C’est compliqué tout de même de parler d’un disque pour lequel on n’a rien de bien à dire tout en évitant l’acharnement thérapeutique. Car, finalement, qu’ai-je à reprocher à «
Celestial Vengeance » si ce n’est d’être aux antipodes de mes goûts ?
Pour resituer
FLOWERS IN DARK, il faut d’abord savoir que les Italiens ont débuté leur carrière musicale dès 1997 avec une démo éponyme suivie d’un EP, «
Here Lies the Fairy ». Et après cela, vingt ans de silence, ni plus ni moins. A ce titre, l’EP «
I Made Silence Around Me » de 2018 porte bien son nom, le groupe a effectivement créé un sacré silence autour de lui ! Mais comme il n’abdique pas, le sextette parvient enfin à sortir un LP et là il a tout donné : neuf titres, une heure de musique, l’auditeur en aura pour son argent. Je ne vais pas réécrire l’histoire mais ça doit quand même piquer de se dire que l’on a commencé sa carrière en même temps que
LACUNA COIL et d’en être aujourd’hui là, à éditer son premier album en indépendant…
Bref, avant d’investir vos économies, peut-être apprécierez-vous que je parle un instant de la musique pratiquée ici ? Ce n’est guère compliqué : du
gothic metal avec un chanteur et une chanteuse, ça ne peut rien évoquer d’autre que
LACUNA COIL, le récent qui plus est, donc le bien chiant, pas plus méchant qu’un
EVANESCENCE en pleine crise de puberté, autrement dit c’est du mille fois entendu. Et dites-vous bien que l’on est à mille lieux d’un
THEATRE OF TRAGEDY, d’un
TRISTANIA ou autre
THE SINS OF THY BELOVED. Après, j’exagère tout de même un peu car ces compositions ne sont pas si catastrophiques : il y a notamment une dimension
black metal dans le chant masculin qui apporte de la noirceur au propos, la chanteuse étant dévolue à son rôle habituel : l’ange lyrique, la belle de la bête. Certes elle chante très correctement sans en faire des caisses mais le poncif est tellement usé qu’il en est fatiguant. Du côté des instruments, c’est en place, sans une once d’originalité, avec pour conséquence que les soixante minutes sont interminables car tout se ressemble : les mêmes tempos, les mêmes riffs, les mêmes alternances de growls et de chants clairs, les mêmes refrains enlevés mais sans ferveur. Sincèrement, j’ai plutôt l’impression que les musiciens rédigent un cahier des charges pour réaliser le disque de
gothic metal ultime, celui qu’ils auraient dû écrire il y a 20 ans en fait…
N'en jetez plus, la coupe est pleine. A moins d’être en manque total de musique de ce genre, je peine à croire que
FLOWERS IN DARK parvienne à trouver son public en arrivant aussi longtemps après la bataille, avec en plus un style qui a été ringardisé par ses créateurs mêmes. Next.
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