chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
114 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

No One is Innocent + Tagada Jones + Ultra Vomit

Live report

No One is Innocent + Tagada Jones + Ultra Vomit Le 29 Avril 2017 à Lyon, France (Transbordeur)
Il est rare que je vienne à un concert pour une première partie. Mais quand on parle d’Ultra Vomit, en combo concert avec Tagada Jones et No One is Innocent, on se dit que l’affiche n’est pas si incohérente que ça et que pourquoi pas, après tout ! Je n’étais pas le seul à m’être dit cela avec un Transbo plein à craquer et en grande configuration alors que j’arrive juste à l’heure pour Ultra Vomit (une fois n’est pas coutume, comptez sur moi pour loupez de prochaines premières parties). Fort d’un nouvel album sympa mais sans plus, je reste pourtant très friand de leur métal parodiquo/potache, et lorsque les Nantais entament leur set par « Darry Cowl Chamber », il est certain que la soirée va bien se passer. Fetus est un chanteur de grande qualité, aussi bien au chant qu’en chef d’orchestre, et si le bassiste et le guitariste sont un peu en retrait, peut être intimidés par une salle aussi comble, on peut compter sur Manard pour aligner des blagues inaudibles entre deux morceaux et des patterns pas si évident .. durant ces mêmes morceaux.

Quiconque connait Ultra Vomit sur scène sait que les blagues sont souvent les mêmes, que la traditionnelle invitation à monter sur scène d’un gars du public (ici, un gros bonhomme avec une voix toute fluette et un masque de panda, sisi) ne sert qu’à introduire « Pauv’ Connard », que la séance d’hypnose collective servira à passer un message autour du merch du groupe (vous m’avez rire, j’ai acheté, comme quoi ça marche), qu’importe, si on ne les as pas vu trop régulièrement ils surprennent encore, et musicalement ça tient sérieusement la route. Que ce soit la très BM « Mountains of Maths », la death/grind « La Chenille », ou le nouveau tube en acier massif « Evier Metal » (instantanément le classique du nouvel album), on ne s’ennuie pas une seconde avec ces titres très courts et pourtant propice à animer une fosse qui ne demande que ça. Tous les classiques du groupe passent à la moulinette, citez moi un titre d’ « Objectif Thunes » et je vous parie qu’il a été joué (« Quand j’étais petit », « Mecahnical Chiwawa », « Je ne t’es jamait autans aimer », « Les Bonnes Manières »…), et « Panzer Surprise » a aussi droit à une digne représentation (« Kaamthaar », « Calojira », « E-Tron », « Le train fantôme », « Un Chien géant »…). Sur le dernier titre en rappel, que vous devinez à base de … canards…, nous aurons même l’agréable surprise de voir sur scène puis au niveau de l’ingé son Andreas avec un masque dudit animal, oui le Andreas de Andreas et Nicolas (je n’ai jamais autant écrit Andreas avant ce jour..), qui venait faire coucou à son copain chanteur dans UV, oui juste pour nous les Lyonnais ! De quoi finir en fanfare la grosse heure de set d’Ultra Vomit…

Je ne suis pas du genre à mentir, à part de temps en temps voire tout le temps. J’ai passé la quasi-totalité du set de Tagada Jones dehors à parler ou à boire ; je ne suis revenu que pour le dernier titre, qui m’a laissé une bonne impression et surtout l’impossibilité de voir grand-chose tant la salle était archi full ! Le groupe a eu un vibrant accueil du public Lyonnais, c’est indéniable.

J’ai été plus assidu pour la tête d’affiche, No One is Innocent. Je n’avais plus entendu parler d’eux depuis 1997 et les singles « La Peau » et « Nomenklatura » que j’avais acheté et entendu sur Skyrock à l’époque, oui je fais mon vieux. Si ces deux morceaux furent joués, je suis par contre complètement néophyte du reste de leur disco, qui m’a semblé de prime abord assez pauvre musicalement (très rythmique, aux limites de l’indus), mais mes chakras se sont ouverts en deuxième partie de set, très certainement avec la reprise de Rage Against the Machine « Bullet in your Head » magistralement exécutée. Cette seconde partie donc, avec la rage et le charisme de Kemar, l’énergie globale du groupe, a donné une substance supplémentaire à la soirée avec l’apothéose sur un dernier titre dont le nom m’échappe mais qui a fait venir sur scène une grosse partie du public et des groupes précédents, la tournée Tagada / No One signant sa dernière date ce soir là à Lyon. Un bon concert en résumé, même si le rock énervé de No One n’a pas vraiment sa place dans mes goûts musicaux, je leur reconnaitrais volontiers une énergie commune à notre style musical préféré.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
No One is Innocent + Tagada Jones + Ultra Vomit
Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique
Benighted
Ekbom
Lire la chronique
Yattering
Genocide
Lire la chronique
Cave In
Creative Eclipses (EP)
Lire la chronique
Exocrine
Legend
Lire la chronique
Yawning Man
Long Walk Of The Navajo
Lire la chronique
Rivers Like Veins
Architektura przemijania
Lire la chronique
Råtten
La Longue Marche
Lire la chronique
Vircolac
Veneration
Lire la chronique
Dwarrowdelf
The Fallen Leaves
Lire la chronique
Purulent Remains
Fermented Death (EP)
Lire la chronique
Griffon
De Republica
Lire la chronique
Anthropovore
Parthénogenèse
Lire la chronique
Bleak Sanctuary
The Dark Night of the Soul
Lire la chronique
Drunemeton
Tir nan Og
Lire la chronique
Resistance
Cyclic Terror (EP)
Lire la chronique
One Day In Pain
In Pain We Trust
Lire la chronique