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Deathcrusher Tour 2015

Live report

Deathcrusher Tour 2015 Carcass + Herod + Napalm Death + Obituary + Voivod
Le 23 Novembre 2015 à Paris, France (La Cigale)
Parce que la vie doit reprendre son cours un jour ou l’autre, même après les tragiques évènements survenus vendredi 13 novembre, et parce qu’il est de toute façon hors de question de céder à la psychose et jouer le jeu de ces extrémistes sans foi ni loi, il n’était absolument pas envisageable de passer à côté du Deathcrusher Tour 2015 réunissant sur la même affiche quelques légendes de la scène Death Metal des années 80/90. Et j’étais vraisemblablement loin d’être le seul à partager cette vision des choses à en croire le nombre plutôt impressionnant de gens venu assister à cette soirée qui s’annonçait mémorable.
Tout d’abord, et ce fût là une excellente surprise lors de l’annonce officielle, c’est à La Cigale qu’était organisée cette date. Une salle habituée à des programmations pointues mais dans des styles beaucoup plus accessibles. Pour ma part je n’y avais mis les pieds qu’une seule fois auparavant. C’était en 2008 et il s’agissait d’un concert de Folk (Jose Gonzalez, pour les curieux). Malgré tout, et même si je n’avais pas vu grand-chose d’autre que la scène depuis le balcon où je me trouvais, j’en gardai un excellent souvenir. Souvenir positif bien vite confirmé par la taille relativement impressionnante de cette salle (en comparaison de celles que j’ai l’habitude de visiter) et la qualité des prestations, qu’elles soient sonores ou relatives au confort du public. Ainsi, comme à l’Olympia, la fosse est montée sur ressorts et plonge doucement du fond de la salle vers la scène afin de permettre aux spectateurs les plus éloignés de ne pas être gênés par toutes les personnes devant eux. Mais au-delà de la salle, c’est bien la qualité de l’affiche qui m’a fait me déplacer puisque celle-ci réunissait tout de même quatre groupes majeurs plutôt habitués à figurer en tête d’affiche qu’à partager la vedette avec d’autres légendes.


Pour accompagner VOIVOD, NAPALM DEATH, OBITUARY et CARCASS, c’est un petit groupe Suisse qui a été choisi. Il s’agit d’HEROD (à ne pas confondre avec les Américains du même nom) qui, d’après leur page Facebook pratique un Sludge Progressif, mais qui en réalité s’apparente davantage à un Metal technique rappelant Meshuggah et la scène Djent dans sa version la plus agressive. Pour ma part, je n’ai pas vu/entendu beaucoup de morceaux. Deux, trois au maximum... Toujours est-il qu’à ce moment précis de la soirée, le son est déjà incroyablement puissant et précis. On est alors bien loin de l’amateurisme de certaines salles parisiennes à commencer par le Glazart. Ainsi, même si la salle est encore loin d’être remplie, HEROD n’y va pas par quatre chemins et déballe ses tripes devant un parterre plutôt réceptif à en juger par toutes ces têtes qui n’hésitent pas à se laisser aller au son de ce Metal complexe et arythmique. Si mon regard s’attardera sur les deux guitaristes et leurs huit cordes respectives, on notera également qu’il n’y a pas de bassiste sur scène. J’imagine que comme pour Bölzer, l’accordage des guitares doit permettre de restituer un son particulièrement profond afin de ne pas souffrir d’un cruel manque de basse. Quoi qu’il en soit, même si ce n’est pas le genre de groupe sur lequel je me penche d’habitude, la prestation d’HEROD fût plutôt agréable avec des musiciens vraisemblablement contents d’être là et débordants d’énergie malgré toutes les difficultés qu’impliquent d’ouvrir un tel plateau que ce soit à Paris ou ailleurs. A noter que le chanteur aura quelques mots à l’égard des attentats du 13 novembre, remerciant alors le public parisien de s’être déplacé et de ne pas avoir cédé à la psychose et à la peur. HEROD s’en ira après un dernier morceau qui verra le chanteur aller rendre visite au public directement dans la fosse, laissant au passage le souvenir d’un groupe impliqué et relativement intéressant malgré la différence de style avec le reste de l’affiche.


Ce sont nos cousins canadiens de VOIVOD qui prendront le relai. Ma première et dernière rencontre avec le groupe remonte à loin puisque c’était en 1999 en compagnie de Neurosis, Botch, Knut et Ananda. A l’époque je n’étais pas du tout amateur du Thrash technoïde des Canadiens. Et si aujourd’hui j’apprécie quelques albums tels que War And Pain et Rrröööaaarrr, j’ai toujours bien du mal avec le style de ces très sympathiques énergumènes. Car c’est avec le sourire aux lèvres que débarquent sur les planches les quatre garçons de VOIVOD. Denis Bélanger aka Snake, malgré les années qui passent, donnent toujours l’impression d’être ce gars abordable et plein d’humour. Une nature positive qui va ainsi animer tout leur set et qui sera d’ailleurs partagé par d’autres à commencer par Daniel Mongrain aka Chewy (ex-Martyr, ex-Gorguts, ex- Capharnaum...) dont les nombreuses poses et attitudes ne seront pas sans me faire sourire. Mais parlons peu, parlons bien. C’est justement sur un titre de Rrröööaaarrr que VOIVOD ouvre les festivités avec le très bon "Ripping Headaches". Denis Bélanger se laissera alors aller à quelques pas de danse étranges comme peuvent en avoir nos parents éméchés lors des réunions familiales. Mais si l’atmosphère est légère, les Canadiens font les choses avec toujours autant de professionnalisme. Je reste ainsi scotché par la performance de Daniel Mongrain dont le jeu s’avère particulièrement impressionnant sans pour autant donner le sentiment que cela lui demande beaucoup d’effort. Aussi, et bien que je n’accroche pas aux différents morceaux qui seront joués ce soir, la faute à des riffs qui ne me marquent pas et à des structures alambiquées qui n’invitent pas à s’enflammer, je reste malgré tout sous le charme du set de VOIVOD. Histoire de marquer le coup, les Canadiens feront venir à mi-parcours un certains Jeff Walker pour s’occuper de la basse sur le très Punk "The Prow". Un featuring salué par un public parisien vraisemblablement ravi de cette collaboration. Une surprise parmi d’autres à en croire les paroles d’un Denis la malice. Pour ma part, il faudra attendre le dernier morceau du set, l’excellent "Voivod" tiré de War And Pain, pour que se mêlent enfin à l’attrait de cette prestation sympathique un réel intérêt musical. Une belle façon de clôturer ce set en scandant à tue-tête ce célèbre refrain : Voivod! I'm a paranoid. Voivod! The wine of blood. Voivod! I'm a crazy god. Voivod! The ferocious dog.


Après une bonne vingtaine de minutes à patienter, laissant ainsi aux gens encore coincés dehors le temps d’arriver, les Anglais de NAPALM DEATH prennent possession des planches de La Cigale. C’est sur le title track de son dernier album en date, le très bon Apex Predator - Easy Meat, que les musiciens feront leur entrée. Je m’étonne alors de voir à la place de Mitch Harris un illustre inconnu arborant quelques dreads. Après de brèves recherches, j’apprends qu’il s’agit d’un certain John Cooke, connu pour officier dans quelques groupes proches de NAPALM DEATH (Corrupt Moral Altar, Venomous Concept…). Un remplacement qui aurait pu passer comme une lettre à la poste si la qualité du son de guitare avait été au rendez-vous. Malheureusement, dès les premières notes de "Silence Is Deafening" je peine à discerner les riffs. La faute à un son plus brouillon qu’auparavant et à un mixage faisant la part belle aux autres instruments. C’est d’autant plus dommageable que la musique de NAPALM DEATH n’est pas la plus évidente à appréhender en live sans un son de guitare digne de ce nom. Heureusement, l’énergie communicatrice déployée par Mark Greenway réussira à faire passer cette déception au second plan. Une énergie toujours aussi incroyable malgré les années qui passent. Comme à son habitude, Mark déambule sur la scène de La Cigale avec ses mêmes gestes désordonnés, éructant au passage toute sa rancœur et son amertume contre la société dans laquelle nous vivons. Côté setlist, celle-ci fera malheureusement l’impasse sur les albums de pur Death Metal (à l’exception de l’inévitable et forcément très attendu "Suffer The Children") pour se concentrer sur les albums de Grind, qu’ils soient récents (Time Waits For No Slave, The Cod Is Red… Long Live The Code) avec une emphase particulière sur Apex Predator - Easy Meat ("Smash a Single Digit", "Timeless Flogging", "How The Years Condemn" et "Cesspits") ou beaucoup plus anciens (Scum dont cinq titres nous seront dispensés en ce lundi soir et From Enslavement To Obliteration). C’est d’ailleurs sur un morceau de Scum ("Deceiver") que NAPALM DEATH appellera à la guitare l’un de ses anciens membres également présent sur l’affiche de ce soir, un certain Bill Steer. Une belle surprise qui ne passera pas inaperçu parmi tous les amateurs de la formation de Birmingham. NAPALM DEATH se fendra également de sa célèbre reprise des Dead Kennedys avec un public parisien n’hésitant pas à reprendre haut et fort le célèbre "Nazi Punks Fuck Off" ayant donné son nom à ce morceau d’anthologie. Le groupe tirera sa révérence après une cinquantaine de minutes intensives en laissant planer l’idée que le groupe devrait être de retour à Paris très prochainement. On a déjà hâte.


Suivant sur l’affiche, les Américains d’OBITUARY. Si j’avais déjà vu NAPALM DEATH un sacré paquet de fois, je ne pouvais pas en dire autant au sujet des Floridiens. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n’avais en effet jamais eu l’occasion d’assister à une de leur prestation. Une série de rendez-vous manqués qui a heureusement pris fin en ce lundi 23 novembre 2015. Remonté à bloc après le visionnage de leur set au Hellfest, j’attendais évidemment beaucoup de cette soirée. Sans surprise, c’est au son de "Redneck Stomp" qu’OBITUARY prend possession des lieux. L’efficacité de ce titre instrumental est telle que j’en trépigne d’avance. Après quelques minutes particulièrement encourageante, voilà que rentre en piste monsieur John Tardy. Cheveux ultra longs, short cargo militaire, t-shirt à manches longues… Back in time, 2,21 gigowatts, le convecteur temporel, 88 miles par heure…, nous revoilà plongé au tout début des années 90. Et OBITUARY entend bien y rester car passé les trois premiers titres ("Redneck Stomp", "Centuries Of Lies" et "Visions In My Head"), le groupe va se concentrer (pour le plus grand plaisir de ses nombreux fans) sur ces premiers albums. Une setlist presque parfaite (pas de "Infected", de "Body Bag" ni même de "Chopped In Half") qui va ainsi voir se succéder des titres tels que "Til Death", "Intoxicated", "Blood Soaked", "Slowly We Rot", "Dying", "Find The Arise" ou encore le très bon "Don’t Care". Bref, de quoi agiter une foule en mal de sensations de fortes. Et on pourra dire ce que l’on voudra au sujet d’OBITUARY, qu’il tourne en rond depuis des années sans jamais réussir à égaler la qualité de ses trois ou quatre premiers albums, que John Tardy commence à se faire vieux et que sa voix n’est plus la même qu’auparavant, il n’en reste pas moins que le groupe floridien est une véritable machine de guerre sur scène. Vingt-cinq ans plus tard, les compositions de Slowly We Rot continuent de me mettre à genoux avec ces séquences mid-tempo hallucinantes de groove. Quant aux riffs de Trevor Peres, ces derniers n’ont jamais été aussi lourds et écrasants. Et John Tardy alors? Et bien celui-ci n’a certainement pas à rougir de quoi que ce soit tant sa voix tient parfaitement la route, encore aujourd’hui. Je reste également électrisé par ces leads et ces solos incroyables tant l’atmosphère qui en découle dégage quelque chose que beaucoup d’autres groupes de cette époque n’ont pas, une ambiance extrêmement sinistre et poisseuse. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et OBITUARY doit déjà tirer sa révérence après seulement dix petits morceaux. A l’image de tous les groupes de la soirée, OBITUARY aura bien évidemment quelques mots en relation avec les attentats. Des mots simples mais encourageants baignés des applaudissements de toute la salle. Avant de quitter les planches de La Cigale, Terry Butler et Donald Tardy s’attarderont pour prendre quelques photos de la foule et ainsi immortaliser ce grand moment dont on se souviendra encore bien longtemps.

Comme OBITUARY avant lui, CARCASS fait partie de ces groupes que je n’avais encore jamais vu sur scène. Une erreur plus facile à envisager dans la mesure où les Anglais n’ont fait que quelques dates depuis leur reformation en 2007 et rarement dans le cadre d’évènements où je souhaitais/pouvais participer. Bref, le moment était enfin venu pour moi de me rattraper, espérant secrètement entendre tous les tubes de Hearwork et Necroticism. Mais je ne suis pas dupe et c’est sur l’instrumental "1985" que s’ouvrent les hostilités suivi par un autre titre de Surgical Steel, le très bon "Unfit For Human Consumption". Le show est bien rodé: un backdrop énorme, des effets visuels (sans grand intérêts) en lien avec les paroles, un Jeff Walker souriant qui pose son pied sur les retours alors qu'un ventilo lui brasse les cheveux, Bill Steer qui tape la pose et nous offre des solos mélodiques et cristallins dont lui seul a le secret, un son puissant où tous les instruments sont parfaitement audibles. Bref, c’est juste un gros panard d’entrée de jeu. Puis résonnent alors les premières notes de "Buried Dreams" et là c’est la jouissance totale. Quel putain de pied je prends et apparemment je ne suis pas le seul à en croire les réactions du public, qu’il soit dans la fosse ou bien au balcon. Les titres s’enchaînent avec grand plaisir d’autant que pour ma part, je fais partie de ceux qui apprécient leur dernier album (sept titres joués en ce lundi soir). Du coup, pas grand-chose à dire sur la qualité de la setlist même si je n’aurai pas été contre un petit "Carnal Forge" ou un "Impropagation". Mais malgré la profusion de morceaux issus de Surgical Steel, CARCASS n’a pas été avare en vieilleries. En plus de "Buried Dreams", on a ainsi pu se délecter de titres tels que "Incarnated Solvent Abuse", "This Mortal Coil", "Exhume To Consume", "Reek Of Putrefaction" (avec Bill Steer prenant la place de Jeff Walker au chant), "Corporal Jigsore Quandary" et un "Heartwork" magistral en guise de clôture. Les titres s’enchaînent non sans humour avec un Jeff Walker qui n’hésite jamais à prendre la parole entre les morceaux, notamment pour adresser un gros doigt d’honneur à tous ces putains de terroristes. Seul ombre au tableau, un petit coup de mou en fin de parcours heureusement bien vite balayé par l’enchainement "Corporal Jigsore Quandary" / "Heartwork". Comme tous les groupes avant lui, CARCASS quitte la scène en remerciant chaleureusement le public d’être venu en nombre soutenir ces vieux dinosaures.

Mais alors que les membres quittent la scène et que la lumière se rallume, voilà qu’apparaît sur scène un clone de Rob Halford, veste en cuir sans manches, torse nu, lunette "aviator" noire, crâne rasé. Ce dernier commence à invectiver la foule alors que derrière lui arrive un Shane Embury tout aussi à l’aise, torse nu et en short. Viennent alors se greffer pour l’occasion Bill Steer et Ben Ash de CARCASS alors que Trevor Peres, Jeff Walker et d’autres dont je ne me souviens plus prennent place derrière les micros. Mais que nous réservent-ils? Et bien tout simplement une reprise de "Land Of Steel" du groupe de Heavy Metal Absolute Power dans lequel on retrouve justement Shane Embury ainsi que Mitch Harris et d’autres joyeux drilles de la scène anglaise. Un moment inattendu et fort sympathique pendant lequel Simon Efemey va tenter de faire reprendre par le public un refrain ultra simple composé de la phrase suivante : "Land Of Steel". Un travail pas si évident qu’il n’y paraît tant le public parisien semble avoir du mal à saisir tout ce qui passe en face de lui. Bref, un moment de fun bienvenue qui permettra de conclure cette belle soirée sur une touche de légèreté.

Un grand merci à Garmonbozia pour cette date inespérée réussissant sous la même bannière des groupes majeures dont on ne compte même plus le nombre de personnes qu’ils ont pu influencer à durant toutes ces années. Et malgré leurs statuts de vétérans, VOIVOD, NAPALM DEATH, OBITUARY et CARCASS ont montré qu’ils n’avaient de leçon à recevoir de personne et qu’ils savaient encore tenir une scène comme il se doit. Pour ma part, je m’en vais me coucher heureux comme un gosse après avoir enfin pu assister à un concert d’OBITUARY et CARCASS. Cool, cool, cool.

4 COMMENTAIRE(S)

Kedran citer
Kedran
26/11/2015 15:55
J'avoue que je ne suis pas loin de penser comme Max.
Napalm Death grand vainqueur de la soirée (pas de soucis de guitare de notre côté) et Carcass juste derrière. Les mecs envoient du bois et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde sur leur set.

FleshOvSatan citer
FleshOvSatan
26/11/2015 14:21
Ouais, quelque part ça m'étonne aussi...


Mais, c'est beau l'amour au final, ça me fait faire des choses incroyables Mr Green
AxGxB citer
AxGxB
26/11/2015 14:11
Merci Clin d'oeil
D'ailleurs, ça m'étonne que tu sois allé à ce concert.
FleshOvSatan citer
FleshOvSatan
26/11/2015 11:25
Citation : (Jose Gonzalez, pour les curieux)

Là, y'a le respect ! Bon report comme d'hab Greg !

Sinon, même affiche à Saarbrücken pour moi :

Herod : le sempiternel problème des groupes sans basse (cf : Wiegedood), une musique pas inintéressante mais plombée par une résonance permanente quoi.

Voïvod : Sérieux ? Ah ah ah ! Ils sont gentils hein mais bon...

Napalm Death : Troisième fois pour moi, toujours un excellent moment qui dépote, un petit "When All Is Said And Done" qui m'a fait plaisir, pour les souvenirs. Et Barney qui a p-e perdu du poids mais qui reste au top.

Obituray : Chiant au bout de cinq minutes, mollasson et vide, si on enlève l'accordage dans les chaussettes et le gros son, ben y'a plus rien. Ouaip, je sais j'ai mangé le respect, tout ça ah ah ! Enfin, je déteste déjà en CD, ça n'allait pas changer grand chose en concert.

Carcass : Pas du tout mon truc, mais nettement moins ennuyeux que les précédents, les morceaux sont nettement plus variés. C'était quand même trop long pour moi, cela dit, au bout de 30 minutes, j'ai aucun commencé à m'ennuyer.

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