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Conan + Downfall of Gaia

Live report

Conan + Downfall of Gaia Le 22 Mars 2017 à Paris, France (La Boule Noire)
Beau plateau varié que nous proposait encore une fois Garmonbozia en ce mercredi grisâtre, notamment avec le retour de Conan sur la capitale depuis un dernier concert parisien très moyen à cause de l’acoustique de la cave du Dr Feelgood de Châtelet. Il y en a un peu pour tous les goûts avec les post-blackeux allemands Downfall of Gaia et le stoner/ de Hark. Une belle affiche qui laissait présager une excellente soirée, d’autant plus que l’on m’avait vanté les mérites de La Boule Noire où je n’avais encore jamais eu l’occasion d’aller. Malheureusement je rate le premier groupe pour cause d’emploi du temps, ainsi que Hark qui a apparemment joué en avance alors que je comptais voir les 15/20 dernières minutes. Tant pis, je suis surtout venu pour Conan et pour comparer le rendu live des atmosphères développées par Downfall of Gaia avec ce qui est proposé sur cd.

Je précise d’ailleurs de suite que je ne suis pas friand de la musique des allemands à la base et me lasse très rapidement de leurs riffs plutôt linéaires, enchaînés pour créer un effet de montée atmosphérique. Pas non plus fan de la voix assez criarde et rare dans ses interventions, mais alors que reste-t-il pour moi à apprécier chez ce groupe ? Je vous le donne dans le mille : le batteur. Monsieur se donne à en devenir luisant de sueur sous les lumières bleutées, entre tapis de double pour accompagner les montées de guitare et blast beats frénétiques, sachant tout autant alourdir sa frappe lorsque le tempo diminue et que les compositions s’aèrent. Du point de vue de l’engagement scénique, les autres musiciens ne sont pas statiques non plus mais dégagent un peu moins de charisme, préférant rester appliqués à nous noyer dans des riffs longuement hypnotiques. Manque de chance, les guitares n’étaient pas bien mises avant et peinaient à percer pour retranscrire la clarté et les mélodies des riffs captés en studio. Je n’ai pas réussi à être convaincu par la prestation live sur ce point, tandis que ce type de black metal me fait plus d’effet lorsqu’il se présente physiquement face à moi plutôt qu’en l’écoutant au casque sur cd. Rencontre manquée donc, même si je me doute que le concert a dû ravir les fans plus aguerris. Cette impression a d’ailleurs été confirmée par des connaissances ayant plus d’affection pour Downfall of Gaia que moi.

Une grosse pinte plus tard je me cale dans les premiers rangs devant la scène pour mon 4ème concert des barbares anglais Conan. Cette fois, je comprends dès les premières notes que le son sera à la hauteur de leur Caveman Battle Doom et c’est un premier coup de massue qui s’abat sur « Throne of Fire » puis « Thunderhoof » issues du dernier album Revengeance. Il serait facile de dire que Conan se cachent derrière leur matos comme pas mal de groupes de doom actuels peu inspirés et rabâchant le même fuzz vu et revu. Mais ce n’est pas leur cas, ils nous le prouvent en baladant leur setlist entre leurs différentes sorties : du tubesque « Foehammer » à l’ultra doom « Hawk as Weapon » ou encore « Battle in the Swamp », à peu près toute leur disco est représentée. La dynamique propre aux morceaux du trio de Liverpool – qui compte le retour du bassiste avec qui je les ai vus les deux premières fois en 2014 – est telle que l’on ne décroche jamais des compositions, même lorsque le tempo frôle le sol sous le poids du fer pour mieux se faire péter la nuque lors des passages en mode berzerker à la « Revengeance ». Les mecs savent comment faire sonner le tout et je reste bloqué un bon moment sur le bassiste démontant ses pauvres cordes rien qu’à la force des doigts. Le summum de l’enfoncement primitif de crâne tassé dans l’axe de la colonne vertébrale a lieu lors du dernier morceau « Earthenguard », qui vient matraquer pendant plus de 13 minutes le même riff énorme. Fin du concert, j’ai très mal au cou.

Encore une fois c’est une excellente soirée que nous a fait passer Garmonbozia, en proposant un affiche variée mais cohérente et surtout en ayant l’intelligence d’organiser la date dans une salle parfaite niveau affluence et qualité sonore pour cette occasion. Conan continuent de confirmer que leur grosse notoriété dans la scène doom n’est pas dû qu’à un effet de mode. En espérant avoir du neuf en studio sous peu, je vous conseille évidemment d’aller les voir si vous les croisez en festival cet été !

NB : je vous prie d’excuser le délai avant publication de ce report, ayant tout simplement oublié le fichier texte au fond de mon ordinateur juste avant de terminer la rédaction.

3 COMMENTAIRE(S)

KPM citer
KPM
24/04/2017 00:56
Non, elle et le batteur de Samothrace ont dû jouer seulement sur la tournée commune je pense. Car c'était le bassiste dont je parle, arrivé en 2014 et le batteur qui a débarqué un peu plus tard la même année il me semble (il n'était pas dans le line up lors du Hellfest, mais au Ieper si de mémoire).
AtomicSchnitzel citer
AtomicSchnitzel
22/04/2017 14:57
Du coup c'est plus la guitariste de Samothrace qui fait la basse chez eux ?
RBD citer
RBD
22/04/2017 00:27
Conan, j'ai découvert en Live à l'Extreme fest l'été dernier c'était très bien.

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Doom Metal / Sludge - 2006 - Royaume-Uni
  
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