Saidan - Visual Kill: The Blossoming of Psychotic Depravity
Chronique
Saidan Visual Kill: The Blossoming of Psychotic Depravity
Non, je ne voulais pas aimer cet album. En fait c’est le groupe en lui-même que je ne voulais pas aimer, tout simplement. Pourquoi ? Mais parce qu’il a choisi des visuels et des thématiques japonais alors qu’il est américain ! C’est maaaaaaal ! Il faut laisser les Japonais faire eux-mêmes des opus sur leur culture. Mais bon, ce n’est pas nouveau, le monde entier a été contaminé par les animés, les mangas, les jeux-vidéos et la culture kaïwaï. Voire par les histoires de fantômes ou d’esprits qui sont effectivement légion dans ce pays. En fait, avec SAIDAN, j’avais surtout peur que le Japon soit maltraitré et qu’il n’y ait que des clichés. Je l’ai donc suivi uniquement de loin depuis 2020, sans me plonger sérieusement dans ses splits et dans ses deux premiers albums de 2021 et 2022. Pourtant beaucoup de connaissances ont essayé de me convaincre qu’il fallait que je creuse, mais je faisais un blocage idiot.
Et puis il y a quelques semaines, j’étais sur YouTube quand une vignette a attiré mon oeil. Très kitch, un membre de SAIDAN y apparaît devant une tombe, les cheveux blonds et longs, il porte un maquillage black metal trop parfaitement dessiné et un bandana rouge. Son expression est neutre et il semble plutôt contemplatif. Il s’agit du clip pour « Tears Seeping Through Beautiful Agony ». Sur le moment j’ai totalement oublié qu’il s’agissait de ce groupe qui utilisait des illustrations « manga », et j’ai lancé la vidéo. La vidéo volontairement dans l’esprit VHS avait un charme dingue et proposait surtout une musique black metal excessivement galopante, mélodique, contagieuse. De suite je suis allé me procurer les anciennes sorties, toutes.
Cet album est terriblement outrancier, presque vulgaire tellement ses compositions sont emballées. Ce sont des explosions ininterrompues qui te prennent par un bout du balzar et te font tournoyer dans les airs en rigolant bien fort. J’ai honte mais c’est particulièrement jouissif et j’adore me reprendre une salve de black metal héroïque comme ça. Du coup je suis fan maintenant du duo, emporté par Splatterpvnk qui fait le plus gros avec les guitares, les basses, les synthés et les vocaux et soutenu par Hundosaï à la batterie, connu pour son autre projet VAMPIRSKA dans lequel il est seul. Il n’y a que le visuel qui ne m’attire toujours pas plus qu’avant, cette fois réalisé par une Américaine : Kelly Lu.
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | Super emballé par la première écoute.
Merci pour la découverte |
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1 COMMENTAIRE(S)
30/09/2024 12:01
Merci pour la découverte