chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Dead Man In Reno - Dead Man In Reno

Chronique

Dead Man In Reno Dead Man In Reno
C'est pas pour me tirer une balle dans le pied (j'aime pas, ça fait mal), mais je vous aurais à peu près tout dit quand je vous aurai affirmé que le premier album de Dead Man In Reno aurait fait un excellent second album d'As I Lay Dying. Maintenant ceux qui voient de quoi je parle peuvent aller sur le site MySpace du groupe pour se faire une idée de la musique de ce quintet à double six-cordes, nouveau venu sur la scène.

Revenons en arrière. Dead Man In Reno ne vient pas, comme son nom l'indique, de Reno (la plus grande des petites villes des Etats-Unis, spécialisée dans les divorces et la chasse au Puma des montagnes) mais de Tuscaloosa (connu pour pas grand-chose à part son ragoût de castor à la liqueur de gland de chêne, plat absolument dégueulasse, mais qu'est ce qu'on ferait pas pour avoir une spécialité régionale pour passer au journal lepeniste de Jean-Pierre Pernaud). Selon leur bio, le groupe fait partie de ceux qui ont réussi à se construire une base de fans sur MySpace (traduction : ensemble de groupies en chaleur qui s'habillent en Gucci et portent des Ray-Ban en guise de serre-tête.) et ils livrent ici leur première galette sous la férule artistique de Jamie King, déjà connu pour avoir enregistré Between The Buried And Me. Autant dire qu'on n'a pas affaire ici à un manchot de la table de mixage ou à un handicapé du rack d'effets.

De fait, DMIR délivre ici un métalcore puissant, aux accents As i Lay Dyingien, mais en beaucoup moins mélodique sur le chant. Ce dernier est plus abrasif que de l'acide fluorosulfurique, et n'a pas été sans me rappeler celui de Jacob Bannon de Converge, en beaucoup moins fatigant pour mes petits tympans (de chemises). On navigue donc agréablement sur des eaux déjà empruntées, à coups de gros martelages martiaux de double et d'envolées de guitares suivis de plombage plus intensifs que celui d'un dealer de shit par des flics ou que celui d'un flic par des dealers de coke (les dealers de shit ne peuvent pas tirer, ils rigolent tout le temps et visent à côté.)

A côté de cette base sommes toutes classique, DMIR a eu la bonne idée d'assaisonner ce cocktail explosif par des petits interludes ("Given a Season of Sun") ou des parties chantées ou acoustiques au sein même des morceaux ("The Devil Made Him Do It", et dans "Cursed" il fallait oser la partie piano/cordes, qui est superbe), ce qui évite une certaine linéarité. Un bon point pour eux, Dead Man In Reno a fait un album de 43 minutes, évitant par la même la redondance et le remplissage souvent inhérent au genre.

Bref, vous l'aurez compris, on n'a pas la révélation metalcore de l'année, mais un album de genre tout ce qu'il y a de plus honnête, énergique, qui possède ça et là quelques touches d'originalités, assez pour mériter plus qu'une écoute, et un suivi rapproché de l'évolution du groupe.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Mitch citer
Mitch
08/09/2006 21:41
Vé me pencher dessus tiens (pas mal le son)! Sourire
$am citer
$am
04/09/2006 19:14
note: 7.5/10
C'est déjà sorti et ya du son sur leur page myspace :
www.myspace.com/deadmaninreno

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Dead Man In Reno
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  6.25/10
Webzines : (22)  6.44/10

plus d'infos sur
Dead Man In Reno
Dead Man In Reno
Metalcore - Etats-Unis
  

vidéos
From Here I Can See the Shore
From Here I Can See the Shore
Dead Man In Reno

Extrait de "Dead Man In Reno"
  

tracklist
01.   To Attain Everything
02.   From Here I Can See the Shore
03.   She's Tugging on My Heartstrings
04.   Given a Season of Sun
05.   Goodbye Tommorow, Hello Dead Letters
06.   Devil Made Him Do It
07.   He Said, She Said
08.   Cursed
09.   Even in My Dreams
10.   Lovestainedrazorblades

line up
Essayez aussi
Echoes of Nihil
Echoes of Nihil
Nothing to Hold On (EP)

2023 - Indépendant
  
Maroon
Maroon
Endorsed By Hate

2004 - Alveran Records
  
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Antigone

2004 - Century Media Records
  
Protogonos
Protogonos
Silent Oppressor

2022 - Indépendant
  
Cannae
Cannae
Gold Becomes Sacrifice

2005 - Prosthetic Records
  

Khold
Du dømmes til død
Lire la chronique
Chloroma
Chloroma (EP)
Lire la chronique
Chain Whip
Call Of The Knife
Lire la chronique
Sacrofuck
Świ​ę​ta Krew
Lire la chronique
Profanation
Skull Crushing Violence (EP)
Lire la chronique
Slimelord
Chytridiomycosis Relinquished
Lire la chronique
Carnal Savagery
Into The Abysmal Void
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Redstone
Immortal (EP)
Lire la chronique
Etoile Filante
Mare Tranquillitatis
Lire la chronique
Order of Nosferat
The Absence of Grace
Lire la chronique
Hargne
Le chant du coq
Lire la chronique
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dripping Decay
Festering Grotesqueries
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
RüYYn
Chapter II: The Flames, The...
Lire la chronique
Teitanblood
Seven Chalices
Lire la chronique
Blood Red Throne
Nonagon
Lire la chronique
Severoth
By the Way of Light (Шляхом...
Lire la chronique
Mathilde
32 décembre
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Fleshwater
We're Not Here To Be Loved
Lire la chronique
Houwitser
Sentinel Beast
Lire la chronique
Chapel Of Disease
Echoes Of Light
Lire la chronique
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
A Somber Funeral
Summertime Sorrow
Lire la chronique
Purulency
Transcendent Unveiling Of D...
Lire la chronique
Panzerchrist
All Witches Shall Burn (EP)
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
Ost
Œuvres Mortes (Démo)
Lire la chronique