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Exocrine - The Hybrid Suns

Chronique

Exocrine The Hybrid Suns
Toujours aussi régulier dans ses sorties le combo Bordelais est déjà de retour avec un cinquième album, deux ans tout pile après l’ignoble « Maelstrom » totalement indigeste et inécoutable de par ses accents ultra-synthétiques et sa production en plastique en adéquation totale avec ce que propose son label depuis des lustres. S’il était également inutilement long sur ce point précis le quatuor a semble t’il compris le message, vu qu’il offre ici le disque le plus court de sa carrière (à égalité avec « Molten Giant ») avec des morceaux qui ne s’éternisent pas en longueur, vu que seulement d’entre eux dépassent les quatre minutes… et heureusement d’ailleurs ! Car pour le reste le groupe va continuer à proposer une musique brutale où la technique est décuplée tout en sonnant légèrement Prog’ et moderne, mais aussi largement indigeste. En effet bien qu’ayant mis un peu de côté certains effets synthétiques dégoulinants ceux-ci restent néanmoins présents et ne vont clairement pas relever l’intérêt d’un disque sans saveur, malgré tout le talent et le haut-niveau de chacun de ses membres qui ont trouvé le moyen d’aller plus loin dans leurs retranchements musicaux.

Si la technicité ne fait pas tout comme on a pu souvent le remarquer, c’est exactement cela qui va se passer ici tant tout y est sans âme et se contente de reprendre dans les grandes lignes ce que l’entité propose depuis sa signature sur le label Californien. En effet dès le démarrage de « The Hybrid Suns » on va avoir droit à un gloubiboulga débridé de violence où se cale du clavier électronique dégueulasse et synthétique, qui vient saloper les quelques rares bonnes choses que l’on peut y trouver quand les mecs lèvent le pied. Cela va être le cas sur « Horns » et « Burning Sand » (ce dernier partait bien pourtant avec ses notes acoustiques douces et agréables), qui montrent une belle variété de tempos aidée notamment par l’excellent travail fourni (comme d’habitude) par Sylvain Octor-Perez sur ses solos, qui parsèment le long-format de sa mélodie et sa fluidité… et ce bien que lui-aussi récite par moment ses gammes sans chercher à se réinventer. Néanmoins celui-ci amène une vraie éclaircie bienvenue au milieu de ce déluge d’ennui d’où l’on ne retient rien et ce même quand l’attrait est légèrement supérieur comme avec « Vortex Of Shadow » et « End Of Time », qui sans être un ratage total se montrent trop vite redondantes et répétitives pour captiver correctement sur la longueur. Et encore… s’il y’avait ici un certain rebond pour accrocher l’auditeur ce dernier va être totalement perdu en cours de chemin, que ce soit sur l’indigeste « Dying Light » (d’où émerge une douce voix féminine pour essayer de se différencier du reste) ou le distordu « Watchtower » (qui avait de bonnes choses à offrir mais se termine comme un cheveu sur la soupe), mais qui se montrent toujours supérieurs aux pathétiques « Blast » et « Shrine » qui terminent les hostilités de manière tout aussi ennuyeuse que précédemment… tant ça se contente d’alterner entre plans lents ultra-techniques et tabassage froid et clinique joué en pilotage-automatique.

Autant dire que ça n’est pas encore cette fois-ci que la bande va retrouver de l’intérêt et ce même si l’ensemble est moins pire que précédemment, via quelques légères tentatives de retour aux sources bienvenues mais hélas trop rares et éphémères en temporalité. Du coup même si tout cela n’a pas le temps de lasser de ce point de vue-là on ne retient rien, tant c’est d’une platitude sans nom exécutée sans passion et où rien ne dépasse du côté du son, qui donne ce sentiment habituel d’herméticité lassante et pompeuse. Bref malgré un léger mieux par rapport à son prédécesseur (en même temps il était difficile de faire moins bien !) il n’y a pratiquement rien à sauver ni à espérer des Girondins qui à l’instar du club de football local sont en train de dégringoler dans la hiérarchie, vu que ce nouvel enregistrement à l’instar des deux précédents n’intéressera qu’un public restreint et peu exigeant, aimant les excès sonores modernes où tout est lisse et où rien n’est mémorisable… exactement ce qui ressort sur cette galette et de ce que propose malheureusement Unique Leader depuis un trop long moment.

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9 COMMENTAIRE(S)

coreandcoupdate citer
coreandcoupdate
11/09/2022 13:33
Niktareum a écrit :
Bref plutôt team lapin jaune sur ce coup. Sourire



Team Bordeaux, quilles & co !!
Niktareum citer
Niktareum
11/09/2022 11:18
Je n'avais jusqu'ici fait que survoler le groupe. J'ai fait tourner 3-4 fois ce petit dernier et je te trouve un peu dur moi aussi cher ami. Clin d'oeil
Surtout sur le côté "indigeste". Perso j'ai trouvé au contraire que ça restait extrêmement lisible malgré le niveau de technicité déployé et ça garde un côté assez accrocheur encore. Les arrangements sont pas dégueus...

Bref plutôt team lapin jaune sur ce coup. Sourire

MoM citer
MoM
02/09/2022 19:38
On y est : y a des groupes qui singent Archspire.
Je trouve ça triste quand on voit leur premier album en mode "on fait du Cynic en Brutal Tech".

Je passe mon tour.
Mike Ds citer
Mike Ds
02/09/2022 13:58
Je ne comprend pas l'acharnement du chroniqueur sur ce groupe...

Cujo citer
Cujo
30/08/2022 14:14
J'ai jeté par curiosité une oreille sur quelques morceaux de l'album. Je m'abstiendrai de mettre une note car je ne suis absolument pas client de ce genre de death. Trop moderne, trop boursouflé, trop impersonnel, bref je n'accroche pas du tout. Je reconnais toutefois que les zicos sont balèzes, c'est clair. Par contre les pouet pouet de synthe sont vraiment de mauvais goût. Moi j'aime mon death avec beaucoup plus d'ambiance, de personnalité et de couilles...
coreandcoupdate citer
coreandcoupdate
29/08/2022 16:02
Mera a écrit : Je serais peut-être légèrement moins sévère que la chronique mais bon... probablement plus team Lino Ventura que Lapin Jaune ici Mr Green

Allez, viens dans mon terrier: la bière est bien fraîche Mr Green

La chronique-reponse est en ligne depuis aujourd’hui tiens, par le plus grand des Zazards Sourire
Mera citer
Mera
29/08/2022 08:50
Je serais peut-être légèrement moins sévère que la chronique mais bon... probablement plus team Lino Ventura que Lapin Jaune ici Mr Green

Je trouve que ça bourine dans le vide une majeure partie du temps (Blast, ZZZzzzZZzz) et que la technique est stérile et ne sert absolument pas la mélodie (ces mêmes lignes de tapping copiées-collées ad nauseam dans tout l'album...)
J'aime bien Dying Light cela dit, le chant féminin est un ajout assez bien trouvé Sourire

Et je suis pourtant plutôt client de ce style de metal, vu à quel point j'ai encensé le Archspire l'année dernière, dommage...
human citer
human
27/08/2022 20:36
note: 8.5/10
Chronique totalement débile écrite par un sourd.
Cet album est excellent, les morceaux sont originaux et le son est incroyablement bon.
J'irai lire la chronique du monsieur au-dessus qui à l'air beaucoup plus objectif.
coreandcoupdate citer
coreandcoupdate
16/08/2022 20:19
Toujours aussi peu d’accord. Contre-chronique à venir bientôt !

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Exocrine
Death Moderne Technique
2022 - Unique Leader Records
notes
Chroniqueur : 5.5/10
Lecteurs : (2)  8/10
Webzines :   -

plus d'infos sur
Exocrine
Exocrine
Progressive Technical Death Metal - 2013 - France
  

tracklist
01.   The Hybrid Suns
02.   Dying Light
03.   Horns
04.   Watchtower
05.   Vortex Of Shadow
06.   End Of Time
07.   Burning Sand
08.   Blast
09.   Shrine

Durée : 35 minutes

line up
parution
17 Juin 2022

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