chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
166 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Helloween - Rabbit Don't Come Easy

Chronique

Helloween Rabbit Don't Come Easy
S'il y a un groupe sur lequel je n'aurais pas misé un rouble en 2003, c'est bien HELLOWEEN. Au sortir d'un « The Dark Ride » plutôt bon mais synonyme de fin de cycle pour le line-up post « Chameleon » (Weikath/Deris/Grosskopf/Grapow/Kush), les deux derniers cités vont voir ailleurs si Jorn Lande s'y trouve au sein du groupe de heavy rock MASTERPLAN. Ejectés par un Michael Weikath désireux de reprendre les choses en main (en mettant sous l'éteignoir le côté fun des débuts au profit d'une approche plus sombre, plus moderne, HELLOWEEN a selon lui renié sa raison d'être), Uli Kush (ex-GAMMA RAY) et Roland « fils spirituel d'Yngwie Malmsteen » Grapow avaient tout de même marqué les citrouilles de leur empreinte, dans le bon sens pour l'un (les solis néoclassieux de Roland), dans le mauvais pour l'autre (Kush reste une des plus grosses quiches qu'il m'ait été donné d'entendre derrière un kit de batterie). Bref, après être retombé in extremis sur ses pattes après un « Chameleon » cataclysmique (avec un excellent « Better Than Raw » pour rappeler à tout le monde combien HELLOWEEN peut assurer quand il s'en donne les moyens), on craignait le pire pour la nouvelle décade ; pour ne rien arranger, le nouveau venu Mark Cross (METALIUM) doit plier bagages après avoir seulement enregistré deux morceaux, « Don't Stop Being Crazy » et « Listen To The Flies », la faute à une vilaine et tenace blessure au bras. Qu'à cela ne tienne : avec l'ex-FREEDOM CALL Sascha Gerstner et Mikkey Dee (MOTÖRHEAD) en special guest star, HELLOWEEN n'entend pas lâcher l'affaire pour autant.

Et ils ont eu raison les bougres! En revenant à un style beaucoup plus tranchant et direct, les allemands ont mis dans le mille et l'adjonction de nouveaux éléments a reboosté les anciens, chaque musicien mettant ici la main à la patte en matière de composition. Propulsées pour la première fois de leur carrière par un cogneur de fûts, un vrai (sorry Ingo, R.I.P.), les citrouilles pètent le feu sur des bijoux de heavy speed comme « Open Your Life », dont les twin guitars aguicheuses vous arracheront des frissons de plaisir dès les premières mesures, Deris reprenant le flambeau le temps d'un refrain ultra catchy et fédérateur. L'accélération lumineuse à mi parcours, orchestrations et solo compris? Présents mon camarade, même si c'est sur la spéciale de Weiki, « The Tune », que les guitaristes lâchent vraiment les chevaux. Un mid-speed très proche de « All Over The Nation » avec refrain sucré de rigueur, rythme enjoué et surenchère de leads à compter de 3:15. Comme on dit dans pareil cas, du bonheur en barre! Loin d'être en reste, l'inénarrable bassiste à la coupe de caniche Markus Grosskopf ne donne pas sa part au chien avec un « Listen To The Flies » bien rentre dans le lard, qui tape l'incruste dans la plupart des setlist du groupe sur scène depuis lors. Egalement à son crédit, l'aimable rouste de l'album, « Liar », co-écrite par un Sascha Gerstner qui n'a aucun mal à faire oublier son prédécesseur. Pleine de fougue et d'envie, la jeune recrue ne tarde pas à justifier son intégration dans l'institution speed metal en multipliant les morceaux de bravoure : duel homérique avec le branleur de manche (voire branleur tout court) maison sur « Liar » donc, apports remarquables sur « Open Your Life » et « Listen To The Flies », sans compter la plus value invisible sur album mais criante sur scène : pendant que Michael fume sa clope, devinez qui se coltine les solis?!?!

Si « Sun 4 The World » et « Never Be A Star » (avec son break plus 80's tu meurs) sont un peu lassantes sur la durée, « Rabbit Don't Come Easy » bénéficie dans l'ensemble d'un tracklisting très solide et varié, Andi Deris y allant de sa traditionnelle guimauve avec « Dont Stop Being Crazy ». Une superbe ballade aux accents Bowiens, astucieusement équilibrée entre refrains pleins d'emphase, piano et parties acoustiques. Dans un registre plus heavy, on savourera la noirceur toute relative d'une « Back Against The Wall » sur laquelle Mikkey Dee s'en donne à coeur joie, ainsi que sur une « Nothing To Say » bien moins anecdotique qu'il n'y paraît de prime abord. Ne vous fiez pas aux légères intonations reggae pour juger hâtivement cet excellent titre, qu'on se surprend à guetter au fil des écoutes une fois pleinement rassasié par les funny songs habituelles. Des paroles rigolardes, limite grasses de « Just A Little Sign » (sacré Andi!) à « Do You Feel Good », le contrat est largement rempli pour ce qui s'avère être une des meilleures productions du groupe toutes périodes confondues, avec « Better Than Raw », l'album éponyme et « Keeper Of The Seven Keys Pt.2 ».

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

7 COMMENTAIRE(S)

just gnu it citer
just gnu it
23/08/2009 17:47
note: 7.5/10
De très bons titres sur ce "rabbit...": open your life (un de mes préférés dans leur disco), liar, back against the wall, nothing to say. L'album est plus varié&coloré, moins lisse que son prédecesseur, "the dark ride", mais peut être aussi moins tubesque. Une bonne galette quoi.
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
15/08/2009 11:56
note: 8.5/10
von_yaourt a écrit : Et sinon moi je trouve "Push" excellent. Moqueur

Ah mais moi aussi! Malgré le batteur de merde Moqueur
von_yaourt citer
von_yaourt
14/08/2009 16:21
note: 6/10
J'avais pas vu le message de Dead mais j'ai fini le line-up quand même ! Clin d'oeil

Et sinon moi je trouve "Push" excellent. Moqueur
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
14/08/2009 16:18
note: 8.5/10
Encore merci Dead de finir le boulot pour moi!
Dead citer
Dead
14/08/2009 16:16
von_yaourt a écrit : Au fait, tu aurais pas oublié Mikkey Dee dans le line-up ?

Oui c'est moi qui l'ai renseigné mais tu peux t'en occuper ami laitier Sourire
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
14/08/2009 16:13
note: 8.5/10
Ben en ce qui concerne le line-up, c'est pas moi qui l'ai rentré, ma page plante donc oui, il manque Mikkey Dee mais aussi Mark Cross crédité sur deux titres. "Master Of The Rings" et "The Time Of The Oath"? Pas mal ouais, surtout "Time" mais un contenu parfois inégal je trouve. Et Uli Kush, comment dire, j'ai jamais pu blairer son jeu (il arrive à massacrer un titre génial comme "Push", faut le faire!) pas du tout adapté à Helloween. Du coup, je trouve le dernier batteur en date, Danny Loeble, bien plus en place. En ce qui concerne Gerstner, moi j'adore! Il trouve de bons riffs bien accrocheurs, ses solis sont excellents et son arrivée a re-dynamisée le groupe même si "Keeper 3" n'est pas vraiment une réussite. Et puis j'ai écouté ce "Rabbit" pendant plus de six mois à sa sortie donc forcément, pour moi, ça vaut une pure note!
von_yaourt citer
von_yaourt
14/08/2009 15:58
note: 6/10
Comme tu le sais je ne suis pas d'accord du tout avec toi. Avec Grapow et Kush Helloween avait le meilleur line-up de sa carrière et a sorti deux excellents albums (Master Of The Rings et The Time Of The Oath) avant de faire son véritable chef d'œuvre, bien devant les deux Keepers : j'ai nommé Better Than Raw.
The Dark Ride était pour moi un peu décevant mais comportait de très bons titres comme If I Could Fly ou Mr. Torture, contrairement à ce Rabbit Don't Come Easy qui comporte tout au plus trois morceaux agréables avec "Just A Little Sign", "Open Your Life" et "Don't Stop Being Crazy".

Franchement une déception pour moi, et après que je l'eus écouté à sortie, je ne l'ai plus ressorti qu'une fois tout les deux ou trois ans. Il faut aussi dire que je ne supporte pas Gerstner, moi au moins cet album reste meilleur que le chiant Keepers The Legacy et le merdique Gambling With The Devil.

Et dire que Kush est une quiche c'est gravement se fourvoyer son incroyable niveau de jeu, il n'y a qu'à écouter le dernier Mekong Delta pour s'en convaincre.

Au fait, tu aurais pas oublié Mikkey Dee dans le line-up ?

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Helloween
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs : (4)  6.13/10
Webzines : (15)  8.21/10

plus d'infos sur
Helloween
Helloween
Heavy / Power Metal - 1983 - Allemagne
  

tracklist
01.   Just A Little Sign  (04:26)
02.   Open Your Life  (04:30)
03.   The Tune  (05:37)
04.   Never Be A Star  (04:12)
05.   Liar  (04:56)
06.   Sun 4 The World  (03:58)
07.   Don't Stop Being Crazy  (04:21)
08.   Do You Feel Good  (04:24)
09.   Hell Was Made In Heaven  (05:34)
10.   Back Against The Wall  (05:46)
11.   Listen To The Flies  (04:54)
12.   Nothing To Say  (08:35)

Durée : 65:32

line up
parution
12 Mai 2003

voir aussi
Helloween
Helloween
Keeper Of The Seven Keys part I

1987 - Noise Records
  
Helloween
Helloween
Better Than Raw

1998 - Raw Power
  
Helloween
Helloween
Chameleon

1993 - EMI
  
Helloween
Helloween
Gambling With The Devil

2007 - SPV
  
Helloween
Helloween
7 Sinners

2010 - Sony Music
  

Essayez aussi
Iron Angel
Iron Angel
Hellbound

2018 - Mighty Music
  
Ranger
Ranger
Speed & Violence

2016 - Spinefarm Records
  
Dungeon
Dungeon
Into The Ruins (EP)

2023 - Dying Victims Productions
  
Aphrodite
Aphrodite
Orgasmic Glory

2021 - Indépendant
  
Blind Guardian
Blind Guardian
Battalions Of Fear

1988 - No Remorse Records
  

Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Mutilated By Zombies
Scenes From The Afterlife
Lire la chronique
Echoplain
In Bones
Lire la chronique
Aristarchos
Martyr of Star and Fire
Lire la chronique
Ritual Death
Ritual Death
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Apparition
Fear The Apparition
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Skeletal Remains
Fragments Of The Ageless
Lire la chronique
Carnifex
The Diseased And The Poisoned
Lire la chronique
Abigor
Taphonomia Aeternitatis
Lire la chronique
David Eugene Edwards
Hyacinth
Lire la chronique
Lemming Project
Extinction
Lire la chronique
Keys To The Astral Gates And Mystic Doors
Keys To The Astral Gates An...
Lire la chronique
Dödsrit
Nocturnal Will
Lire la chronique
Griefgod
Deterioration
Lire la chronique
Yattering
III
Lire la chronique
Mortual
Evil Incarnation (EP)
Lire la chronique
Belore
Eastern Tales
Lire la chronique
Malicious
Merciless Storm (EP)
Lire la chronique
Hysteria
Heretic, Sadistic And Sexua...
Lire la chronique
Bilwis
Hameln
Lire la chronique
Terranovem
Valley of Pariahs
Lire la chronique
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Endemic
The Church Of Destruction
Lire la chronique
Tressekter
Occult Astral Decimation (EP)
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Carnifex
Dead In My Arms
Lire la chronique
Worst Doubt
Immortal Pain (EP)
Lire la chronique