chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Edge Of Sanity - Unorthodox

Chronique

Edge Of Sanity Unorthodox
C’est à partir de cette année 1992 que la mutation du jeune groupe Edge Of Sanity a pue démarrer. Un an après l’étonnante démonstration du potentiel musical des adolescents sur Nothing But Death Remains, la bande à Swanö est de retour avec une maîtrise encore plus étonnante. La recette reste la même : un death metal old school à la suédoise mais cette fois-ci encore plus brute de décoffrage, avec une timide approche progressive et mélodique, bases futures d’Edge Of Sanity. Le mélange de styles commence à se faire ressentir où doom, thrash et brutal death se côtoient aisément : difficile donc de coller une étiquette à cet album. Le groupe se cherche et tente de trouver les piliers qui pourraient tenir la nouvelle ère Edge Of Sanity avec Unorthodox, et autant dire que cette ébauche reste impressionnante. La machine de guerre est enfin lancée.

L’intro éponyme ouvre brièvement l’album de façon assez inquiétante, laissant place à des grognements d’une sorte de monstre humanoïde. Le premier titre « Enigma » (découpé en trois parties) débute les hostilités : quelques notes de violon pour lancer les riffs d’un death old school entraînant à souhait, suivent les nappes de clavier sublimes ainsi que pour la toute première fois dans l’histoire d’Edge Of Sanity l’escapade de Dan Swanö au chant clair et que dire…C’est proprement magnifique, ce premier titre expérimental d’une richesse incomparable alternant passages planants et sombres très typés doom et passages death jouissifs, exposent les progrès techniques des jeunes membres et du chant guttural de Dan : bref 7 minutes qui classent le titre sur le podium des meilleures chansons de toute la carrière du groupe.
Après un titre assez étonnant, le reste de l’album lui l’est beaucoup moins…Edge Of Sanity retourne à ses racines, nous délivrant un metal encore plus brutal et glauque (death oblige), au programme blasts et riffs intenses ainsi qu’une voix caverneuse qui laisse sur le cul. Bien heureusement, les compos se veulent recherchées, ce traduisant par de nombreuses vagues de riffs et de nombreux changements de tempo. On notera aussi les brèves apparitions du clavier, mettant l’accent sur l’ambiance assez lugubre de l’album. Les gros chevelus tout transpirant en manque d’headbangs seront donc clairement aux anges grâce à cet album.

Face à cette musique violente et soutenue, le côté mélodique commence tout de même à faire son arrivée pour contrebalancer ce poids. Des titres comme « In The Veins/Darker Than Black » mix parfait entre brutalité et mélodie entêtantes, « After Afterlife » définition même du headbang avec ses riffs mélodiques épiques, la fin de « Cold Sun », le splendide titre acoustique « Requiscon By Page » qui calmera un peu toute cette furie ou encore le très sombre « Dead But Dreaming » et son break hallucinant au clavier ainsi que ses riffs mélodiques dépressifs qui n’auraient pas fait tache sur un Brave Murder Day : nous préparent à la future transformation. « When All Is Said » hymne à la tristesse et autre meilleur titre de Unorthodox (et de la discographie d’Edge Of Sanity), nous annonce les aspects encore inexploités du groupe par une musique très lente et sombre ponctuée de mirifiques notes de clavier pour conclure merveilleusement bien cet agressif album.

Au final, le changement reste tout de même très discret par rapport à Nothing But Death Remains mais relativement distinguable par ces expérimentations progressives, mélodiques et d’autres styles différents. Malgré des compos bien ficelées, difficile de reconnaître chaque titre et de ne pas décrocher au milieu de l’album (qui dure une bonne heure) face à la violence et l’ambiance terne ainsi dégagée. Reste que le titre d’ouverture et de fin valent à eux seuls l’achat de cet album et que globalement les titres sont bons mais pas extraordinaires. Un album donc qui plaira aux fans du groupe et de death metal old school, les autres pour commencer Au Bord de la Santé Mentale, je ne saurai que conseiller les albums suivants.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

4 COMMENTAIRE(S)

Tantalustorment citer
Tantalustorment
15/01/2024 12:57
note: 9.5/10
Finesse et férocité au menu , mais aussi une souplesse et un équilibre quasi inégalable .. presque une oeuvre
citer
valar morghulis
27/11/2008 11:37
15 ans qu'il tourne sur ma chaine avec toujours le même plaisir.

Note: sur Enigma, c'est du violoncelle
Mitch citer
Mitch
07/07/2005 13:33
note: 7.5/10
En fait il est très différent des albums que tu as cités, il plaira à coup sûr aux purs fans de death old school suédois Clin d'oeil
Sinon je recommanderais plutôt l'album suivant: The Spectral Sorrows, qui lui est beaucoup mieux foutu et plus death mélodique (mais restant tout de même bien brutal). Sourire

Mon podium:

1)Crimson
2)Purgatory Afterglow
3)The Spectral Sorrows
Chri$ citer
Chri$
07/07/2005 9:46
en tt cas la kro donne envie d'écouter l'album! en gros c le meilleur EOS après "Purgatory" et "Crimson"?

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Edge Of Sanity
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (5)  8/10
Webzines : (7)  7.51/10

plus d'infos sur
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Death mélodique progressif - 1989 † 2003 - Suède
  

tracklist
01.   The Unorthodox
02.   Enigma
Psalm 1 'The Blessing'
Psalm 2 'Celestial Dissension'
Psalm 3 'The Loss of Hallowed Life'
03.   Incipience To The Butchery
04.   In The Veins/Darker Than Black
05.   Everlasting
06.   After Afterlife
07.   Beyond The Unknown
08.   Nocturnal
09.   A Curfew For The Damned
10.   Cold Sun
11.   The Day Of Maturity
12.   Requiscon By Pace
13.   Dead But Dreaming
14.   When All Is Said

line up
voir aussi
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Purgatory Afterglow

1994 - Black Mark Productions
  
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Crimson II

2003 - Black Mark Productions
  
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Infernal

1997 - Black Mark Productions
  
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Crimson

1996 - Black Mark Productions
  
Edge Of Sanity
Edge Of Sanity
Cryptic

1997 - Black Mark Productions
  

Essayez aussi
Bolt Thrower
Bolt Thrower
Mercenary

1998 - Metal Blade Records
  
Reptilian
Reptilian
Perennial Void Traverse

2016 - Edged Circle Productions
  
Hyperdontia
Hyperdontia
Deranged (EP)

2023 - Dark Descent Records / Me Saco Un Ojo Records
  
Ekpyrosis
Ekpyrosis
Asphyxiating Devotion

2017 - Memento Mori
  
Hypocrisy
Hypocrisy
Osculum Obscenum

1993 - Nuclear Blast Records
  

European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Carnifex
Hell Chose Me
Lire la chronique
Vesperian Sorrow
Awaken the Greylight
Lire la chronique
Desecresy
Deserted Realms
Lire la chronique
Greybush
A Never Ending Search For J...
Lire la chronique
Korpituli
Pohjola
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Stress Angel
Punished By Nemesis
Lire la chronique
European Tour - Spring 2024
Bell Witch + Thantifaxath
Lire le live report
Kawir
Kydoimos
Lire la chronique
BELL WITCH
Lire l'interview
Subterraen
In the Aftermath of Blight
Lire la chronique
Conifère
L'impôt Du Sang
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique