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The Wailing Dead Tour

Live report

The Wailing Dead Tour Grave Pleasures + Tribulation + Vampire
Le 26 Janvier 2016 à Paris, France (Glazart)
2016 démarre tranquillement en matière de concerts puisqu’il aura fallu attendre le 26 janvier de cette nouvelle année pour que je mette les pieds dans une salle obscure. Comme par hasard, il fallait que ce soit au Glazart...
Dans mon malheur j’ai tout de même un peu de chance puisque parmi les trois groupes présents ce soir, seul VAMPIRE pouvait véritablement souffrir de la sonorisation souvent approximative des lieux. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’il est le seul groupe à produire un Death Metal à l’ancienne, entre tchouka-tchouka incessants et riffs tout en saturation. TRIBULATION et GRAVE PLEASURES jouent quant à eux dans d’autres registres où l’approximation sonore du Glazart laisse plus de place à l’interprétation, notamment lorsque l’on connait chaque morceaux.

VAMPIRE ouvre le bal aux alentours de 19h30 comme cela avait été annoncé par Garmonbozia. Je suis en tout cas étonné de voir autant de monde pour un mardi soir. Est-ce une fois de plus l’intérêt porté à Beastmilk/GRAVE PLEASURES ? J’imagine que oui… Quoi qu’il en soit, les Suédois arrivent sur scène comme on pouvait l’imaginer, c’est-à-dire vêtu de cuir et de colifichets forts à propos comme ce collier de plumes et d’os arboré par Lars Martinsson aka Hand Of Doom. Passé cette introduction étonnante rappelant les films d’épouvante des années 80 (grosses nappes de synthétiseur bien kitch), VAMPIRE entame rapidement les choses sérieuses avec son Death Metal tout droit sorti de la fin des années 80/début des années 90. Malheureusement et comme on pouvait s’y attendre, le son est loin d’être extraordinaire (sans être catastrophique comme cela a pu être le cas auparavant). Ceci étant, je connais bien les titres et me laisse ainsi très vite embarquer par ces riffs incisifs, cette batterie nerveuse et volontaire et l’énergie Punk qui s’en dégage. Et je ne suis pas le seul car le public se montre lui aussi rapidement enthousiaste à l’écoute de ce Death Metal sommaire mais redoutable. Et même lorsque le groupe se voit contraint d’attendre avant de pouvoir enchainer suite à un petit problème technique, l’intensité ne faiblit pas d’un iota tout comme l’ambiance dans la salle qui reprend de plus belle. Côté setlist, pas de surprise puisque celle-ci est tournée en grande partie sur le premier album de VAMPIRE paru en 2014 chez Century Media. Ainsi, à l’exception de "Black Desert" et "Cellar Grave Vampire", l’intégralité de ce premier album sera joué en ce mardi soir. A ces huit titres s’ajoute également "Night Hunter" tiré du EP Cimmerian Shade sorti en septembre 2015. Bref, pas de surprise mais un Death Metal à l’ancienne servie avec beaucoup d’énergie et de passion. De quoi me faire taper du pied, bouger la tête, chantonner sur les quelques refrains et enflammer un public parisien a priori enclin à prendre du bon temps.


Malgré un changement de patronyme qui aurait pu prêter à confusion et un nouvel album a priori moins convaincant (je ne l’ai pas encore écouté), l’intérêt porté à Beastmilk/GRAVE PLEASURES ne semble pas vouloir faiblir à en juger par le nombre de personnes présentes au Glazart. Si les Finlandais ont subi quelques changements de line-up ces deux dernières années, cela n’a pas entamé leur motivation ni leur énergie. Rien de particulier à signaler en comparaison de leur prestation parisienne en octobre 2014 dans la même salle. La seule différence concerne évidemment la setlist majoritairement axée autour de Dreamcrash. Comme je l’ai dit, il semblerait que ce nouvel album soit un poil moins bon que son prédécesseur. C’est peut-être vrai mais en attendant ces morceaux semblent passer l’exercice du live plutôt haut la main. Car de la même manière que ceux de Climax (en l’occurrence "Death Reflects Us", "Fear Your Mind", "Genocidal Crush", "Love In A Cold World" ou "You Are Now Under Our Control"), ils ont su mettre en avant une belle énergie en même temps qu’un certain groove pas déplaisant. Reste désormais à voir s’il en sera de même sur album. Quoi qu’il en soit, je me suis une fois de plus laissé séduire par ce Post Punk abrasif et envoutant. Entre les mimiques et l’attitude du charismatique Kvohst, la ravissante Linnea Olsson ou l’étrange Uno Bruniusson et ses microscopiques lunettes de Géo Trouvetou, il y avait de quoi occuper son regard pendant un petit moment. Enfin plutôt un long moment puisque GRAVE PLEASURES aura tout de même joué environ une heure et quart... De quoi malheureusement trouver l’ennui lors des quelques morceaux les moins captivants. D’ailleurs pourquoi, en guise de rappel, terminer sur un titre aussi mollasson que celui par lequel ils ont conclu cette soirée ? Je me le demande encore d’autant que l’on se serait amplement contenté de "Love In A Cold World" joué quelques minutes auparavant. Bien qu’un peu trop long, cette deuxième rencontre avec Beastmilk/GRAVE PLEASURES fût une fois de plus fort agréable.


Vingt minutes plus tard, ce sont les Suédois de TRIBULATION qui investissent les planches du Glazart dans un panache de fumée opaque. Ma dernière rencontre avec le groupe originaire d’Arvika remontait à 2013 et leur venue au Klub pour promouvoir leur album précédent, l’excellent The Formulas Of Death. Plus de deux ans ont passé et TRIBULATION a depuis sorti un nouvel album tout aussi intéressant intitulé The Children Of The night. J’avais donc particulièrement hâte de les revoir après un premier passage parisien remarqué. Passons tout de suite sur la tenue de Jonathan Hultén qui, je l’imagine sans mal, aura dû faire grincer quelques dents chez les mâles alpha de la salle (ballerines, spandex, petit caraco noué au-dessus du nombril...), pour nous intéresser plutôt à la prestation remarquable de TRIBULATION. Le son, pour commencer, n’est pas mauvais. Si les guitares auraient méritées d’être mises davantage en avant et la batterie un poil en retrait, l’ensemble reste parfaitement compréhensible. Un souci en moins qui va laisser à toute l’assistance le soin de profiter du Death Metal progressif et poussiéreux de TRIBULATION ainsi que du maquillage soigné de chacun des membres. En effet, les garçons ont dû prendre quelques courts en ce qui concerne le contouring (effet visant à affiner le visage) et autres subtiles techniques de maquillage (ombres sur les yeux, couleur pâle de la peau...). Après avoir mis l’emphase sur son dernier album grâce aux excellents "Melancholia" et "In The Dreams Of The Dead" (raaaah, ce fichu solo qui me fout à chaque fois des frissons) les Suédois vont corser le ton avec deux titres tirés de leur premier album. Retour au Death Metal d’antan avec "Beyond The Horror" et "The Vampyre". Le show est rôdé et TRIBULATION déploie une énergie folle, notamment ses deux guitaristes Adam Zaars et Jonathan Hultén qui arpenteront la scène dans tous les sens. Ce dernier est d’ailleurs le plus expressif de la bande avec un nombre incalculable de mimiques affreuses derrière ces yeux inquiétants (merci les lentilles) qui lui donnent une allure de vampire assoiffé de sang (dents et langue dehors). La prestation sera également entrecoupée par quelques interludes et autres titres instrumentaux ("Vagina Dentata" en guise d’introduction, "Ultra Silvam" plus loin dans la setlist...). Le tout afin de contribuer à cette atmosphère lointaine et imaginaire. Les titres s’enchainent avec énergie et passion (essentiellement tirés de The Formulas Of Death et The Children Of The Night), le son est plus que correct, les leads et autres soli du duo Zaars / Hultén transcendent chacun des titres... Tout est parfaitement réglé et, comme le public, je prends un sacré panard à l’écoute de cette musique si personnelle et savamment exécutée. Le groupe tira sa révérence comme au théâtre, se tenant debout face au public bras dessus, bras dessous et s’inclinant comme pour nous remercier d’être venu alors qu’à l’inverse les applaudissements du public résonnent dans la salle pour saluer cette prestation parfaite d’un TRIBULATION au sommet de son art. Merci.


Très bonne soirée donc avec trois groupes à la hauteur des espérances que j’avais pu fixer à leur sujet. Pas de déception, un enchainement de bons moments partagés avec un public parisien venu relativement nombreux (du moins plus que je ne pouvais l’imaginer pour une telle affiche). Merci à Garmonbozia pour cette organisation toujours au top et surtout ces bons souvenirs, merci à l’ingénieur du son du Glazart de ne pas avoir ruiné notre soirée, merci au gars du merch d’avoir refusé de me vendre à 12€ le LP de VAMPIRE vendu 13€ car les quatre titres qui y figurent sont également sur l’édition collector de l’album que j’avais acheté en arrivant sur place enfin merci à VAMPIRE, GRAVE PLEASURES et TRIBULATION pour ces trois sets sans accrocs. L’année semble démarrer sous de bons auspices.

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