Nos amis belges de
GORE FORCE 5 n’ont pas traîné pour donner une suite à leur premier LP
« At Full Force » (2024) puisqu’ils nous reviennent en ce début d’année avec leur quatrième EP «
Tails from the Deep » seulement composé de trois morceaux. Bon, déjà, cela peut sembler bien maigre, surtout si l’on met ce nombre au regard de sa rachitique durée : à peine plus de sept minutes. Certes, la taille ne compte pas mais il y a quand même des moments où cela devient handicapant, surtout lorsque la sortie ne contient en fait qu’une seule nouveauté, à savoir l’ouverture « Jacques : the Fornication Crustacean ». En effet, « Grinding Nemo » est extrait de «
Metally Challenged » (2017) et « The Doryhole » du LP de l’année passée. Par conséquent, je ne suis guère enclin à trop me fouler la rate pour en parler, d’autant que le contenu de cet article risque d’être un
bis repetita de ce que j’avais pu écrire en novembre dernier. Évidemment, puisque le contenu musical est strictement le même : un
death metal de fête foraine, pensé pour se jeter des ballons et des bouées de plage aux formes bizarres, déconner entre potes et ne rien glander à part siffler des cannettes au soleil.
Alors il est vrai que la nouvelle composition est vraiment pas mal fichue dans son bikini bien moulax, elle augure certainement des titres intéressants pour le prochain long-format mais ici, prise isolément, je ne vais pas non plus la faire tourner en boucle. Efficace comme du
BRUTAL SPHINCTER en moins bêta, j’y entends également moins les flatulences
brutal death / grind death présentes sur l’album, ce qui laisse à penser que les Belges sont en train de muscler leur personnalité. Cependant, quand bien même les deux autres chansons ont été réenregistrées pour l’occasion, cela ne change rien à la dèche artistique de cette sortie qui sent un peu trop le remplissage ou l’occupation de terrain pour une formation qui n’en est encore qu’à ses débuts.
Bien sûr, je ne pense pas à mal : du boulot a été fourni, le nouveau titre est vraiment
cool, les deux autres prennent un bon coup de
boost grâce au chiffon dépoussiérant, je ne peux néanmoins m’empêcher de m’interroger sur la pertinence de cet EP, j’espère que la suite sera donc d’un autre acabit car même s’il y avait l’envie de se marrer un coup autour du concept de La Petite Sirène (la pochette, le nom des morceaux), j’aurais évidemment largement préféré du neuf, voire un simple
single avec « Jacques : the Fornication Crustacean » accompagné d’une version
live en face B… Allez, un demi-point par titre.
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