Old Man's Child - In Defiance Of Existence
Chronique
Old Man's Child In Defiance Of Existence
Quand j’entendais toutes les critiques que l’on pouvait dire sur Old Man’s Child, on ne peut pas dire que ce groupe donne envie qu’on l’écoute (et l’écoute d’albums tels que Ill-natured corrobore ces critiques). Cependant je voulais me faire mon propre avis et c’est à la sortie de ce déjà cinquième album que je me penche sur le cas de la bande à Galder. Rien que l’écoute du premier titre m’incita à acheter l’album, chose que je suis loin de regretter après aujourd’hui une bonne grosse centaine d’écoute…
In Defience Of Existence est loin d’être un album original… mais le black metal symphonique « grand public » pratiqué ici est fait avec une tel maîtrise, une telle intensité un tel sens de la mélodie qu’on ne peux que s’incliner. On est ici stylistiquement assez proche de Dimmu Borgir période Puritanical Euphoric Misanthropia, en moins grandiose, tout de même. C’est Nicholas qui est derrière les fûts, inutile de préciser que ça tabasse bien comme il faut. Les guitares sont surtout là pour tenir la rythmique, parfois quelque lead et soli pour soutenir les mélodies de claviers. Le tout est très accrocheur, très efficace…
Les rythmiques varient beaucoup, allant des blasts aux rythmiques thrash en passant par le mid tempo. L’album est assez court, moins de 40 minutes, les structures sont très simple et à peu près les même sur tous les titres.
La plupart du temps très sombre et malsaine (Felonies Of The Chrisitan Art –putain de solo, Black Seeds On Virgin Soil, le morceau-titre), l’album sais également se gorger d’ambiances plus claires et aérienne, comme sur les deux monstres de Agony Of The Fallen Grace (quel refrain !...) et The Underworld Domain (précédé d’un interlude très folk et très sympa).
On a donc là un album pas révolutionnaire, mais peut-être le meilleur de la disco d’Old Man’s Child avec Revelation 666 ; In Defiance sais aussi bien se faire accrocheur et glauque que planant et super mélodique.
Au final In Defience Of Existance est un bon album, mais à reserver aux inconditionnels du black symphonique, à moins de l’acheter au bon moment et dans les bonnes circonstances.
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4 COMMENTAIRE(S)
citer | J'ai toujours trouvé que ce disque avait une vrai personnalité, derrière cette façade de Dimmu Borgir du pauvre qu'on lui à toujours attribué. Pour tout dire, contrairement à bien des albums de Black Sympho, j'y retrouve une vrai vibe BM. Mais encore une fois, il s'agit juste d'une question de ressenti, et c'est donc subjectif. |
citer | Nick Barker est juste l'un des batteurs les plus talentueux, original et bourré de feeling que j'ai pu entendre en metal extrême avec Fotis Benardo ou encore Martin Lopez pour ne citer qu'eux. |
citer | D'accord avec Chris, album purement studio qui est un peu trop propre pour être très intéressant. Perso je trouve la voix absolument insupportable. Les mélodies sont pas mal mais pas très accrocheuses non plus. OMC est plutôt un truc expérimental, un petit plaisir de Galder, mais ça ne va pas plus loin, ça reste très très face (mais c'est le cas pour tous les albums, pas celui-ci en particulier).
MAIS (il y a un mais, et de taille), on a droit à Barker à la batterie, et alors là les enfants, ça justifie l'écoute de l'album, et la ré-écoute, et la ré-ré-écoute. A l'aise à tous les tempos, il nous balance des innovations musicales à chaque seconde, et arrive à faire de la brutalité quelque chose de musicalement génial, ce qui est loin d'être évident pour la majorité des machines à cogner du métal "extrême", qui travaillent la musculation + que leur jeu. Il suffit d'écouter l'intro de "Black seeds on virgin soil" pour se prendre une bonne grosse claque dans la tête : le jeu de cymbales est juste incroyable, impossible à retranscrire, allié à quelques passages de toms et de double dosés à la perfection... et c'est comme ça tout le long du CD.
Donc OMC est un "groupe" inutile, secondaire, mais cet album en particulier se démarque des autres grâce aux parties de batterie magistrales, à écouter avec un bon casque et beaucoup d'humilité ! |
citer | du black super aseptisé, sans vraiment d'émotions trouve-je... pour les fans en manque de Dimmu Borgir, sinon passez votre chemin! |
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4 COMMENTAIRE(S)
05/04/2021 18:09
20/04/2011 11:58
20/04/2011 11:35
MAIS (il y a un mais, et de taille), on a droit à Barker à la batterie, et alors là les enfants, ça justifie l'écoute de l'album, et la ré-écoute, et la ré-ré-écoute. A l'aise à tous les tempos, il nous balance des innovations musicales à chaque seconde, et arrive à faire de la brutalité quelque chose de musicalement génial, ce qui est loin d'être évident pour la majorité des machines à cogner du métal "extrême", qui travaillent la musculation + que leur jeu. Il suffit d'écouter l'intro de "Black seeds on virgin soil" pour se prendre une bonne grosse claque dans la tête : le jeu de cymbales est juste incroyable, impossible à retranscrire, allié à quelques passages de toms et de double dosés à la perfection... et c'est comme ça tout le long du CD.
Donc OMC est un "groupe" inutile, secondaire, mais cet album en particulier se démarque des autres grâce aux parties de batterie magistrales, à écouter avec un bon casque et beaucoup d'humilité !
30/12/2005 22:08