Gazoline Shooter + Washington Dead Cats
Live report
Gazoline Shooter + Washington Dead Cats Le 10 Décembre 2015 à Nantes, France (Ferrailleur)
Si il y avait bien un anniversaire à ne pas rater en cette fin d’année, c’était bien celui des Washington Dead Cats qui fêtaient leur 30 ans de carrières lors d’une Punkabilly Party orchestrée par l’asso Cafard Nahum, passée maître dans l’orga de ce genre d’événement.
Ouverture des portes et premier constat; une scène de toute beauté, aménagée 60’s avec flightcase customisée en devant de camionnette et pieds de micro vélomoteurs. La première partie promet et confirme quelques minutes plus tard en la présence de Gazoline Shooter, groupe Nantais formé seulement depuis l’année dernière mais dont le niveau est proche de celui d’une tête d’affiche.
Œuvrant dans un Rock’n’Roll explosif, le trio a la géniale idée d’introduire un orgue vintage dans les compos, nous rappelant l’époque bénie d’un Happy Days sous adrénaline ; avec dans le Rôle de Richie, Ben, frontman au chant impressionnant; Guinou le très groovy guitariste représente la figure Fonziesque du groupe tandis que le charismatique batteur tire plus vers un Ralph Malph typé beau gosse.
Un set de neuf titres envoyé à la vitesse de la lumière, maîtrisé de bout en bout avec un rappel en prime ; assez rare pour être signalé et surtout très respectueux pour des artistes qui méritent vraiment l’énergie positive dont le pit a su faire preuve. Un rappel sous forme d’hymne avec l’indispensable cover The House of Rising Sun de The Animals. Un gros gros moment de Rock’n’Roll et d’émotions pure, offert par un groupe dont on reparlera très prochainement.
Place au Washington Dead Cats, groupe à la jeunesse éternelle que l’on ne présente plus.
Fondé en 1984, plusieurs changements de line up, quelques pause et une reformation définitive qui a relancé la carrière d’un groupe devenu mythique surtout en live ; en témoigne les centaines de scènes, festivals et Pays visités.
Emmené par un Mat Firehair toujours aussi fringuant et ressemblant de plus en plus à Didier Wampas, les Cats enchainent les titres ou plutôt les hymnes démonstratives; Treat Me Bad, Under The Creole Moon, I’m a Dead Cat ou encore un Only Vinyl is Cool qui donna lieu à laïus justifié sur la superficialité du format Mp3.
Dans le pit, l’ambiance est incandescente ; comme lors du concert de Mad Sin, ça communique, ça éructe, ça envoie du lourd ; d’autant que le duo saxo trompette démontre une complicité mutuelle qui fait franchement plaisir à voir.
Washington Dead Cats rend hommage au genre, interagie avec un public venu en masse pour cette communion pleine de respect mutuel.
| KOLONEL 15 Décembre 2015 - 422 lectures |
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