chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
123 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Exmortem - Pestilence Empire

Chronique

Exmortem Pestilence Empire
A reprendre sur un thème connu:

« Thrasho thrasho mens ! I want to be..a Thrasho's man !! »

Sur thrashocore, vous le savez on est tous un peu gay. Passe encore la relation à peine dissimulée de Dead et Cglaume, basé sur une appréciation mutuelle et de longues soirées d'échanges de fluides corporelles et de débugages du site… Ne parlons pas non plus de $am, qui depuis son embauche à la rédaction de TETU n'a plus le temps de nous écrire la moindre chronique (reviens nous grande folle !)… Bref nous sommes un peu gay, c'est pas moi qui le dit, c'est le forum, et surtout certains drôles d'oiseaux qui viennent y voleter et faire tomber leur fiente sur certaines discussions pourtant sainement viriles à la base (et pourtant on n'y a pas parlé de Manowar j'vous le jure).

Et s'il y a bien quelque chose qui n'est pas gay dans le métal, c'est bien le métal extrême. (Non, ne me parlez pas de Gorgoroth). Je parle de DEATH METAL, le gros, le vrai, qui tache et qui fait kiffer de plaisir les jouvencelles que nous sommes. Et du coup, moi qui aurait adoré vous parler du « Pestilence Empire » d'Exmortem, je me retrouve un peu con (et oui encore !), car on m'a dit que je n'avais pas la légitimité d'en parler, je ne suis pas assez extrême il parait… Tant pis, je crie à la face du monde mon hétérosexualité, et on y go.

« Pestilence Empire » est un bloc, un monolithe de brutalité, que je rapprocherais du « Superior Massacre » de Myrkskog et plus indirectement du « World of Worms » de Zyklon. Vous connaissez la recette : un amas de riffs en tremolo pickings, soutenu par une batterie Kalachnikov constamment à fond sur la double, et qui blaste une minute 30 sur deux. Ne cherchez pas de solos, aussi courts soit-il, chez Exmortem on aligne les riffs sanguinolents, malsains, quelque part entre le death et le black, sans chercher la moindre subtilité. Les vocaux sont majoritairement hurlés, plus black que death d'ailleurs, et parfaitement intelligibles au passage. Niveau ambiances, on oscille entre le lourd et massif à la Morbid-Angel (« Pestifier » à 0:43, ensuite ça s'accélère nettement) et le « à fond pendant 3 minutes » purement brutal death-illistique (« Malus Invuctus »). Globalement, l'album vous met généralement au bout de 10 minutes une bonne claque, et j'apprécie son absence de pitié pour l'auditeur et de compromis musicaux : tout à fond, tout du long et bien fait pour ta gueule si ça fait mal. Malheureusement, son principal défaut est aussi son atout : aussi appréciable que soit 34 minutes de pilonnage intensifs, on décroche quand même assez vite, le style pratiqué étant commun à tous les titres. Les mid-tempos sont joués à fond la caisse, sur fond de double pédale à 220 BPM, et ne font pas respirer le morceau car on repart d'office vers un gros blast : pas de riff accrocheur à se mettre sous la dent pour contraster et apprécier d'autant mieux le blast qui répartirait ensuite ; d'où le rapprochement avec le second Myrkskog qui souffre du même handicap. Tous les titres se ressemblent donc, même si cela n'empêche pas d'apprécier quelques jouissifs passages de pure agression (le démarrage de « Funerary Sculpture » et « A Tyrants Hunger », « Pestifier » dans son ensemble le riff principal de « Ghastly Grotesque »). Son successeur, « Nihilistic Contentment» montrera un peu plus de recherche au niveau « dynamique », et ce n'est pas un mal. Cependant, pris en tant que simple défouloir, « Pestilence Empire » est le berceau de quelques riffs de tueurs et le remède rêvé pour vos migraines et maux de têtes.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

3 COMMENTAIRE(S)

Ander citer
Ander
17/06/2016 08:46
note: 5.5/10
Trop répétitif, et trop propre sur soi pour être vraiment marquant. Du sous Myrkskog sans folie et l'absence totale de soli est vraiment dommageable.

Le suivant semble d'un autre niveau, va falloir que je vérifie ça fissa.
cglaume citer
cglaume
01/12/2008 22:54
Je n'ai échangé aucun fluide corporel avec Dead d'abord: il n'avale pas une goutte d'alcool
von_yaourt citer
von_yaourt
01/12/2008 20:06
note: 6.5/10
Je serai un peu moins indulgent que toi : cet album n'est vraiment pas mal, même s'il s'avère effectivement répétitif.
Non, son véritable défaut, c'est sa production déjà saccagée à l'époque par l'abominable Tue Madsen, qui rend l'écoute vraiment pénible et irritante.
De loin la plus mauvaise réalisation des années 2000 de la part du groupe.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Exmortem
Brutal Death
2002 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  6/10
Webzines : (13)  6.79/10

plus d'infos sur
Exmortem
Exmortem
Death Metal - 1994 † 2010 - Danemark
  

tracklist
01.   Ghastly Grotesque
02.   Funerary Sculpture
03.   Pestifer
04.   Death Deceiver
05.   Malus Invictus
06.   Grand Dome Of Destruction
07.   Icecold Ugliness (Part 2)
08.   Gruesome Icons
09.   A Tyrants Hunger

line up
voir aussi
Exmortem
Exmortem
Funeral Phantoms

2008 - Mighty Music
  
Exmortem
Exmortem
Nihilistic Contentment

2005 - Earache Records
  

Essayez aussi
Anthropophagus Depravity
Anthropophagus Depravity
Demonic Paradise

2024 - Comatose Music
  
Goratory
Goratory
Sour Grapes

2020 - Everlasting Spew Records
  
Fecundation
Fecundation
Decomposition Of Existence

2018 - Coyote Records
  
Prion
Prion
Impressions

2008 - Comatose Music
  
Offending
Offending
Age Of Perversion

2012 - Deepsend Records
  

Doomsday
Never Known Peace
Lire la chronique
Putrid Offal
Obliterated Life
Lire la chronique
Catbreath
Slice 'Em All
Lire la chronique
Zxui Moskvha
Desecration Paradigm
Lire la chronique
This Gift Is A Curse
Heir
Lire la chronique
Deadguy
Screamin' With The Deadguy ...
Lire la chronique
No Sun Rises + Norkh + Soissons
Lire le live report
Cryptosis
Celestial Death
Lire la chronique
Absolute Elsetour - Europe 2025
Blood Incantation + Minami ...
Lire le live report
Harvey Milk
A Small Turn of Human Kindness
Lire la chronique
Hexekration Rites
Misanthropic Path Of Carnal...
Lire la chronique
Dysangelium
Exxekratus (EP)
Lire la chronique
Entretien avec Julien Helwin (IRON FLESH)
Lire le podcast
Yvonxhe
Inferiority Faith of Fabric...
Lire la chronique
Ǥứŕū
Revel in the End of the World
Lire la chronique
Ad Hominem
Totalitarian Black Metal
Lire la chronique
Souillé
L'odeur du mépris
Lire la chronique
Gusoh
花 (EP) (Hana)
Lire la chronique
Frozen Night #16
Ardente + Bataille + Limbes...
Lire le live report
Macabra
Etsaman
Lire la chronique
Darkthrone
Ravishing Grimness
Lire la chronique
Supreme Void
Towards Oblivion
Lire la chronique
Hangman's Chair
Saddiction
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Mai 2025
Jouer à la Photo mystère
Torsofuck
Feasting on Carved Remains ...
Lire la chronique
Iron Lung
Adapting // Crawling
Lire la chronique
Celestia
Forever Gone
Lire la chronique
Throne
That Who Sat Upon Him, Was ...
Lire la chronique
Caustic Wound
Grinding Mechanism Of Torment
Lire la chronique
Insineratehymn
Irreverence of the Divine
Lire la chronique