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Motocultor Festival 2016 - Jour 3

Live report

Motocultor Festival 2016 - Jour 3 Batushka + Black Bomb A + Bongzilla + Dying Fetus + Fractal Universe + Leng Tch'e + Lost Society + Obscura + Poésie Zéro + Recueil Morbide + Secrets Of The Moon + Soulfly + Vektor
Le 21 Août 2016 à Saint-Nolff, France (Site de Kerboulard)
Dernier jour du Motocultor 2016 mais le plus chargé et le plus ensoleillé. Il va y avoir du sport comme disait un vieux groupe français! (Keyser)


POESIE ZERO (Dave Mustage, 11h45-12h25, )

Après l'apéro, c'est POESIE ZERO! On m'avait vendu ça comme du punk-rock satyrique rigolo et effectivement on s'est bien marré. Si ça ne vaut pas grand chose, à la limite du n'importe quoi tant musicalement (le côté ultra basique le rend toutefois efficace et sans prise de tête) que dans la configuration à trois sans batteur avec un second chanteur qui ne sert pas à grand chose, l'humour spécial du groupe a su conquérir le public, pas rancunier des nombreuses insultes subies et du taboulé oriental balancé à la tronche par un chanteur très en forme qui fera le spectacle à lui tout seul. On retiendra notamment ce wall of death très particulier où il poussera tous les spectateurs (ou presque) à aller à droite avant de les traiter tous de fachos et de féliciter les quelques personnes restées à gauche. Sans parler des "ta gueule" à tout va ou des "sales métalleux", ou "... de merde". C'est pas du Desproges mais on rigole, l'ambiance est détendue, c'est les vacances et on passe un bon moment à l'arrache en compagnie de ce groupe parisien qui aura sans doute fait nouveaux adeptes. Parfait pour bien commencer la journée! (K)


RECUEIL MORBIDE (Supositor Stage, 12h35-13h15)

Voilà un groupe que je n'ai pas suivi depuis un bail! Depuis 2008 et un A Neverending Fight un peu décevant en raison de la modernisation et du polissage de la musique du combo français. Du coup, je n'ai jamais suivi ce que RECUEIL MORBIDE a fait sur les deux albums suivants. C'est donc l'occasion de découvrir si le combo a poursuivi dans cette voie et de tout simplement le voir sur scène pour la première fois. Difficile toutefois de juger vu la qualité du son d'abord exécrable puis juste médiocre. J'ai malgré tout su apprécier le brutal death moderne à la Benighted de la formation, entre blasts, gruiks et groove, devant un public très dégarni encore à cette heure. Bien efficace en tout cas, ça fait du bien par où ça passe. Reste à savoir si sur CD avec un bon son ça passe aussi bien! (K)


LENG TCH'E (Dave Mustage, 13h20-14h00)

Pas fan des Belges, je décide tout de même d'assister à leur concert pour voir s'ils pourront me faire changer d'avis. C'est que pour moi le grind ça doit blaster et LENG TCH'E, du peu que je me souvienne, c'est plutôt du grind à mosh. Et effectivement, ça ne blaste pas des masses et ça peut même paraître mou à côté d'autres formations de grind. Je n'accroche toujours pas donc, d'autant que le son fait encore des siennes. Sauf que l'ambiance est festive et que les mecs sont de bonne humeur, notamment le chanteur noir très remuant qui parle français et va se coller au public jusqu'à partager des spliffs. Conséquence, ça passe de mieux en mieux et je finis même par apprécier un tant soit peu la musique du combo d'outre-Quiévrain! Comme quoi un peu de charisme, ça peut changer pas mal de choses! (K)


BLACK BOMB A (Supositor Stage, 14h10-14h50)

En parlant de charisme, les gars de BLACK BOMB A se posent là aussi. Deux chanteurs qui ont la bougeotte et qui communiquent tout le temps avec le public, une musique rageuse, efficace et groovie entre metal, punk et hardcore, un public en ébullition, voilà la recette d'un concert réussi. Ça tartine dans la bonne humeur et qu'on soit connaisseur ou pas des Français, on prend son pied devant pareille fête. Ça fait plaisir de voir ces vétérans (plus de 20 ans d'activité s'il vous plait!) avoir encore la patate et la banane en jouant sur scène. Clairement l'un des meilleurs concerts de la journée et la confirmation pour moi, après leur date au Petit Bain plus tôt dans l'année, que BLACK BOMB A est un groupe taillé pour le live. (K)


LOST SOCIETY (Dave Mustage, 14h55-15h40)

Troisième fois que je voyais les Finlandais en ce mois d'août! Et je ne vais pas m'en plaindre car leurs concerts au Brutal Assault puis à l'after dans une petite salle à Prague (avec Angelcorpse et Rebaelliun, miam!) m'avaient convaincu de leur qualité. Oui, encore un groupe qui surfe sur la vague retro thrash 80s mais les mecs ont l'air de prendre un sacré plaisir à jouer et ils le font plutôt bien, avec des compos certes pas originales mais bien foutues, efficaces, plein de riffs tranchants pour headbanger et de tchouka-tchouka pour piter. Pourquoi se plaindre alors?! Si j'ai préféré le show pragois car plus intimiste et plus adapté au style, ce gig du Motocultor fut tout à fait satisfaisant également. C'est qu'il commence bien ce dimanche! (K)


VEKTOR (Supositor Stage, 15h50-16h35)

Et ce n'est pas avec VEKTOR que ça va changer! Je ne suis pas tombé dans la Vektormania comme beaucoup (je préfère le thrash old-school plus classique) mais force est de constater que les mecs assurent. Et de plus en plus, les Américains ayant clairement franchi un pallier sur leur nouvel album Terminal Redux dont quasiment toute la setlist sera extraite. Je dirais même qu'ils ont désormais leur propre style, il n'y a qu'à écouter le titre épique à rallonge "Recharging The Void" (avec notamment du chant clair) qu'ils ont joué en clôture pour le comprendre. Si la base de la musique de VEKTOR reste le thrash, le groupe y incorpore de plus en plus d'éléments progressifs ainsi que du metal extrême (blasts!). Du coup, c'est riche et varié, difficile de s'ennuyer dans ce dédale de riffs, de changements de rythme et de solos (miam!). On est même assez scotché par le niveau des mecs, notamment du batteur qui n'a pas besoin de 25 toms et 18 cymbales pour casser la baraque. Et pour une fois, le son s'avère satisfaisant! On pourra juste reprocher un certain manque d'interaction avec le public. Pas fan non plus de la voix trop braillarde du chanteur malgré sa bouille bouille au cheveux frisés très années 1980. Quelques broutilles en somme pour un très bon concert et une belle démonstration que parfois, les buzz sont justifiés. (K)


FRACTAL UNIVERSE (Dave Mustage, 16h40-17h20)

J'avais vu un flyer promo pour ce groupe qu'on annonçait pour fans d'Obscura et Gorod. Forcément ça fait envie alors je suis allé voir ce que valent les Nancéiens. Et j'ai bien fait puisque FRACTAL UNIVERSE s'est révélé une bonne petite surprise. Effectivement ça ressemble beaucoup à du Obscura, soit du death metal technico-progressif. Les gars vont même jusqu'à s'habiller sobrement comme les Allemands. Du coup, ce n'est peut-être pas très original car la comparaison est évidente. Cela dit, le combo français s'en sort très bien grâce entre autres à un joli travail sur les mélodies, un jeu rapide et fluide et pas mal de blasts. Quelques mid-tempos bien headbangants aussi histoire de varier les plaisirs et d'assurer l'efficacité en live. Franchement une belle découverte que ce groupe qui me semble avoir pas mal de potentiel. J'irais d'ailleurs me procurer au merch son unique EP auto-produit de 2015, Boundaries Of Reality. Dommage par contre, le public n'était pas très fourni. Rien d'étonnant après tout, le quatuor n'étant pas très connu. Bizarre de les avoir placés aussi haut sur l'affiche mais cela n'enlève rien à leur qualité. (K)


SECRETS OF THE MOON (Supositor Stage, 17h30-18h20)

Tout comme la majorité des groupes de black metal se produisant au Motocultor, SECRETS OF THE MOON sera en plein air, sur la scène planquée dans le coin, que j'ai eu du mal à trouver le premier jour. Étant familier avec les compositions des Allemands, j'avais peur que celles-ci ne soient pas optimales dans ce décor exposé, de jour qui plus est. Mes frayeurs seront à la fois fondées et dissipées au fur et à mesure du concert. SECRETS OF THE MOON roule sa bosse depuis longtemps déjà et cette expérience se ressent, la prestation du quatuor ne souffrant d'aucun accroc dans l'attitude des musiciens, tous très professionnels et concentrés sur leur instrument. Le hic? Un son décevant, qui mettra du temps à se régler et un soleil qui pointe enfin le bout de son nez, pas au bon moment cela dit. Ces paramètres négatifs ont-ils gâché l'expérience? Il n'en est rien, et je suis content d'avoir pu entrer dans l'univers du groupe. L'opus Sun, dernier en date et affirmant un changement de direction, est mis en valeur dans la setlist et les morceaux, moins véhéments, réussissent à obscurcir le ciel pour nous plonger dans les ténèbres. Bonne ou mauvaise nouvelle pour la formation, le point culminant du set est atteint lors du final « Lucifer Speaks », renouant davantage avec le black metal si caractéristique des Allemands, offert à l'assemblée en guise de conclusion. Je n'ai pas eu les frissons tant espéré, mais je n'ai pas boudé mon plaisir devant ce concert de SECRETS OF THE MOON. Un ensemble convaincant qui aurait pu être encore meilleur et qui, gageons-le, n'est qu'un avant-goût d'un set encore plus marquant nous attendant en ouverture de Behemoth cet automne. (AtomicSchnitzel)


BONGZILLA (Massey Ferguscène, 19h25-20h15)

Impossible pour moi de ne pas me réjouir devant la présence de ces vétérans du sludge. Ma dernière confrontation avec BONGZILLA ne m'avait clairement pas laissé indifférent lors de l'édition belge du Desertfest, et l'expérience hypnotique se reproduira une fois de plus sur le sol breton. Toujours plus de pesanteur, toujours plus de gras et de chant crade, la recette de BONGZILLA ne change pas d'un poil mais son homogénéité ne provoque aucun ennui. Tout au plus, elle est mise au service des compositions, pour nous enfoncer tête la première, et nous faire oublier jusqu'au lieu dans lequel nous nous trouvons. Un moment qui n'aura pas été partagé par de nombreux festivaliers, le public semblant avoir dans l'ensemble boudé la prestation des Américains, préférant l'agressivité d'un OBSCURA ou les réjouissances des stands de restauration. Tant pis pour les absents. Ceux qui ont assisté à la prestation garderont d'excellents souvenirs du moment. L'attitude punk des musiciens, entre « je m'en foutisme » et improvisation, renforce ce cachet authentique entretenu par le combo. À tel point que celui-ci tentera de dépasser son temps imparti, au grand dam des organisateurs qui viendront les couper dans leur élan. Dommage, on n'aurait pas dit non à quelques minutes supplémentaires, mais le règlement, c'est le règlement. (AS)


OBSCURA (Supositor Stage, 19h25-20h15)

Ah bah tiens OBSCURA justement! Oui non parce que SECRETS OF THE MOON, CONAN ou encore GRAVEYARD, ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé. J'ai en plus bien fait de retourner au camping où j'ai pu assister à des combats de lutte sur une arène improvisée au milieu des tentes! Même un gars de la sécurité viendra se prendre au jeu! Vraiment n'importe quoi ce festival, épique! Mais c'est qu'il y a aussi des concerts à aller voir, et notamment celui des Allemands. J'ai beau les avoir vus à de nombreuses reprises, c'est toujours un plaisir de croiser la sage bande de Steffen Kummerer. D'autant que le groupe a sorti il y a peu un nouvel album que je n'ai toujours pas eu l'occasion d'écouter. Tout juste ai-je pu entendre quelques nouveaux morceaux au Brutal Assault. Qu'est-ce que ça donne alors? Bah ça tue comme d'habitude, j'ai envie de dire. Les nouveaux morceaux ont peut-être l'air un peu plus "faciles" que les anciens mais le combo dégage toujours une sacrée classe, avec le sourire et l'aisance technique des gens de talent. Je préfère bien sûr le death metal sale, sombre et evil que ce death prog technique un peu trop propre sur lui mais impossible de ne pas faire "wow" devant une telle maîtrise, en particulier sur les solos superbement branlés, d'autant que le son s'est fait clément pour les Allemands. Encore un concert sans faille d'OBSCURA, il faut vraiment que je teste ce Akroasis qui divise les fans. (K)


SOULFLY (Dave Mustage, 20h20-21h10)

C'est sûr que niveau technique, après OBSCURA, SOULFLY fait bien rigoler (sauf Rizzo qui touche encore pas mal)! Mais on n'est pas venu pour ça après tout. On est venu pour l'aspect nostalgie, revoir le père Max et essayer de se rappeler qu'il a fait partie des icônes du genre, des idoles de notre jeunesse. How the mighty have fallen! Ça faisait très longtemps que je n'avais pas vu le grand frère Cavalera et le bonhomme fait peine à voir. Une vraie épave obèse, au mono dread dégueulasse, qui gratte ses quelques cordes quand il a le temps et qui n'échange que très rarement avec le public... Et dire que ce mec a sorti des pépites comme Schizophrenia, Beneath The Remains ou Arise! Mais évidemment, les deux seuls morceaux de Sepultura qu'il reprend sont "Refuse/Resist" (s'il fallait du Chaos A.D., j'aurais préféré "Territory") et "Roots Bloody Roots". Je ressens cela dit l'effet nostalgie sur ce dernier, même si Roots est loin d'être le meilleur Sepultura, tout comme sur les vieux titres de SOULFLY tels "Tribe", "Seek 'n' Strike" ou le mix final "Jumpdafuckup/Eye For An Eye". Un peu moins sur "Arise Again" et "Prophecy", pas tout jeunes non plus mais qui ne sont pas liés à mon apprentissage. On notera aussi la reprise sympathique de "You Suffer" de Napalm Death, Max Cavalera étant pas mal branché metal extrême ces dernières années parait-il. Ce qui ne l'empêche pas d'être mollasson au possible à part sautiller sur place de temps en temps. Me voilà donc titillé entre les bons souvenirs qui resurgissent et la réalité du présent peu flatteuse. Seule véritable satisfaction, le fils de Max, Zyon, cartonne derrière les fûts. Allez on va dire que globalement c'était quand même rigolo! (K)


DYING FETUS (Supositor Stage, 21h20-22h10)

Alors eux par contre, ça ne rigole pas! Une fois n'est pas coutume, c'est dans le pit que je passerai tout le concert, mon alcoolémie due au cidre ayant enfin atteint le point de non retour. Mais c'est surtout qu'il est impossible de résister à la musique de DYING FETUS. Quel groove, foutre Satan! J'ai beau les avoir vus une bonne dizaine de fois, je ne me lasse pas de ce brutal death entre moshs et sweeps, compromis parfait entre l'agilité technique et l'efficacité brute. Et je ne suis pas le seul à m'éclater à en juger par la taille de la fosse, un joyeux bordel! Comme quoi même sans charisme (on ne peut pas dire que le trio soit très expressif ou dégage quoi que ce soit), un groupe peut faire mal! Il suffit juste de balancer du bon gros son qui fait bouger! Et en parlant de son, il s'avère pas trop mal. J'ai l'impression qu'il y a eu une légère amélioration ce dimanche ou alors on commence à s'y habituer. Quoiqu'il en soit encore un excellent concert mené par la bande d'un John Gallagher toujours aussi impérial. Vivement un nouvel album qui ne devrait peut-être pas tarder car on a eu le droit au nouveau single "Induce Terror". Rendez-vous l'année prochaine! (K)

Rendez-vous l'année prochaine aussi pour le Motocultor parce que le mien se terminait avec cette prestation jouissive des Américains de DYING FETUS. Je ne suis pas fan de TESTAMENT, BATUSHKA c'est trop hype, ARKONA ce n'est pas trop ma came même si avec un peu plus de motivation et moins de fatigue j'aurais pu m'y rendre par curiosité, et MINISTRY qui clôturait cette édition 2016, c'est juste insupportable d'après ce que j'ai vu au Brutal Assault. Du coup, autant rester sur la bonne note DYING FETUS. D'ailleurs ce dimanche fut de loin la meilleure journée, avec un enchaînement de bons shows graciés par une météo enfin clémente. (K)


BATUSHKA (Supositor Stage, 23h20-00h10)

Litourgiya n'est paru que l'an passé et pourtant, il n'a pas manqué de faire grand bruit. À tel point que les Polonais de BATUSHKA arpentent désormais les festivals, plongeant les festivaliers européens dans leurs messes noires. Car c'est véritablement une communion que le groupe propose. Drapés dans des manteaux noirs aux capuches pointues et ornés de motifs religieux, les Polonais se produisent dans un décor aux teintes religieuses prononcées. Bougies, encens, icônes propres à la religion orthodoxe et chœurs, les petits plats ont été mis dans les grands et le combo va jusqu'au bout de son concept. Une intégrité passant tant par cette finesse du détail au niveau visuel que musical. L'album Litourgiya est interprété dans son intégralité, allant de « Yekteniya 1 » à « Yekteniya 8 » dans l'ordre, et si l’œuvre vous a laissé un souvenir marquant, vous n'avez aucune raison d'être déçu par le concert. L'intensité de l'opus y est restituée à la perfection, le rendu des voix et des teintes cérémoniales est identique, et cette prestation en terre bretonne ne souffre d'aucun défaut de son. On termine le show converti, maudit par cette messe ténébreuse, la sensation d'avoir assisté à un grand concert ne quittant plus notre esprit. Quel dommage que les fidèles n'aient pas été plus nombreux devant la scène, drainés vers la Massey Ferguscene par le show d'ARKONA. Tant pis pour ces hérétiques. (AS).


Bilan de cette dixième édition du Motocultor, la quatrième à Saint-Nolff et ma deuxième personnelle, alors? Un bilan globalement positif, avec une affiche variée de qualité et une atmosphère joviale et festive qui fait que l'on s'y sent bien. Le Motocultor n'est pas exempt de critiques, loin s'en faut, mais on a pu noter quelques améliorations bienvenues. L'agrandissement du camping, par exemple, était plus que nécessaire. Dommage qu'il ait fallu déménager le parking principal à une borne du site. D'autant que le parking secondaire tout à côté et soit-disant réservé aux camping-cars (j'y ai pourtant vu pas mal de voitures arrivées bien après nous le premier jour!) s'est révélé bien trop grand pour si peu de véhicules. Les nouveaux chapiteaux sur deux des trois scènes, ça c'était bien vu par contre, surtout vu le temps breton humide. On notera également des progrès certains niveau restauration puisqu'il n'y a pas eu de files d'attentes interminables devant les stands. Finalement, la seule vraie grosse critique concerne le son, plutôt médiocre sur l'ensemble des trois jours. Est-ce une question de matériel ou de personnel? Je ne sais pas mais c'est vraiment pénible car si l'on vient en festival, c'est quand même en premier lieu pour la musique. Avec le Hellfest et le récent Fall Of Summer, on ne peut pas dire que les festivals français trustent les première places en matière de qualité sonore! Heureusement, pas mal de choses rattrapent le coup et le Motocultor reste ce festival sympathique où l'on aime bien retourner. On entend souvent parler de dernière édition à cause des pertes financières répétées de l'organisation, on espère que cela restera une simple ritournelle. Le Motocultor, avec ses défauts et ses qualités, fait partie intégrante du paysage metal français et l'on souhaite le voir revenir tous les ans. Alors on attend déjà les premiers groupes pour 2017! (K)

Les +:

- l'affiche variée de qualité
- les chapiteaux
- l'ambiance bon enfant
- le camping agrandi
- la restauration plus raide
- le cidre

Les -:

- le son trop souvent de mauvaise qualité
- l'absence de livret, de running order papier ou même d'affichage près des scènes même pas nommées
- le manque de communication sur les changements d'horaires et autres (tout le monde n'a pas un smartphone connecté 24/24)
- le parking relégué loin
- le zèle sur la fouille au camping
- l'entrée du camping toute petite et à l'opposé de celle du site alors qu'ils sont juste à côté
- la Coreff infâme
- le climat breton

PHOTOS

Black bomb A au Motocultor 2016
Black bomb A au Motocultor 2016
Le 21 Août 2016 à Saint-Nolff, France (Site de Kerboulard)

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Dying Fetus au Motocultor 2016
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Fractal Universe au Motocultor 2016
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Leng Tch'e au Motocultor 2016
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Lost Society au Motocultor 2016
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Vektor au Motocultor 2016
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