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Hexing - Welcome To Salem

Chronique

Hexing Welcome To Salem
Depuis quelques temps en matière de Metal extrême c’est une véritable pouponnière qui débarque régulièrement de Scandinavie, vu qu’on a pu entendre récemment les pitchounes Suédois de SARCATOR et ETERNAL EVIL, et la même chose chez le voisin Finlandais avec CRYPTIC HATRED et désormais HEXING. A peine majeurs à l’instar des membres de ces autres formations le quintet d’Espoo n’a pas perdu de temps pour faire parler de lui, vu qu’il sort déjà son premier album à peine un an après sa création et qui rend un hommage appuyé au Thrash des années 80, venu des Etats-Unis comme du Brésil. Car malgré leur jeune âge les gars ont bouffé du METALLICA, ANTHRAX, MEGADETH et SEPULTURA à haute dose, et ont déjà tout compris dans la façon de faire sonner leur musique aussi bien que ces grands noms. Et à l’instar des excellents opus sortis récemment par les jeunots cités plus haut celui-ci ne va pas faire exception à la règle, distillant pendant presque trente-huit minutes de l’excellent son bien varié, aidé par une production granuleuse et chaude totalement en raccord avec l’esprit proposé.

En effet dès le démarrage du court « Welcome To Salem » on va être pris à la gorge, et ce de façon continue vu que les mecs vont imposer un mélange implacable de passages typiques joués à cent à l’heure, mélangés à d’autres plus lents où l’envie de headbanguer se fait sentir pour un rendu ultra-efficace très classique et sans surprises. Le seul moment surprenant sera l’apparition de ce chant aux accents Hardcore très marqués, qui surprend de prime abord avant d’être totalement assimilé vu qu’il ne fait pas tâche avec la musique proposée. Du coup il n’est pas étonnant que l’ensemble des compos soit d’une homogénéité sans failles et enchaîne facilement l’agressivité avec un certain sens de la mélodie, présente régulièrement via l’apport de nombreux solos de qualité et à la fluidité impeccable. Tout cela va marquer les esprits dans la foulée via les très bons et remuants « Shutdown Brain » et « Burn This City » aux mid-tempos ravageurs et au groove contagieux, et d’où émerge pour cette dernière quelques doux arpèges apaisants, permettant ainsi de repartir fougueusement sur de bonnes bases. Car si cette première moitié de long-format se termine sur les burnés et radicaux « Death May Die » et « Scream » à la radicalité présente de bout en bout, la seconde partie va quant à elle montrer un visage plus ambitieux sans pour y autant y perdre en efficacité.

Car avec « Servants Of Belial » à la vitesse prépondérante l’entité va dévoiler un passage plus posé qui sent bon l’influence de « Welcome Home (Sanitarium) » et de « Master Of Puppets », comme on va de nouveau le retrouver sur « Choose Me Or Choose Death » qui a repris des idées de ce disque mythique, tout en y ajoutant des moments de lenteur forts agréables et bien massifs. Réussissant son coup (à l’instar du reste) la bande prouve qu’elle sait hausser son niveau de jeu comme d’écriture, sans y perdre en accroche tout comme quand elle va dans le minimalisme sur les expéditifs et bourrés d’énergie « Kill List » et « Schizophrenia », ce dernier clôturant les hostilités là-aussi d’excellente façon en proposant un large panel rythmique de jeu qui ne faiblit jamais en intensité. Autant dire qu’il y’a de quoi être emballé par cette réalisation impeccable portée par la vigueur et la fougue de ses créateurs qui malgré leur jeunesse ont déjà tout compris dans la façon de faire sonner le style comme il faut, en proposant suffisamment d’alternance pour ne pas lasser. Avec en prime une technique présente comme il faut mais jamais excessive ceux-ci signent une œuvre sans fausses notes qui passera facilement le cap des écoutes successives, notamment grâce à des morceaux qui vont à l’essentiel et ne traînent jamais en longueur. Si tout cela reste très convenu et ne va rien révolutionner il serait cependant dommage de ne pas jeter une oreille assidue dessus, tant tout cela fait passer un très bon moment rempli de nostalgie… ce qui est toujours bon à prendre en ces temps troublés et difficiles.

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Hexing
Thrash Metal
2022 - WormHoleDeath
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Hexing
Hexing
Thrash Metal - 2021 - Finlande
  

tracklist
01.   Welcome To Salem
02.   Shutdown Brain
03.   Burn This City
04.   Death May Die
05.   Scream
06.   Servants Of Belial
07.   Whore Of Babylon
08.   Choose Me Or Choose Death
09.   Kill List
10.   Schizophrenia

Durée : 38 minutes

line up
parution
20 Mai 2022

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