Helloween - Keeper Of The Seven Keys : The Legacy
Chronique
Helloween Keeper Of The Seven Keys : The Legacy
Keeper Of The Seven Keys. Lorsque le gang des citrouilles annonce son intention de donner une suite, presque 20 ans plus tard, aux deux premiers volets, les nostalgiques des premiers Keepers se prennent à rêver. Qui dit "Keeper" dit forcément Michael Kiske derrière le micro ! Non ? Non. Andi Deris toujours fidèle au poste, on se dit alors qu'avec son sous titre copyright bay area, on va retrouver le HELLOWEEN bien speed et incisif du premier album, avec ses leads éclair et ses riffs à la "Kill'em All". Que nenni. Bah pourquoi un nouveau KOTSK alors ? Parce que ce 11ème album est un chef d'oeuvre absolu ? Parce que tant qu'à donner dans l'esthétique fantasy ringarde, autant faire une trilogie ? Parce qu'ils n'ont honte de rien ? Mon confrère laitier me souffle à l'oreille qu'un KOTSK, ça vendra toujours plus qu'une pauvre sardine aux prises avec une fausse blonde
("Pink Bubbles Go Ape") ou qu'un stupide candidat au civet du dimanche midi (le lapin synthétique de
"Rabbit Don't Come Easy", pas Cglaume). Sacré Von. "Keeper 3", la revanche du compte en banque ? Allons donc.
L'inspiration en vacances, le Weiki crew nous livre une suite de morceaux pour le moins inégale, bizarrement étalée sur deux disques histoire, sans doute, de donner un peu d'envergure à la chose. La note d'intention semble s'être limitée à placer un titre à rallonge en tête de gondole avant d'assurer le quota de speederies habituelles ("Born On Judgement Day", "My Life For One More Day"), de titres funs ("Mrs. God", "Get It Up") et la ballade de service ("Light The Universe", feat Candice Night de BLACKMORE'S NIGHT). Evidemment, ni l'agréable "The King For A 1000 Years" (13 minutes au compteur) ni la plus dispensable "Occasion Avenue" ne font de l'ombre "Halloween", qui reste la référence incontournable en matière de morceau épique. Le démarrage en douceur de "The King" est à l'image d'un album qui ne décolle jamais vraiment, plombé par un faux rythme et l'absence de titres porteurs. Oh, il y a bien l'énergique "The Invisible Man", signée par un Sasha Gerstner volontaire, et l'hilarante "Mrs. God" du père Deris, pour raviver le souvenir du sommet de bêtise de "Rise And Fall". Et en fin de programme, on retrouve enfin le HELLOWEEN que l'on aime avec la conquérante "My Life For One More Day", au feeling assez proche de celui de "The Dark Ride".
Mais si "Born On Judgement Day", "Pleasure Drone" et "Silent Rain" sont passables, la suite prend des allures de chemin de croix au pays des B-sides. Sans réel intérêt, "Come Alive" et "Shade In The Shadow" sont à peine sauvées par la roublardise d'Andi Deris, rarement à court de refrains killers. Mais le talentueux chanteur ne pourra rien pour les nullissimes "Get It Up" et "Do You Know What You Are Fighting For", toutes deux signées par un Weiki aux abonnés absents. Vu le niveau affiché, on tremble à l'avance à l'idée d'entendre les bonus tracks japonais ! Le résultat final, d'une durée franchement déraisonnable de presque 80 minutes, incite donc à faire des coupes sèches pour compiler le meilleur (façon de parler bien sûr) de ce KOTSK 3, qui voit Danny Löble (ex RAWHEAD REXX) faire ses débuts derrière le kit. Un batteur solide, carré, efficace, qui n'a aucun mal à faire oublier le besogneux Uli Kusch. Voilà au moins une bonne nouvelle.
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
6 COMMENTAIRE(S)
citer | c'est un peu poussif... pour faire un double CD avec sur chacun d'eux des chansons longues, faut etre bien inspiré! c'est pas le cas... y'a des bons titres (occasion avenue) mais on s'ennuie vite...
Pis fallait oser donner ce nom à un album... ils espérait que les fans old school reviendrait vers eux!!?!?!?! Andi Deris est bien loin d'un Kiske des grandes heures poussé par le grand Kai Hansen |
citer | je suis content ede pas être le seul à le trouver vraiment bof cet album...
il vaut pas le titre de KotSK |
citer | "Thomas Johansson a écrit : Mon confrère laitier me souffle à l'oreille qu'un KOTSK, ça vendra toujours plus qu'une pauvre sardine aux prises avec une fausse blonde ("Pink Bubbles Go Ape" ou qu'un stupide candidat au civet du dimanche midi (le lapin synthétique de "Rabbit Don't Come Easy", pas Cglaume). Sacré Von.
T'as bien résumé la situation !
Très honnêtement, ce que j'ai entendu de cet album m'a laissé de marbre. Hormis les titres "Mrs God" (bien rigolo) et "Light The Universe" (tous deux présents en clips sur l'excellent DVD Live On 3 Continents) qui ne sont pas trop mal, je n'ai rien entendu qui vaille le coup sur cet album. Il faut dire que je ne peux pas supporter le jeu de Gerstner...
Bon, ceci dit, ça reste un excellent groupe en live (grâce aux classiques), et le petit nouveau Gambling With The Devil est à mes yeux bien pire que ce KOTSK III. |
citer | just gnu it a écrit : je suis entièrement d'accord avec ta chronique, quoique moins sévère ou sententieux sur certains titres. Je trouve que les compo' proposées par le petit nouveau (gerstner) sont parmis les plus intéressantes (invisible man, pleasure drone). Les deux autres temps forts sont pour moi en tout début (King for 1000 years) et en toute fin (my life gnagnagna avec ses paroles au summum du cliché heavy :hail . Le reste me fait également bander plus ou moins mou.
J'étais resté sur une bonne impression à l'époque mais en le réécoutant, je suis limite fait chier par moments. Il est quand même bien mou du genou ce Keeper, surtout comparé à "Gambling" et "Rabbit". 6,5 parce que j'étais mal luné, sinon en temps normal j'aurai mis 7 comme toi.
|
citer | Citation : un stupide candidat au civet du dimanche midi
je suis plutôt candidat à la levrette du samedi soir, il est vrai |
citer | je suis entièrement d'accord avec ta chronique, quoique moins sévère ou sententieux sur certains titres. Je trouve que les compo' proposées par le petit nouveau (gerstner) sont parmis les plus intéressantes (invisible man, pleasure drone). Les deux autres temps forts sont pour moi en tout début (King for 1000 years) et en toute fin (my life gnagnagna avec ses paroles au summum du cliché heavy :hail  . Le reste me fait également bander plus ou moins mou. |
AJOUTER UN COMMENTAIRE
6 COMMENTAIRE(S)
20/01/2011 12:25
Pis fallait oser donner ce nom à un album... ils espérait que les fans old school reviendrait vers eux!!?!?!?! Andi Deris est bien loin d'un Kiske des grandes heures poussé par le grand Kai Hansen
07/09/2008 13:21
il vaut pas le titre de KotSK
28/08/2008 13:22
T'as bien résumé la situation !
Très honnêtement, ce que j'ai entendu de cet album m'a laissé de marbre. Hormis les titres "Mrs God" (bien rigolo) et "Light The Universe" (tous deux présents en clips sur l'excellent DVD Live On 3 Continents) qui ne sont pas trop mal, je n'ai rien entendu qui vaille le coup sur cet album. Il faut dire que je ne peux pas supporter le jeu de Gerstner...
Bon, ceci dit, ça reste un excellent groupe en live (grâce aux classiques), et le petit nouveau Gambling With The Devil est à mes yeux bien pire que ce KOTSK III.
28/08/2008 08:15
J'étais resté sur une bonne impression à l'époque mais en le réécoutant, je suis limite fait chier par moments. Il est quand même bien mou du genou ce Keeper, surtout comparé à "Gambling" et "Rabbit". 6,5 parce que j'étais mal luné, sinon en temps normal j'aurai mis 7 comme toi.
27/08/2008 23:51
je suis plutôt candidat à la levrette du samedi soir, il est vrai
27/08/2008 23:26