MAD SIN + 6 FEET DOWN
Live report
MAD SIN + 6 FEET DOWN Le 27 Octobre 2015 à Nantes, France (Ferrailleur)
Encore une soirée de malades, organisée par Cafard Nahum, association Nantaise spécialisée entre autre, dans l’orga de concerts ska punk psychobilly ; générateur de cures de bonheur, les events de Cafard Nahum devraient être remboursés par la CPAM (Comité Patriotique Anti Morosité).
Depuis 2008, on leur doit notamment la venue de Fishbone, Banane Metalik, Punish Yourself…une sélection de passionnés qui se font plaisir en nous offrant ce soir les légendes du Psycho Germanique, Mad Sin et leurs explosions autant scéniques que capillaires.
Arrivé une heure en avance, l’occasion de rencontrer Valle sur le parking du Hangar à Bananes, en train d’accorder sa contrebasse…rock’n’roll !
Salle comble et c’est la moindre des choses pour accueillir 6 Feet Down, première partie quasi locale pour ces Vendéens qui comptent deux albums et plus de 200 concerts à leur actif depuis leur création en 2002.
Œuvrant dans un psycho festif, influencé par le son Danois à la Nekromantix le trio dispense une bonne humeur communicative et ne cesse d’encourager le pit à se lâcher ; à l’instar de Gerald, frontman guitariste et Seb derrière ses fûts. David le contrebassiste (rencontré lors d’un concert de Mad Sin justement) n’est pas en reste avec un sourire qui faire plaisir à voir.
A travers les titres You’re gone, Bleeding Bastards ou Not Alive, les Frenchies nous démontrent clairement leur intention de pérenniser tout le travail accompli durant les dernières années et ce malgré plusieurs changements de line-up. Un deuxième album ‘Strange’ salué par la critique.
Une sorte de renaissance saluée par la signature avec un label Allemand ; et question Psycho, les Teutons sont calés. Un set plein d’énergie pour un groupe très fréquentable.
Longs soundchecks et les trublions du Rock prennent possession de la scène ; vu l’énergie dégagée dès le premier titre, on a peine à croire que le groupe revendique tout de même 28 ans d’existence, envoyant un groove ravageur comme peu de jeunes formations savent faire. Le succès tient dans la mise en avant de l’ensemble du groupe, plus que dans l’existence réelle d’un frontman. Certes l’emblématique et imposant Koefte (qui a oublié de se coiffer) réalise la plus grosse partie des vocaux mais la rythmique des compos est-elle, que Valle se colle aussi derrière le micro. Le charismatique et malicieux contrebassiste jongle avec son instrument, s’en sert comme tremplin, multiplie les mimiques hallucinantes devant une fosse qui pogote à tout va. Matt et sa banane lui rend la pareille tandis que Stein et sa légendaire mou observe ses comparses avec une satisfaction non dissimulée.
Putain que c’est bon de revenir aux fondamentaux du Rock, d’être submergé par le positivisme ambiant, par les pogos et autres joyeusetés pendant des hymnes telles Speak No Evil ou Straight to Hell, de voir des groupes qui aiment autant leur public et les font participer activement au show. Respect.
Prochaine date à ne pas rater, les 30 ans des Washington Dead Cats le 10 décembre prochain.
| KOLONEL 29 Octobre 2015 - 289 lectures |
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