Spiritwood - The Apparition of Horns
Chronique
Spiritwood The Apparition of Horns
J’avais un très mauvais souvenir de ce groupe finlandais. J’avais trouvé son deuxième album de 2018 sans grand intéret, et je n’avais donc pas eu le courage d’écouter ses sorties suivantes. Seulement, il faut savoir pardonner, et surtout croire aux capacités de tous de progresser. Alors là, en 2025, j’ai profité de la sortie du 6ème album pour redonner une chance à SPIRITWOOD. Eh bien, j’ai eu tort, c’est encore pire qu’avant...
Cela s’entend tout de suite, cela s’entend tout du long, cela s’entend même en se bouchant les oreilles, mais SPIRITWOOD est un projet solo. Il est tenu par un Mr. Spiritwood dont la plus grande qualité est de n’avoir peur de rien... Il est malheureusement très mauvais en tout, mais cela ne le fait pas reculer et il reste confiant envers ce qu’il compose. Tant mieux pour lui, mais tant pis pour nous, parce que c’est véritablement calamiteux, et sur tous les aspects...
Je ne sais même pas par où commencer, mais je ne trouve rien à sauver. Pourtant je ne fais pas partie des gens extrêmement sévères, et il y a toujours une qualité qui normalement parvient à me rendre indulgent et à mettre au minimul la moyenne. Ce n’est pas le cas ici. Déjà, notre homme n’est pas un musicien. Il s’occupe de tous les instruments tant bien que mal, n’étant ni un spécialiste de la guitare, de la basse, de la batterie ni même du chant. Il parvient juste à créer des mélodies, mais constamment bancales et sans véritable talent. Ce genre de projet peut habituellement être sauvé de deux façons : par une identité très prononcée ou par des ambiances réussies.
L’identité n’est pas au rendez-vous. La musique est du black metal raw et froid au rythme soutenu sur lequel des vocaux crachent plus lentement. Des claviers sont ajoutés au loin, en fond. Ce n’est pas nouveau. Les ambiances non plus ne fonctionnent pas. Elles auraient pu être angoissantes ou stressantes ou encore nous torturer l’esprit, par exemple comme y parvenait STRIBORG, mais au final seules nos oreilles sont torturées et aucun élément ne vient provoquer quelque sentiement ou sensation.
SPIRITWOOD, c’est terriblement vide finalement. Mal exécuté et vide... Sans personnalité et mal exécuté. Manquant d’ambiances et sans personnalité... Au secours.
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
1 COMMENTAIRE(S)
citer | Oh je m'attendais à bien pire :-) C'est vrai que ce n'est pas jojo, notamment ce chant tout bizarre qui me fait penser à celui Tilo Wolff dans Snakeskin (un projet parallèle à Lacrimosa). |
AJOUTER UN COMMENTAIRE
1 COMMENTAIRE(S)
30/05/2025 16:30