pas super fan ni connaisseur à la base.

(DOLCH): j'attendais Gabbana mais il n'est jamais venu. Au lieu de ça c'était plutôt la (DOLCH froide. Ultra mou, répétitif, soporifique... bref j'ai failli m'endormir. Quel contraste avec Sodom! Pas cool de me fatiguer comme ça alors qu'on a 4h de route à se taper de nuit!
the gloth citer
the gloth
27/08/2015 12:06
J'étais aussi dans le pit (ou au bord) pendant leur set, j'ai pas remarqué s'il y avait moins de monde, mais c'est sûr qu'un truc aussi extrême ça en a rebuté plus d'un. Tant pis pour eux !
Dismembouille citer
Dismembouille
27/08/2015 08:39
KPM a écrit : Quelqu'un pour confirmer ?

Je ne suis rester qu'au début (mais on voit bien la foule depuis le camping). Malgré la fanbase présente, j'ai pas trouver la tente bien rempli.

Il y avait plus de monde à Nervosa.
KPM citer
KPM
26/08/2015 17:41
Dismembouille a écrit : Par contre Revenge c'était dégueulasse. Un mur sonore de basse. Il y avait pas grand monde pour eux, pas étonnant.

Pas grand monde ? Je voyais rien étant dans le pit du début à la fin, mais vu la position sur l'affiche, la renommée du groupe et le nombre de patchs/shirts à leur effigie croisés la journée, j'ai du mal à y croire.

Quelqu'un pour confirmer ?
Dismembouille citer
Dismembouille
26/08/2015 15:37
J'ai fait à la fois le Motocultor et le Méan.

Le show de Krisiun en Bretagne était bien meilleur qu'en Belgique.

Midnight une belle surprise, excellent show, dynamique et plus agréable en live qu'en CD.

Le tout sous un beau soleil, pas comme à l'édition précédente.

Par contre Revenge c'était dégueulasse. Un mur sonore de basse. Il y avait pas grand monde pour eux, pas étonnant.



AxGxB citer
AxGxB
26/08/2015 08:30
Keyser t'en parlera d'ici quelques jours. Pour ma part, j'ai trouvé les 3/4 premiers morceaux du dernier album relativement pénibles, trop de mid-tempo... Et en live ça m'intéressait moyen.

Quand au son, effectivement même si je n'étais pas aux éditions précédentes, c'est l'une des très bonnes surprises de ce fest. J'espère qu'ils réitéreront l'année prochaine (avec la météo).
But citer
But
25/08/2015 21:22
Ca fait bien de cracher sur Krisiun apparemment Gros sourire ("death de bisounours" est un peu du foutage de gueule quand on connait leur début)

Il avait quoi leur show au Motocul ?
the gloth citer
the gloth
25/08/2015 16:14
Il y a eu un gros effort sur le son cette année, c'est très appréciable !

Concernant Krisiun tu n'as rien raté je pense, troisième fois que je les vois en live et je les trouve toujours aussi quelconques. Le groupe compétent, carré, en place, et même sympathique, mais qui ne distille aucune ambiance, aucune violence véritable, rien de sombre. Le death metal de bisounours, pas pour moi. J'ai beaucoup mieux aimé Necros Christos, même si j'en attendais plus dans le genre "occulte".

Grosses baffes de la journée : Midnight et surtout Revenge, argh, quelle tuerie ! Pas vraiment de riffs discernables en effet, mais sur album c'est un peu le cas aussi. Du coup j'ai trouvé le son très bon, super agressif mais pas casse-oreilles. Par contre j'ai pas du tout capté qu'ils ont repris "Equimanthorn" alors que c'est un de mes morceaux préférés de Bathory ! Faute à la bière peut-être.

Sodom était très bien aussi, même si j'étais déjà un peu trop saoul : pas facile d'headbanguer quand on tient à peine debout. Quant à (Dolch), ça avait l'air sympa depuis mon sac de couchage...

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