Nydvind - Tetramental II - Telluria
Chronique
Nydvind Tetramental II - Telluria
En 2018 j’ai fait la chronique du précédent NYDVIND et je concluais en disant « Au revoir et on se retrouve en 2026 » parce que les Français nous ont habitués à beaucoup espacer leurs sorties. Un premier album en 2003, un second en 2010, le troisième en 2018… C’est donc entre 7 et 8 années qui séparent leurs opus et j’avais tablé sur l’attente « longue » pour le quatrième. Raté, il arrive une année plus tôt… Tant mieux !
Et il s’en est passé des choses depuis 2018. Une crise sanitaire, des conflits qui ont explosé dans le monde, l’utilisation de l’intelligence artificielle à plus grande échelle, Macron président… Ah non tiens, il l’était déjà lorsque Tetramental I - Seas of Oblivion est paru… Changeons alors pour : « la valse des premiers ministres »… Mais tous ces événements n’affectent pas NYDVIND, qui est un groupe bloqué dans son monde et dans une temporalité différente. Cela n’empêche pas quelques évolutions dans le line-up et c’est surtout le départ en 2020 du batteur Eric Tabourier qui est à signaler. On l’a connu pour son jeu dans PENUMBRA dans les années 90, puis TEMPLE OF BAAL et SEIDE par la suite mais il semble désormais se consacrer à OCTAVUS LUPUS. Il a été remplacé par Charlie Videau de BELORE, mais lui aussi semble, à l’heure de la sortie de l’album, ne plus être un acolyte des deux bourlingueurs Richard Loudin et Nesh. Ils sont donc les deux survivants, épaulés par Geoffroy Lacarrière, guitariste membre depuis 2020.
Les années passent et NYDVIND revient toquer à notre porte pour nous montrer qu’il sait toujours faire le travail, proposer des compositions dans l’esprit et avec les ambiances du début des années 2000, comme HIMINBJORG l’an dernier et comme BELENOS dans quelques mois. Les points communs entre ces trois formations hexagonales sont assez nombreux d’ailleurs : les ambiances, les thématiques, la recette musicale. Mais chacun d’eux se démarquent des autres. Alors si NYDVIND aussi fait appel à des passages folk, il utilise des chœurs et des déclamations qui lui sont propres, et puis il n’hésite pas à dévoiler des influences doom, aussi bien dans les vocaux que dans le rythme de ses compositions.
En ce qui concerne les thématiques, NYDVIND s’est lancé dans une tétralogie basée sur les 4 éléments et débutée sur l’album précédent avec l’eau. Celui-ci est centré sur la terre. Il se compose de 6 compositions qui font entre 6 et 10 minutes pour un total de 48 minutes. Elles se valent toutes, ayant chacune leurs moments de plaisir. « Telluria » bénéficie de mélodies simples et accrocheuses ainsi que d’un très bon changement de rythme sur ses trois dernières minutes, montrant le visage que l’on préfère du groupe : le folk léger et les timbres clairs qui entonnent des chœurs. « Thanetian Sublimity » fait se répondre un chant torturé et un chant semi-parlé et crée une très bonne tension surmontée par des riffs heavy.
NYDVIND opère alors un très bon retour, qui m’a d’ailleurs plus convaincu que le précédent. Je pense que c’est aussi parce que celui sur la mer était très long, dépassant l’heure de jeu… Bon, alors on se retrouve quand la prochaine fois ? En 2031 ? J’avais eu une année de retard sur ma prévision, je vais peut-être être en avance cette fois-ci…
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