chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
243 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Trepalium - Through The Absurd

Chronique

Trepalium Through The Absurd
Eurêka, je crois que je le tiens! J'ai trouvé en quoi réside le secret de la personnalité de Trepalium, et ça tient en 6 lettres: les PCPTRC.

« - Les quoi ? »
Les PCPTRC, ou Passages Chaloupés Parcourus de Tressaillements Rythmiques Convulsifs. Lors de mes écoutes attentives de ce premier album des Trep', cet acronyme s'est retrouvé maintes fois griffonné dans mon calepin, pour marquer chacun de ces passages si typiques où le groupe part dans un trip mid-tempo cadencé et über-groovy, rehaussé de spasmodiques coups de machettes guitaristiques.

« - On t'a jamais dit qu'une chronique pouvait avoir un début, un milieu et une fin ? »
Mouais, c'est vrai, stop: je suis un peu parti n'importe comment là! Dans l'enthousiasme débridé du Newton qui se prend une pomme sur le coin de la tête, j'en ai oublié de faire le minimum vital de présentations. Reprenons donc depuis le début: Trepalium est un groupe, issu du collectif Klonosphère, qui s'est retrouvé avec son premier album, "Through the Absurd", propulsé au sein de la famille Holy Records, où il est allé grandir les rangs des cousins furieux aux côtés de Natron et consorts plutôt que celle des calmes tantines Hantaoma & co. A sa sortie, de par son groove, son sens du rythme et sa modernité, faute de mieux, le groupe a été souvent comparé à Gojira … Mais c'était vraiment faute de mieux (et puis aussi la faute à un featuring de Joe Duplantier sur « Savage ») tant le groupe s'est déjà forgé une personnalité propre et forte dès ce premier opus.

« - Attends, ' nous dis pas que c'est un album révolutionnaire quand même ! »
C'est vrai que sur ce premier jet, les super trouvailles et les poussées d'émancipations stylistiques sont mélangées à pas mal de plans plus classiques, avec souvent un (bon) arrière-goût de Cannibal Corpse période « Gallery of Suicide » / « Bloodthirst », comme le montrent le début de « Paranoïd », le passage à 0:57 sur « Through the Absurd », le plan à 2:20 sur « Backstabber », le début de « Pain's threshold » …
Mais ce qui ressort le plus sur "Through The Absurd", c'est la diversité des plans: on est loin de l'album monolithique et chiant où ça blaste sans discontinuer. L'album propose beaucoup de passages catchy, de feeling, et surtout de groove ... Et des PCPTRC, si si, j'y tiens. Que ce soit au cours de mosh parts dévastateurs (Pan, à 2:24 dans "Pain's threshold"! Vlan, à 0:32, puis à 1:01 sur « Worst »! Bam, à 2:58 sur « Paranoïd ! …) ou lors de moments moins mamouthesques (le fantastique début de « Necropolis »; « Filthy Carcass » - où le groupe nous démontre bien ce qu'est son style en faisant évoluer un plan syncopé très classique - débuté à 2:08 - vers une variante 100% Trepalium's PCPTRC, à 2:27 au compteur; le superbe début de « Savage » …), le groupe y déploie une puissance de feu terrible, jouant sur la partie reptilienne du cerveau pour réveiller en nous les pulsions ancestrales d'hommes (et de femmes hein ...) des cavernes se déhanchant à la lune au cours de danses de guerre tribales.

« - Ca a l'air tentant présenté comme ça … D'autres infos peut-être ? »
Pour porter à bout de bras un death metal aussi violemment groovy, vous penserez peut-être qu'il est nécessaire d'avoir une batterie mouvante toujours à l'affût, une basse qui ronfle et sautille, et des guitares qui martèlent sans relâche … Et vous aurez bien raison! Côté chant, pas de fantaisie à signaler: on est sur du growl classique, clair et compréhensible, avec de rares petites échappées black (un poil sur « Martyr », un brin sur « Worst »).

La faiblesse de cet album, c'est que les nombreuses pépites death swinguesques sont parfois gâchées par un enrobage comparativement un peu trop générique, voire faiblard. A cet égard, « Necropolis » - qui donne lieu à une vidéo live sur le digipack -, en est un bon exemple, démarrant sur un plan dément, recélant un autre passage vraiment bon (à 0:49), mais le reste du temps restant engoncé dans un classicisme trop peu tripant. Deuxième faiblesse: si on trouve ici beaucoup de passages déments, on ne peut par contre pas prétendre trouver de gros hits imparables de A à Z, comme le groupe nous en concoctera plus tard sur « Alchemik Clockwork of Disorder ». Pourtant, cela n'empêche pas qu'on tape souvent du pied tout du long de l'album, et on décernera quand même à "Paranoïd" et "Worst" le titre de morceaux-phare de l'album.

Bref, si vous avez craqué sur le 2e album des Trep' - et de manière générale si vous aimez les mosh parts de folie, les lames de fond groovy, et le death "snap your fingers" -, ne négligez pas ce premier album qui est bien loin de n'être qu'un brouillon mal dégrossi !

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

citer
Globox666
23/12/2007 22:59
j'ai adoré le 2nd mais celui-là j'accroche pas du tout
citer
Alexis
23/12/2007 17:45
Excellent album ! 8.5

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Trepalium
Groovy Death Metal
2004 - Holy Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (6)  7.75/10
Webzines : (13)  6.62/10

plus d'infos sur
Trepalium
Trepalium
Groovy Death Metal - 2001 † 2024 - France
  

tracklist
01.   Paranoïd
02.   Martyr
03.   Necropolis
04.   Through The Absurd
05.   The Worst
06.   Filthy Carcass
07.   Backstabber
08.   Machine
09.   Savage
10.   Escape To Death
11.   Pain's Threshold
12.   Coalesce To Suffer
13.   Salvation

Durée : 43:32

line up
voir aussi
Trepalium
Trepalium
XIII

2009 - Season Of Mist
  
Trepalium
Trepalium
Alchemik Clockwork Of Disorder

2006 - Holy Records
  

Essayez aussi
Benighted
Benighted
Asylum Cave

2011 - Season Of Mist
  
Mucopus
Mucopus
Mulch?!?

2005 - Amputated Vein Records
  
Resection
Resection
Zenith

2006 - Unmatched Brutality
  
Stabwound
Stabwound
III - Ritual (EP)

2013 - Autoproduction
  
Benighted
Benighted
Carnivore Sublime

2014 - Season Of Mist
  

Einsatzgruppen
Shattering the Throne of Re...
Lire la chronique
Mordred
Fool's Game
Lire la chronique
Fange
Purulences
Lire la chronique
Owls
Une toile de plus à brûler ...
Lire la chronique
Abscess
Tormented
Lire la chronique
Gatinaicticut Metal Fest 2025
Bleedskin + Corrosive Eleme...
Lire le live report
Anthropic / Consuming Misery / Morgue Terror
Sickening Slabs of Brutalit...
Lire la chronique
Warfield
With The Old Breed
Lire la chronique
Sylvanshine
The Offering
Lire la chronique
Bludgeoned By Deformity
Epoch Of Immorality (EP)
Lire la chronique
Lik
Necro
Lire la chronique
Morpain
Mastery Of Chaos (EP)
Lire la chronique
Gridiron
Poetry From Pain
Lire la chronique
Darkenhöld
Le Fléau Du Rocher
Lire la chronique
Velvet Cross
Blood Consumer (EP)
Lire la chronique
We Hold the Truth
Attente Éternelle (EP)
Lire la chronique
Phrenelith
Ashen Womb
Lire la chronique
Stress Test
Stress Test
Lire la chronique
Canonisation of the Foul Spirit / Desekration Campaign 2025
Hell Militia + Hexekration ...
Lire le live report
Embrional
Tendencies For Self-Destruc...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Juin 2025
Jouer à la Photo mystère
Nachtfalke
Winterwitch
Lire la chronique
Unreal Overflows
Slaves of the Inhuman Futur...
Lire la chronique
Mindkiller
Technocratic War Machine (EP)
Lire la chronique
Sombretour
To Any World Beyond the Tomb
Lire la chronique
Execution
Camisole
Lire la chronique
Entretien avec Endless Agony
Lire le podcast
Goats Of Doom
Inri
Lire la chronique
Red Dead
Paths Across the Graves
Lire la chronique
Turnstile
Never Enough
Lire la chronique