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Hymenotomy - Some Necrophiles Having Sex with Naked Autopsied Bodies in the Morgue

Chronique

Hymenotomy Some Necrophiles Having Sex with Naked Autopsied Bodies in the Morgue
Tout ça parce que j’ai, par le plus grand hasard, écouté BAALSEBUB (l’album « Famine » de 2022), puis que j’ai eu l’envie de naviguer sur le catalogue touffu de New Standard Elite… Bien évidemment, un titre tel que « Some Necrophiles Having Sex with Naked Autopsied Bodies in the Morgue » ne pouvait que m’attirer, me séduire, peupler ma cervelle de mignardises un peu salaces… La pochette est un pur régal, n’est-elle pas chou cette chèvre naine en bas résille qui nous fait des yeux de velours ? Zip, c’est le son d’une braguette qui descend.

Plus sérieusement, si le trio estonien a de l’imagination à revendre pour trouver des noms de morceaux hilarants (« Orgasm Achieved by Disemboweling Pregnant Women and Inserting Decapitated Fetuses into Hairy Anus »), moi c’est le détail de l’anus poilu qui me tue, la rigolade s’arrête-là car son brutal death metal légèrement slam, il ne prête pas à sourire, ou alors de façon légèrement perverse avec un petit filet de bave blanchâtre à la commissure des lèvres et une protubérance apparente du côté de l’entrejambe. Quoi qu’il en soit, en neuf compositions pour une vingtaine de minutes HYMENOTOMY terrasse son auditeur. DEVOURMENT, KRAANIUM, CEPHALOTRIPSY sont des noms qui permettront de mieux comprendre la teneur de cet album que, par exemple, je trouve au moins aussi bon qu’un « Uterovaginal Insertion of Extirpated Anomalies ». La raison est simple : la musique, bien que systématiquement violente, est variée.

Evidemment, lorsqu’on parle de brutal slam death metal, cela peut paraître incongru, mais la grande force de ces compositions ne dépassant jamais les trois minutes c’est de proposer de nombreux changements de tempo, passant en un instant d’un ralentissement pachydermique à un blast supersonique, avec la caisse claire qui fait ping, la frontière avec le gore grind étant bien souvent franchie (« Erected Phallus Gets Fingered by Two Horny Whores » pour ne citer qu’un exemple). Et pour ceux que cela rebute, sachez qu’elle ne pingue pas constamment cette caisse, ce qui évite toute lassitude parce que je suis le premier que cela emmerde lorsqu’on entend que cela. Donc, en termes de structures, nous sommes sur de l’oxymorique mais ce n’est pas le seul atout de la formation. Il faut également compter avec le chant énormissime de Markus Saar (également batteur) qui maîtrise tous les registres du death : growl, grunt strident ou grave, pig squeal, inhale scream aussi j’ai l’impression, cet homme possède un organe fait pour ça, avec un timbre bien épais qui s’accorde pleinement aux ambiances dégueulasses que tend à développer le LP. Il faut dire que pour conter de petites historiettes telles que « Gigantic Dildo Constructed from Putrid Human Body parts Stolen from a Local Cemetery », il ne vaut mieux pas chanter comme Daffy Duck si l’on tient à rester crédible.

Il va sans dire que des disques de ce tonneau-là, on en a tous déjà écoutés, les Estoniens n’ont rien inventé c’est évident. Mais comment rester insensible à un tel imaginaire, qu’il soit visuel (les pochettes des deux démos « Promo 2014 », « Promo 2017 », le single « Human Feces Collector », sont particulièrement marquantes) ou langagier (« Fat Ladies Use Your Anorexic Body as a Dildo to Perform Vaginal Penetration on Each Other While You Suffocate and Cramp in Their Pussies to Make for a Better Enjoyment »), moi ça me laisse rêveur. De plus, l’air de rien, les musiciens sont de sacrés techniciens, le vomi sonore étant finalement assez propre avec un bon équilibre entre une production poisseuse et tout de même la volonté de conserver de la lisibilité au niveau des riffs, dans les complexités rythmiques, etc. Et, in fine, c’est peut-être cela qui emporte mon adhésion. En effet, au-delà de l’aspect outrancier qui, c’est vrai, confère à l’auditeur une petite satisfaction d’ordre moral mais également la crainte de voir la police informatique tambouriner à sa porte, l’album reste objectivement très bon dans sa catégorie extrêmement restreinte. Cela dit, étant donné que celui qui me semble être ici la pièce maîtresse (le batteur-chanteur Markus Saar) a depuis quitté la formation pour se consacrer à ses autres projets (BAALSEBUB, GOATSMEGMA, OCTOPURATH), nous pouvons craindre que le futur d’HYMENOTOMY soit compromis, même si son remplaçant Are Kangus n’a pas l’air d’être un manche… J’ai hâte d’avoir la réponse !

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Hymenotomy
Brutal Slam Death Metal
2015 - New Standard Elite
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs :   -
Webzines :   -

plus d'infos sur
Hymenotomy
Hymenotomy
Brutal Slam Death Metal - 2014 - Estonie
  

formats
tracklist
01.   Infected Penis Coprophiliac Deep Anal Penetration  (02:37)
02.   Gigantic Dildo Constructed from Putrid Human Body Parts Stolen from a Local Cemetery  (02:30)
03.   Some Necrophiles Having Sex with Naked Autopsied Bodies in the Morgue  (02:53)
04.   Romantic Rape Fantasy About Pegging Your Grandfather with a Strap-on Knife Dildo  (02:37)
05.   Human Feces Collector  (02:08)
06.   Stealing a Young Sexy Goat from an Angry Farmer in Order to Have Sex with It While Unexpected Farmer Dismembers Your Body with a Blunt Machete  (02:22)
07.   Orgasm Achieved by Disemboweling Pregnant Women and Inserting Decapitated Fetuses into Hairy Anus  (02:25)
08.   Erected Phallus Gets Fingered by Two Fat Horny Whores  (02:11)
09.   Shitting the Rotten Entrails and Wormed Organs in a Public Bathroom  (02:44)

Durée : 22:27

line up
parution
18 Décembre 2015

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